Chronique de Concert
(my) This Is Not a Love Song (TINALS) Festival 2019, 1-3 : Le Superhomard, Rhino, Wallows, The Nude Party, Aldous Harding, Chorale la Paloma, Black Midi, Inspector Cluzo, Shellac, Messthetics, Caroline Rose, Fat White Family
Les climatologues vous avaient bien prévenu, non ? Eh bien ça a fini par arriver : l'été, en tout cas celui du public rock, commence désormais officiellement trois semaines plus tôt ! A la fin mai, et au festival This Is Not A Love Song de la magnifique Paloma de Nîmes ! Festival pour lequel on a re-signé des deux mains en toute confiance cette année, avec un blind pass acheté avant le début de l'hiver, pour notre 5ième venue ! S'il fallait encore le présenter : voici (enfin) un festival à taille humaine, à programmation pointue, à accueil toujours sympa, à météo généralement délicieuse, avec des aménagements écolo, esthétiques & kid-friendly, une cuisine pas donnée mais assez relevée dans l'ensemble... Assurément le meilleur dans sa catégorie, en tout cas au sud de Saint-Malo !
Pour entériner le changement de saison cité plus haut, rien de mieux pour commencer que Le Superhomard, groupe de pop frenchy élégante et gentiment psychédélique (on y pense parfois à Tame Impala), récemment distingué à juste titre par Rock'n'Folk, et dont la jeune chanteuse nous accueille très gracieusement au micro, pour ouvrir nos trois jours d'amour, de paix et de musique. Bon, on avait dit l'été... mais Springtime est vraiment charmante, et après avoir visité avec joie leur album, fait de mélodies travaillées et délicieusement douces-amères, interprétées avec un son magnifique que le vent ne parvient pas à trop dissiper heureusement, leurs Black Diamond et Papergirl plus enlevées, achèvent de nous emballer. Good start !
Rhino, curieusement estampillé "Sacem", est un peu plus déconcertant : ce garçon qui a disposé moult machines tournées vers nous dans le patio - ah, le patio de Paloma fin mai, avec une pinte de Sköll à la main, c'est un avant-goût du paradis, vraiment ! - fait un hip-hop presque entièrement samplé, assemblant astucieusement des bouts de pistes vocales ou rythmiques assez connus. En ne jouant que quelques notes ou quelques parties de batterie (électronique évidemment), il ne parviendra pas à nous convaincre tout à fait que l'ensemble de son truc n'est pas un peu fumiste, voire fake ? Garçon sympathique et souriant par ailleurs, le soleil brille aussi pour lui, et c'est tant mieux, il n'y a pas tant de hip-hop que ça cette année...
Les Wallows sont un phénomène typique de ce festival (il y en a toujours des comme ça !) : ayant manifestement convaincu quelqu'un across the pond qu'ils seraient peut-être the next big thing, on leur a payé une tournée en Europe ; ils ne sont pas complètement mauvais mais ne cassent pas grand-chose avec leur pop-rock légère et un peu disco, à la Two Door Cinema Club, déjà vue 3 000 fois ici ou ailleurs ! Certaines de leurs compos ne sont pas si mal, mais elles ne sont pas très bien chantées, alors qu'une belle voix peut presque toujours sauver un tel groupe... Le tout s'avère donc un peu ennuyeux, et ce n'est pas leur reprise (même réussie) de Boys don't cry, ni leurs tentatives répétées de se faire aimer, qui leur éviteront de sombrer dans la banalité...
Et pourtant chacun sait que l'originalité n'est pas une qualité indispensable pour plaire. The Nude Party, par exemple ? Ca sonne la moitié du temps comme de la surf music orthodoxe (Link Wray les a d'ailleurs précédés à la sono)... et l'autre moitié totalement comme les Rolling Stones dans les années '60 ! Oui mais : une vraie présence sur scène, des musiciens bien plus intéressants à regarder (dress code : lunettes noires et chevelure au vent pour tout le monde), chant parfait et souvent partagé, sens de la mélodie frappante et instantanément classique... Et donc un groove discret qui vous cueille sans prévenir, et s'avère au final diabolique pour les guiboles. Pas un mot de racolage ici, ils n'en ont pas besoin : le public fait bloc, ondule en rythme, et jouit avec gourmandise de la première grosse sensation de cette édition. A la fin, leur bassiste échange avec plaisir nos compliments enthousiastes contre une set-list souvenir... Pretty cool cats !
Setlist, donc : Stampede, Paper trail (money), Time to go, Astral Man, Water on Mars, Feels allright, Gringo Che, Live like me, What's the deal (die), Chevy, [Coyote]
Quelques mots sur la Chorale de Paloma qu'on croise à ce moment-là pour la première fois de l'édition (et au moins une fois par jour, ensuite) : cet ensemble de beaucoup de dames et de quelques messieurs fardés et/ou habillé.e.s de bleu, a eu la bonne idée de revenir au festival, pour s'insérer dans les interstices (souvent un peu larges dans l'après-midi cette année, hélas) et pousser la chansonnette rock, avec un plaisir communicatif et manifestement partagé de leurs publics improvisés. Les pointues You don't have my number ou The Underside of Power sont désormais devenus leurs propres tubes : on est moins surpris que l'année passée mais toujours contents de tomber sur eux, on a même demandé à une choriste en arrivant, où et quand serait leur premier rencard... Animation agréable et pertinente donc, à l'an prochain avec de nouveaux titres et habillés en rose ou en vert, histoire de changer un peu ?
