Chronique de Concert
Shaârghot & As A New Revolt
Nom de Dieu ça faisait un moment qu'on l'attendait, qu'on l'espérait, qu'on le voulait ce concert ! Il se fera, il ne se fera pas ? Bon ça se risque un truc comme ça quand même, parce qu'un groupe comme celui-ci ne va pas rester touchable bien longtemps. Et ce soir c'est la bonne, même en plein hiver, Shaârghot est là, à Riom, à La Puce à L'Oreille.
As A New Revolt
Pour commencer cette soirée qui s'annonce bien chaude, une première partie de choix : As A New Revolt. Déjà vu au Hellfest Warmup, je pense savoir à quoi m'attendre : un duo de malades, mélangeant samples et batterie titanesque, avec des vocaux à la R.A.T.M.. Du brutal quoi ! Ben je ne suis pas déçu, car en plus d'être bon, il y a ce côté "urgence fin du monde" qui déboite grave la salle. Une rage mes aïeux, une putain de colère saine et salutaire, un chanteur arpentant la scène comme un fauve dans une cage trop exiguë, un lion enragé aux testicules coincées dans un étau. De sauts sur la batterie en plexi, en chants jugés au sommet des amplis, les deux loulous retournent la Puce plus rapidement qu'une crêpe à la Chandeleur ! C'est des bons, et pis c'est tout !
Shaârghot
Le temps de changer de scène pour installer l'impressionnant, bien que réduit en cette soirée, dispositif des Shaârghot, la salle se remplit gentiment mais sûrement. Les musiciens arrivent, tout de noirs grimés. Si l'on doit juger l'évolution à venir d'un groupe à sa fan base, il est évident que les Parisiens menés par Etienne Bianchi ont un bel avenir devant eux. Et la jeunesse de ce public qui suit ce jeune groupe français à l'univers et aux clips déjà hyper produit de trompe pas. L'avenir est dans la salle
Le moment du set tant attendu arrive : lumières froides, latérales, fumées denses, sons mécaniques, décor post apocalyptique, hymnes électroniques, riffs industriels effrénés, étincelles, flammes, harangues et bénédictions en noir. Ce n'est pas un concert, mais une cérémonie, une expérience sensorielles totale, une immersion complète dans un univers cauchemardesque. Pas de temps morts, pas de pauses, pas de respirations, pris à la gorge, le public en redemande encore et encore. La claque, putain, la claque !
Critique écrite le 02 février 2023 par Jérôme Justine
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