Accueil Chronique de concert Silent Opera + N'Dust
Mercredi 25 décembre 2024 : 6829 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

Silent Opera + N'Dust

Silent Opera + N'Dust en concert

Ecuries de Bajora @ Anglet 15 mars 2012

Critique écrite le par



Un peu absente des concerts de la région ces derniers mois pour cause d'investissement dans une autre noble cause, le besoin soudain de retrouver l'ambiance des salles de concerts, une bière dans une main, un appareil dans l'autre et les potes dans la salle - ou sur scène d'ailleurs - me fera me pointer aux Écuries de Bajora en ce jeudi soir de ce doux mois de mars. Rendez-vous pris pour retrouver la fine équipe, c'est après quelques détours que nous finissons par trouver ces fameuses écuries. Bon nombre de voiture sont déjà garées, et personnes amassées à l'intérieur. La soirée commence dignement par bières et cacahuètes au bar de fortune installée à l'entrée, et le temps de discuter à droite à gauche, le premier groupe entre en scène. Il s'agit d'un groupe de petits jeunes du coin, qui sous le nom de N'DUST interprètera quelques reprises de classiques dont "Paranoïd" de Black Sabbath, "Seek & Destroy" de Metallica ou encore "Hey Ho, Let's Go" des Ramones Toutes mes excuses pour le reste de la set list, j'ai passé une partie du concert dehors. Bref en gros un petit fond sonore sympa pour finir l'apéro et attendre la suite.



La suite c'est donc la tête d'affiche de ce concert gratuit, je nomme SILENT OPERA. Déjà présenté lors de ma chronique du concert de septembre dernier à Isturitz, c'est donc de nouveau un concert technique, qui est le résultat d'un long travail de la part des membres qui nous sera présenté ce soir devant je crois pas loin de 120 personnes. Silent Opera c'est toujours six musiciens dont deux femmes, l'une claviériste et l'autre vocaliste. S'ils se définissent comme "death mélodique", j'insisterai pour ma part sur une multitudes d'influences, et non pas que du death melodique, agrémentées d'une alternance de la voix lyrique de Laure et du chant death growl de Steven. J'entendrais une personne dans la salle comparer le groupe au groupe Nightwish, pour ma part je m'abstiendrai de ce genre de comparaison. En effet plutôt allergique à toute cette vague, Silent Opera doit bien être l'un des seuls groupes composés d'un chant lyrique que j'apprécie sur scène - avec Therion - lié à un dynamisme et un certain charisme de la part du groupe.



En effet nos deux chanteurs sont loin d'être statiques et n'économisent pas leur jeu de scène, un mélange d'attitude emprunté à un côté extrême du métal, le tout doté d'une bonne ambiance sur scène. Petit clin d'œil au squelette de la batterie ou à la bouteille d'absinthe. Donc le groupe s'affirme au fil de mois avec une personnalité à part entière et non pas comme un ultime plagiat d'un Within Temptation, Delain ou autres groupes de cette lignée. Chaque membre avec sa personnalité, plus ou moins discrète à l'image de Laura et Jon derrière leurs instruments, mais non néanmoins talentueux. Un Olivier et un Romain qui occupent la scène respectivement à l'opposé, encadrant la plupart du temps la "Belle et la Bête". La bête aux yeux noirs et aux tatouages sur le corps - merci pour le déshabillé final !- qui ne manquera pas de se déchainer sur scène en opposition à la féminité imposée par Laure, aussi bien dans la tenue vestimentaire que l'attitude scénique. Pour ma part un vrai plaisir à photographier ces deux là !
Vous l'aurez compris, Silent Opera c'est du contraste, de la technicité et du dynamisme, le tout soutenu et promu par le travail de Virginie en charge du booking.




Un concert qui passera rapidement malgré la chaleur qui règne dans la salle, et se terminera par une photo générale du groupe devant le public, suivi de quelques bières par la suite.

The Loss and The Shining Path / intro
Black of Despair
Dorian
Lost souls
Fight or Drift
Dawn of the Fool
The Great Chessborad
Nightmare Circus
Time of Mechanical Horses
The Fall
Lapse of Memory