Chronique de Concert
Les Sévères
En guise de clôture donc, le concert des Sévères a commencé vers 22h30 avec "les ponts" et "c'est pas grave", les deux premières chansons de leur excellent premier album Fric Frac Froc, enregistré par François Vachon en septembre 2000 dans le Pressoir à Bourré. Pour l'histoire, on aura reconnu Cali des Têtes Raides à la basse et au soubassophone lancé dans une aventure parallèle ; à ses côtés, un tromboniste et un batteur avec un maillot de football puis, devant, le chanteur guitariste et l'accordéoniste.
Les rythmes sont variés, du tango au rock en passant par la valse, c'est assez enjoué malgré le réalisme sombre de certains textes, parlant d'amour perdu, d'homme en détresse, de chat ; c'est pas toujours drôle un chat, surtout quand ça pète. C'était la seconde fois que je les voyais, après la semaine contre la peine de mort à Montpellier en compagnie des Acrobates et des Naufragés (ils étaient où les gens?) ; et ce soir, avec beaucoup plus de proximité et grâce à la simplicité des artistes et à leur bonheur communicatif, j'ai passé une belle soirée de printemps. Ils ont terminé avant les rappels avec une chanson en anglais dont le titre m'est inconnu et difficile à décrypter (voir liste plus bas) mais pas l'air. A ce moment là, les gens accoudés au bar au début avait rejoint les danseurs du devant de la scène et c'est sous les acclamations qu'ils sont revenus jouer une valse pour les amoureux, "comme toujours". Le chanteur porte sa guitare très bas, parle peu entre les morceaux hormis pour annoncer le titre des chansons et pour dire 1-0. Pour finir ce premier rappel, un petit tour pour une fête chez "Eric et Thérèse", une chanson commencée sur scène et terminée tournoyant dans le public. L'alcool avait gagné les veines, les gouttes de sueur perlaient sur les fronts et laissaient des traces sur les chemises, ils sont donc revenus avec une nouvelle chanson et "Bella Ciao", chant révolutionnaire. Après avoir remis une corde à la guitare électrique et devant l'impossibilité de partir, "la fille du métro", c'est du moins ce qu'a demandé un gars du public, chanson très pêchue ou le batteur, hystérique, a failli saccager sa batterie. En plus des titres de l'album, on aura eu le droit à des nouveautés en exclusivité mondiale qui m'ont bien plu, on attend la suite de l'aventure des Sévères, qui ne le sont pas tant que ça, avec impatience.
Voici les chansons qui ont été jouées ce soir avec les fautes :
Les ponts - ç'es pas graves - tant go - ça tient arien - croco - mon chat - l'égout - juste in - la pluie - pantintin - bao - il à rabot - on croix ce qu'on veut - la relève - rve dit ; comme toujours - eric et there ; plaine - ciao ; la phille du maitro ?
Aussi : severes.free.fr.
Critique écrite le 06 juin 2002 par Boussac
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