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Chronique de concert Smokeheads, The Brains, Dropdead Chaos, Skellige (Poprock Festival)
Vendredi 8 novembre 2024 : 7181 concerts, 27218 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Smokeheads, The Brains, Dropdead Chaos, Skellige (Poprock Festival)
La première soirée du Poprock Festival a été une véritable déflagration musicale, dans un cadre buccolique au milieu des champs vaudois et portée par une organisation impeccable. Les groupes présents ont montré une palette musicale riche et diversifiée, faisant honneur aux nobles buts poursuivis par l'association depuis 2008.
Démarrant la soirée (ainsi qu'entre chaque changement de la scène principale), le groupe vaudois Skellige nous propose une folk celtique avec des harmonies vocales et instrumentales parfaitement entrelacées. Le groupe a su séduire le public et a apporté une ambiance conviviale et enjouée, digne des meilleures tavernes irlandaises.
Smokeheads est ensuite entré en scène pour enflammer le Poprock Festival. Leur métal alternatif, forgé dans les entrailles du Jura, a déferlé sur la foule comme un torrent furieux. Leurs influences éclectiques allant de Gojira à Queen of the Stone Age ont produit un son à la fois brut et mélodique. La reprise de "Du Hast" de Rammstein a fait vibrer chaque particule d'air, et leur énergie indomptable a rappelé à tous pourquoi le métal reste une force incontournable sur la scène musicale. Smokeheads a fait honneur à la tradition du festival de mélanger têtes d'affiche et talents locaux, apportant une authenticité et une puissance brute qui a transcendé la scène.
Après une nouvelle entracte avec Skellige, c'est le trio punk rock canadien, The Brains, qui a littéralement électrisé la scène. Leur style rockabilly, porté par une contrebasse audacieuse, a insufflé une énergie frénétique et irrésistible. Le chanteur, très charismatique, a mené la charge avec une présence scénique qui a captivé le public. Leurs performances inlassables, dont une dynamique reprise de "Go Johnny Go", ont transformé le festival en une fête endiablée. Une leçon de punk rock rockabilly à l'état pur, sublimée par une interaction avec le public qui a su briser toutes les barrières.
Dropdead Chaos fait une entrée tonitruante. Leur métal alternatif, alimenté par des membres de groupes renommés comme Betraying the Martyrs et Black Bomb A, a transcendé les attentes. Les septs membres du groupe ont créé une symphonie de puissance et de précision. Leur premier live en Suisse, marqué par l'inédit "Fucking Change", a été une explosion d'énergie pure. La synchronisation parfaite et la synergie entre les membres ont offert un spectacle à couper le souffle, consolidant leur réputation de machine live implacable.
Pour conclure cette première soirée, c'est le DJ Gil Von De qui se met aux platines en gardant le thème rock/métal de la journée.
La première journée du Poprock Festival a été une montagne russe émotionnelle, passant de la douceur mélodique de Skellige à la fureur métallique de Dropdead Chaos. Chaque groupe a apporté sa propre couleur, sa propre énergie, faisant de cet événement un incontournable pour les amateurs de musique rock/métal.
Il faut noter le superbe travail de programmation du Poprock Festival avec un mélange savamment dosé de groupes locaux et internationaux. Une découverte prometteuse qui donne le ton pour les journées à venir.
Démarrant la soirée (ainsi qu'entre chaque changement de la scène principale), le groupe vaudois Skellige nous propose une folk celtique avec des harmonies vocales et instrumentales parfaitement entrelacées. Le groupe a su séduire le public et a apporté une ambiance conviviale et enjouée, digne des meilleures tavernes irlandaises.
Smokeheads est ensuite entré en scène pour enflammer le Poprock Festival. Leur métal alternatif, forgé dans les entrailles du Jura, a déferlé sur la foule comme un torrent furieux. Leurs influences éclectiques allant de Gojira à Queen of the Stone Age ont produit un son à la fois brut et mélodique. La reprise de "Du Hast" de Rammstein a fait vibrer chaque particule d'air, et leur énergie indomptable a rappelé à tous pourquoi le métal reste une force incontournable sur la scène musicale. Smokeheads a fait honneur à la tradition du festival de mélanger têtes d'affiche et talents locaux, apportant une authenticité et une puissance brute qui a transcendé la scène.
Après une nouvelle entracte avec Skellige, c'est le trio punk rock canadien, The Brains, qui a littéralement électrisé la scène. Leur style rockabilly, porté par une contrebasse audacieuse, a insufflé une énergie frénétique et irrésistible. Le chanteur, très charismatique, a mené la charge avec une présence scénique qui a captivé le public. Leurs performances inlassables, dont une dynamique reprise de "Go Johnny Go", ont transformé le festival en une fête endiablée. Une leçon de punk rock rockabilly à l'état pur, sublimée par une interaction avec le public qui a su briser toutes les barrières.
Dropdead Chaos fait une entrée tonitruante. Leur métal alternatif, alimenté par des membres de groupes renommés comme Betraying the Martyrs et Black Bomb A, a transcendé les attentes. Les septs membres du groupe ont créé une symphonie de puissance et de précision. Leur premier live en Suisse, marqué par l'inédit "Fucking Change", a été une explosion d'énergie pure. La synchronisation parfaite et la synergie entre les membres ont offert un spectacle à couper le souffle, consolidant leur réputation de machine live implacable.
Pour conclure cette première soirée, c'est le DJ Gil Von De qui se met aux platines en gardant le thème rock/métal de la journée.
La première journée du Poprock Festival a été une montagne russe émotionnelle, passant de la douceur mélodique de Skellige à la fureur métallique de Dropdead Chaos. Chaque groupe a apporté sa propre couleur, sa propre énergie, faisant de cet événement un incontournable pour les amateurs de musique rock/métal.
Il faut noter le superbe travail de programmation du Poprock Festival avec un mélange savamment dosé de groupes locaux et internationaux. Une découverte prometteuse qui donne le ton pour les journées à venir.
Critique écrite le 09 juillet 2024 par Mkhelif
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