Chronique de Concert
El Septeto Nacional de Cuba
Heureux hasard : un mois pil-poil avant de partir trainer mon sac à dos à Cuba, un de ses plus fameux groupes, le Septeto Nacional débarque à Marseille. Une bonne occasion de venir me former les oreilles au son de là-bas, vu que celles-ci sont plutôt habituées au punk hurlé dans des caves.
Peu initiés aux musiques latines, si ce n'est une fin de nuit mémorable dans un appartement de la (vivace) communauté bresilio-venezuelo-colombienne de Marseille au son d'un boeuf improvisé, je suis plus que comblé d'apprendre qu'avant le concert il y a une projection d'un documentaire sur la musique cubaine. Pendant une heure, j'apprends les differences entre son, salsa, mabo, danzon, ... et découvre l'histoire et els onorité de ces musiques. Bueno, je débarquerais pas totalement inculte à la Havane.
Après ça débarque le Septeta Nacional de Cuba, formation crée il y a 80 ans et qui rassemble trois générations de musiciens cubains. Ca me rappelle un peu les Skatalites, une espèce de monument musical immortel.
Et comme les Skatalites, c'est le chanteur qui doit bien avoir aussi plus de 60 balais, rigolard et heureux d'être là qui lance l'affaire. Alors un septeto, comme son nom l'indique c'est sept musiciens : voix et congas, guitare, trompette, batterie, contrebasse, bongo, maracas.
C'et diablement efficace. Dès le premier morceau, des danseurs s'emparent du devant de la "fosse", que ce soit un couple de professionnel qui semblent suivre le groupe, ou bien des marseillais(es). Pour un novice c'est assez difficile de faire la difference entre les différents styles joués.
Que ce soit des morceaux endiablés, ou bien certains où le chanteur se fait plus crooner, on se sent quand même une envie de bouléguer. Les membres du groupes sont bien dedans. Le trompettiste viendra harngeur la foule à coup de solo, le chanteur présentera les intermèdes avec un débit impossible à suivre pour moi mais des plus drôle. On sent la bonne humeur et le plaisir de jouer.
Je partirais au bout d'une heure pour aller voir D'aqui dub au Paradox, nouveau lieu marseillais mais déjà conquis par la musique cubaine gràce au Septeto Nacional. Bien evidement, comme je préfère un groupe punk dans une bonne salle rock'n'roll comme la Machien à Coudre, nul doute que j'accrocherais encore plus à la musique cubaine à la Havane ou à Santiago. Mais le premier pas (de danse) est fait.
Photos de July
Critique écrite le 17 juin 2007 par Mystic Punk Pinguin
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