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Chronique de concert Silène (Les Mardis de Plougasnou)
Mardi 3 décembre 2024 : 6495 concerts, 27243 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Silène (Les Mardis de Plougasnou)
Rentrés trop tard de saint Malo, où le ferry en provenance de portsmouth nous a laissé, pour aller jeter une oreille à Fanch le Marrec au stand de la SNSM pendant le marché de Plougasnou, c'est le soir que nous revenons sur la place de l'église pour les Mardis de Plougasnou.
En effet désormais assez nombreux à la maison nous avons décidé d'aller soutenir l'APE du collège François Charles (chacun de ces mardis est organisé par une association différente) de la plus agréable façon, c'est-à-dire en mangeant des frites saucisses, en buvant du cidre tout en découvrant un nouveau groupe de musique.
Inenvisageable de rester pour les deux et compte tenu des horaires nous avons jeté notre dévolu sur le premier des groupes après avoir rapidement écouté quelques morceaux de Silène et Gaviny. Un peu plus tôt alors que nous faisions des va-et-vients entre les machines à laver, les caves de l'Armorique et le désormais Super U nous avons vu que la légère pluie n'avait pas découragé ceux qui montaient les tentes des stands.
Le temps de nous étaler sur une des tables, de dire bonjour à Philippe (si ma mémoire ne me trahit pas) et d'envoyer les enfants chercher quelques barquettes saucisse - frites pendant que nous allons prendre quelques bouteilles de cidre que le trio Silène attaque ; en français ce qui nous surprend car nous pensions qu'elle chantait en anglais.
Nous réalisons rapidement notre méprise. La Silène de ce soir n'a rien à voir avec celle de Silène and The dreamcatchers dont nous avions regardé la video avant de venir (cf par ici). Nos Silène comme nous l'apprendrons un peu plus tard sont en fait 3 des 4 Dérives, le groupe brestois pas le lillois.
Silène fait de la pop avec des textes en français écrits pas sa chanteuse pour la plupart, inspiré de ses expériences ou ses lectures comme ce Je ne suis rien inspiré de Virginie Despentes si j'ai bien entendu, ou ce Bambolina inspiré de L'art de la joie (pavé de 700 pages) de Goliarda Sapienza.
Nuit d'été. Guitare, basse, batterie, en douceur ... quelques reprises aussi, comme ce Sweet amanite phalloïde queen de Thiefaine ou sur un volcan de la Maison Tellier. Le public habitué à danser sur des airs bretons sinon en tout cas celtique est attentif, ou discute paisiblement, pendant que le groupe enchaine les morceaux.
Je ne garderai rien morceau sur le post-séparation. Guitare bluesy. Je me demande qui s'occupe de la programmation et/ou si les assos qui gère la caisse du bar de la soirée ont leur mot à dire sur celle-ci. J'accroche plus à la musique qu'au chant un peu trop variété pour moi mais je passe un agréable moment.
Omar écrite pour personne en particulier, avant de croiser quelqu'un qui lui ressemblait. Je suis impressionné par la curiosité et la patience du public. Les enfants (les nôtres et leurs cousins) eux ont filé derrière l'église assez tôt. Pour notre part nous sommes passés aux crêpes avec un 4ème cidre. Sur la scène Laisse-moi t'attendre vient de finir suivi d'un autre morceau au moins.
Pour nous il est l'heure de partir. Nous ne resterons pas pour les suivants comme nous nous en doutions, direction la maison pour quelques parties de Perudo et de 6 qui prend pendant que les enfants regardent Pirates des Caraïbes n°2. Chacun profite des vacances à sa façon ...
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Critique écrite le 15 août 2024 par Pirlouiiiit
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