Dans le minuscule club, c'est le moment de Black Midi, "la sensation math rock de Londres". C'est math et c'est rock en effet : noisy, répétitif et presque sans mélodies, leur batteur assis de profil est une brute dans sa catégorie, les trois autres sont également hyper-techniques. Avant-goût idéal pour les aficionados qui sont venus en masse voir les papes de ce style plus tard, on les trouvera quand même un peu chiants... On oserait certes pas utiliser du même qualificatif - ce serait très mufle - avec la gracieuse Aldous Harding, sa très belle voix et son joli orchestre de chambre, qui en plus ont la gentillesse d'interpréter The Barrel à notre passage... Mais là aussi quelques chansons nous suffiront, avant d'être à nouveau attiré par l'extérieur du festival, et la douceur du soir qui y tombe. Pour l'anecdote, on discute agréablement aux toilettes sèches avec notre voisin, le petit Jules, chanteur de Parade (the next big thing à Marseille), pas encore trop allumé à cette heure-ci...
Revoici du pétaradant et fort jouissif à la fois, avec les toujours marrants The Inspector Cluzo. On sait qu'ils sont assez clivants et on trouve nous-même que leur chanteur a un peu trop la grande gueule (comme tous les gascons ?), mais on ne boudera pas notre plaisir pour autant : riffs roboratifs comme une tartine de foie gras frais, roulements de batterie longs en bouche comme un IGP Côte-de-Gascogne, hurlements aussi précis dans les graves que virevoltant dans les aigüs... Les deux éleveurs/bluesmen ne font pas dans la dentelle mais savent faire décoller un public, grâce à leur abattage énorme et à leur putain de bon son. Allez donc résister à leur Man outstanding in his field ou à Fishermen, bonne chance ! Ou pire, à leurs vannes généralement assez saignantes ("C'est nul, on dirait le Printemps de Bourges !"), hé hé... Comme d'habitude, ils finissent en démontant proprement leur set de batterie dans un raffut d'enfer, avant de saluer élégamment. Alors oui, le rock ça démarre précisément au delà de 105 dB, on est bien d'accord. Adishatz !
Bon, on sera probablement excommuniés par les copains pour avoir raté, du coup, le début de Shellac, mais tant pis. Voici donc les papes du math/noise rock, jamais écoutés avant, pour tout vous dire (et au risque d'aggraver notre cas). Oserons-nous avouer qu'on y est même pas allés en courant ? Et pourtant, c'est plus fun que prévu (et pourtant, ils ont bien des looks et des têtes de profs de math) : les cordes claquent fantastiquement, c'est complexe sans jamais être pénible, ça reste totalement accessible, c'est même viscéral et obsessionnel, comme dirait l'autre. Leur batteur est exceptionnel, le chant est au poil... Le manque d'enchaînement entre les titres fait un peu retomber la pression à chaque fois, hélas : ce ne sont pas de grands entertainers, sauf quand ils parlent directement dans leurs guitares... Magnifique du balcon, un peu fort d'en bas, mais on passe un excellent moment parce que leur musique est sauvage, minimaliste et assez fascinante : leur réputation n'est pas usurpée et ils ont mis tout le monde d'accord !
Petit interlude ensuite, un certain Ron Gallo joue dehors (pas déplaisant, mais rien à signaler d'intéressant), le Superhomard rejoue dans le patio pour les retardataires... Messthetics, trio avec deux ex-Fugazi dedans, nous déçoit un peu au club : instrumental, noisy et un peu post-rock, pas grand-chose à leur reprocher sauf que ça marche bien sur les titres rapides, moins sur les lents où on s'ennuie vite... C'est pas faute de s'être battus pour entrer ! Pendant ce temps, Kurt Vile déroule sa pop chevelue et nonchalante. Cet adjectif, on le sait, aurait pu être inventé pour ce mec, un peu l'équivalent du Dude en musicien, mais un peu moins marrant à regarder et à écouter...
Fort heureusement, il reste encore à voir notre jolie découverte des Eurocks 2018 (et dont le disque Loner avait fait tout notre été ensuite...), la pimpante et très rouge Caroline Rose ! Son show est un peu plus cadré cette fois (pas de peluches partout sur scène, pas de pelles roulées à tout son groupe...), mais ses titres de pop fleurie et drôle font toujours mouche - il y a d'ailleurs quelques nouveautés en plus de ses chansons généralement irrésistibles : nostalgique More of the Same, katebushesque Getting to Me, rock'n'roll Money & pétaradante Bikini... Elle chante magnifiquement et ses interventions sont rigolotes et charmantes, même quand elle rote bruyamment dans le micro. Encore un super moment donc, voilà quelqu'un qu'on aimerait bien avoir comme meilleure copine !
La soirée et notre éthylisme étant bien avancés, on fera un passage de quelques titres à la Fat White Family, dont on a raté le début. Au final, même si leur pop est par définition un peu déglinguée, la "famille" est bien moins dépravée que dans sa réputation : ils ont l'air bien plus sobres que moi, leurs titres sont assez carrés et le chanteur torse poil et avide de contacts avec le public, a une voix très magnétique (Touch the Leather). Par ailleurs leur historique premier single, The Whitest boy on the Beach est juste parfait, et la nouvelle Feet est joliment mélancolique, comme sur leur récent et réussi nouvel album, qui tourne pas mal dans nos oreilles. Désormais plein de Sköll jusqu'aux yeux, on se rend toutefois à notre capitaine de soirée et on ne restera pas jusqu'au bout, mais on ira volontiers les revoir à l'occasion !
Fin d'une première et très enthousiasmante journée Tinalière, chargée jusqu'à la gueule de bonnes sensations auditives, visuelles et gustatives : il est temps d'aller décuver un peu ! A demain pour de nouvelles aventures...
Le vendredi, c'est par ici !
Critique écrite le 02 juin 2019 par Philippe
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