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Chronique de concert Sonic Wolves + Belzebong
Vendredi 8 novembre 2024 : 7165 concerts, 27218 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Sonic Wolves + Belzebong
Ce mardi 27 février, Sonic Wolves et Belzebong ont investi la scène des Pavillons Sauvages pour honorer un rendez-vous avec les habitués des soirées Noiser. Ceux qui connaissent bien cette association savent que ce groupuscule d'activistes fait le maximum pour proposer des événements sur Toulouse rassemblant les fans de doom, sludge, stoner et toute autre forme de musique qui y ressemble de près ou de loin. Ça implique de ne pas choisir la facilité, de prendre des risques ou de se dépasser. En l'occurrence, continuer à se bouger pour organiser des concerts associatifs mais aussi alternatifs à l'heure où la municipalité met de plus en plus de bâtons dans les roues aux lieux qui souhaitent encourager ce genre d'initiatives, ça relève de l'exploit. Ça aurait été bien plus facile d'annuler ce concert initialement prévu au Saint des Seins mais le programmer dans un lieu encore moins conventionnel comme les Pavillons Sauvages, ça mérite d'être souligné. L'entrée s'y fait à prix libre donc c'est un pari osé d'y proposer un plateau de qualité si on veut rémunérer les artistes pour leur travail sans mettre l'association organisatrice de l'événement en danger. Heureusement, le public l'a compris et était au rendez-vous.
Sonic Wolves
Peu avant 21 heures, la file d'attente à l'entrée de la salle témoigne de la demande toujours existante pour des événements autres que des karaokés, des soirées étudiantes et des revival 80',90' etc etc... Le public se presse pour rentrer écouter Sonic Wolves, qui ouvre la soirée. Cette formation officie depuis peu en mode " power trio " et propose un stoner psychédélique " made in Italy ". Ils font face depuis peu à la perte d'un guitariste et on sent clairement que c'est flottant. L'ancien batteur d'Ufomammut n'excelle pas derrière les fûts. Son acolyte Kayt Vigil, qui avait officié à la basse dans Pentagram en 2008, n'arrive pas à non plus à imposer de plans réellement pertinents. Le guitariste Mr Diniz essaye de compenser tous ces défauts par une utilisation un peu trop massive de sons fuzz et de flangers qui dégueulent à un point que beaucoup d'entre nous décident de se ruer vers le bar (low cost but high quality) pour oublier car il ne suffit pas de jouer un morceau tribute à Lemmy pour amadouer les amateurs de bon son. Sur un malentendu ça aurait pu marcher. Hélas, la salle de concert ne se remplit à nouveau que pour l'arrivée de Belzebong...
Belzebong
Les 4 membres arrivent sur scène et le batteur donne le tempo dès les premiers riffs, leur set doom sera massif. Les plans de Falony Dude alternent sans cesse entre subtilité et puissance. C'est précis, efficace et groovy. Les deux guitares et la basse imposent également une transe dans laquelle le public n'a aucun mal à rentrer puisqu'il règne une chaleur écrasante dans les anciens bâtiments militaires. On se passe aisément du chant et le côté instrumental de Belzebong ne gâche en rien le plaisir qu'on prend à écouter leur son. Rien ne manque et le groupe met tout le monde d'accord. Cette soirée ne pouvait pas être annulée ! Espérons que les prochains rendez-vous doom ne le seront pas non plus car le 20 mars 2017 on pourra retrouver Conan au Rex et le 5 mai ce sera au tour de Bongzilla de jouer sur les mêmes planches...
(programmation complète de Noiser sur leur page facebook https://www.facebook.com/noiserasso )
Sonic Wolves
Peu avant 21 heures, la file d'attente à l'entrée de la salle témoigne de la demande toujours existante pour des événements autres que des karaokés, des soirées étudiantes et des revival 80',90' etc etc... Le public se presse pour rentrer écouter Sonic Wolves, qui ouvre la soirée. Cette formation officie depuis peu en mode " power trio " et propose un stoner psychédélique " made in Italy ". Ils font face depuis peu à la perte d'un guitariste et on sent clairement que c'est flottant. L'ancien batteur d'Ufomammut n'excelle pas derrière les fûts. Son acolyte Kayt Vigil, qui avait officié à la basse dans Pentagram en 2008, n'arrive pas à non plus à imposer de plans réellement pertinents. Le guitariste Mr Diniz essaye de compenser tous ces défauts par une utilisation un peu trop massive de sons fuzz et de flangers qui dégueulent à un point que beaucoup d'entre nous décident de se ruer vers le bar (low cost but high quality) pour oublier car il ne suffit pas de jouer un morceau tribute à Lemmy pour amadouer les amateurs de bon son. Sur un malentendu ça aurait pu marcher. Hélas, la salle de concert ne se remplit à nouveau que pour l'arrivée de Belzebong...
Belzebong
Les 4 membres arrivent sur scène et le batteur donne le tempo dès les premiers riffs, leur set doom sera massif. Les plans de Falony Dude alternent sans cesse entre subtilité et puissance. C'est précis, efficace et groovy. Les deux guitares et la basse imposent également une transe dans laquelle le public n'a aucun mal à rentrer puisqu'il règne une chaleur écrasante dans les anciens bâtiments militaires. On se passe aisément du chant et le côté instrumental de Belzebong ne gâche en rien le plaisir qu'on prend à écouter leur son. Rien ne manque et le groupe met tout le monde d'accord. Cette soirée ne pouvait pas être annulée ! Espérons que les prochains rendez-vous doom ne le seront pas non plus car le 20 mars 2017 on pourra retrouver Conan au Rex et le 5 mai ce sera au tour de Bongzilla de jouer sur les mêmes planches...
(programmation complète de Noiser sur leur page facebook https://www.facebook.com/noiserasso )
Critique écrite le 05 mars 2017 par Vilay
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