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Chronique de concert Soraya Zekalmi + Baloji
Vendredi 22 novembre 2024 : 6660 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Soraya Zekalmi + Baloji
Les goûts de Gand est un festival en plein air à Gand, Belgique. Comme la météo annonce depuis des semaines un ciel ensoleillé suivi de nombreuses averses locales, les organisateurs ont pris la précaution de déplacer les artistes vers des salles de concert.
Le soleil est au rendez-vous et les concerts sont gratuits. Conséquence, je n'ai pas du faire la queue pour me retrouver entassé entre des sardines au centre culturel De Centrale à Gand.
Je crois que les organisateurs possèdent des montres suisses. A seize heures pile, Soraya Zekalmi accompagnée de ses musiciens Marc Bogaert (Sitar et Guitare) , Fabrice Collet (Drums,Tabla et Dholak), Mohammed Al Mokhis (violon) et Ashik Khan (Harmonium, voix) ouvre la série de concerts. Soraya nous présente quelques chansons qu'elle prépare pour son nouvel album.
Elle débute avec hésitation. Un musicien-choriste qui a développé sa voix dans les déserts du Rajasthan couvre la voix de Soraya.
Cette situation s'équilibre à partir de la deuxième chanson. Elle m'emmène dans un voyage musical sur la route de soie qui part du Proche-Orient jusqu'en Inde et le public est conquis par la voix et présence de Soraya aussi bien à l'aise dans les chansons pleines d'émotion que dans les compositions festives.
Deux danseurs palestiniens dansent quelques pas de dabke, une danse folklorique villageoise du Proche-Orient sur une reprise de la chanson Nassam alayana de la chanteuse libanaise Fairuz. Le public se joint à eux et le concert se termine en une grande fête avec la chanson traditionnelle shiki shiki baba dont les origines remontent à ex-empire ottoman.
Un invité: Tim Whelan de groupe britannique TransGlobal Underground d'où est issu la chanteuse Natacha Atlas. Cet été, TranGlobal Underground sera en tournée avec Fanfara Tirana (l'ethno-techno anglaise et une fanfare albanaise). Tim apporte sa touche ethno qui donne toute la modernité aux chants rituels ou profanes.
Quand je compare Soraya Zekalmi dans son style électro-ethnique arabo-hindi à Susheela Raman, je remarque que la source principale de Soraya est l'inde du Nord, tandis que celle de Susheela Raman est l'Inde du Sud, deux styles avec des influences différentes.
Après le concert, la présentatrice nous annonce qu'entre deux concerts, nous avons le temps de prendre des boissons ou déguster de la cuisine du monde durant une demi-heure. Attention, les organisateurs carburent à l'heure suisse. Je passe immédiatement à l'assiette.
Les bananes plantain frites et le saka saka (bouillon de feuilles de manioc) ressemblent à nos frites nationales et nos plats d'épinard. Excellent pour l' appétit.
Le concert de Baloji nous donne l'occasion d'éliminer toutes ces calories.
A peine la trentaine, Baloji a l'expérience de différentes vies par son parcours entre la Belgique et le Congo. Chaque chanson a un style différent qui retrace une épisode de sa vie.
Je remarque que les organisateurs ont pris le soin de déposer une grosse pile de serviettes sur la scène car Baloji et ses musiciens, c'est la musique, le show, l'énergie à cent pourcent. Chaude, chaude, l'ambiance.
Ses pas de danse me rappelle ma jeunesse en Afrique du Sud et les danseurs guerriers zulus.
Je profite pleinement de la musique de Baloji, c'est n'est pas seulement de la rumba, également des influences de Marvin Gaye, des sons de claviers qui font penser à feu Manzarek (The Doors) du funk, de la soul et du post hip-hop
Baloji nous présente son guitariste Dizzy Manjeku, un vétéran qui avec le groupe OK Jazz a largement contribué à faire connaître la musique congolaise dans le monde entier.
Comme Jimmy Hendrick, il joue de la guitare derrière le dos.
Baloji termine son concert avec une foule en extase.
Bonne organisation réglée comme une montre suisse, bonnes musiques du monde, bons goûts de Gand.
Le soleil est au rendez-vous et les concerts sont gratuits. Conséquence, je n'ai pas du faire la queue pour me retrouver entassé entre des sardines au centre culturel De Centrale à Gand.
Je crois que les organisateurs possèdent des montres suisses. A seize heures pile, Soraya Zekalmi accompagnée de ses musiciens Marc Bogaert (Sitar et Guitare) , Fabrice Collet (Drums,Tabla et Dholak), Mohammed Al Mokhis (violon) et Ashik Khan (Harmonium, voix) ouvre la série de concerts. Soraya nous présente quelques chansons qu'elle prépare pour son nouvel album.
Elle débute avec hésitation. Un musicien-choriste qui a développé sa voix dans les déserts du Rajasthan couvre la voix de Soraya.
Cette situation s'équilibre à partir de la deuxième chanson. Elle m'emmène dans un voyage musical sur la route de soie qui part du Proche-Orient jusqu'en Inde et le public est conquis par la voix et présence de Soraya aussi bien à l'aise dans les chansons pleines d'émotion que dans les compositions festives.
Deux danseurs palestiniens dansent quelques pas de dabke, une danse folklorique villageoise du Proche-Orient sur une reprise de la chanson Nassam alayana de la chanteuse libanaise Fairuz. Le public se joint à eux et le concert se termine en une grande fête avec la chanson traditionnelle shiki shiki baba dont les origines remontent à ex-empire ottoman.
Un invité: Tim Whelan de groupe britannique TransGlobal Underground d'où est issu la chanteuse Natacha Atlas. Cet été, TranGlobal Underground sera en tournée avec Fanfara Tirana (l'ethno-techno anglaise et une fanfare albanaise). Tim apporte sa touche ethno qui donne toute la modernité aux chants rituels ou profanes.
Quand je compare Soraya Zekalmi dans son style électro-ethnique arabo-hindi à Susheela Raman, je remarque que la source principale de Soraya est l'inde du Nord, tandis que celle de Susheela Raman est l'Inde du Sud, deux styles avec des influences différentes.
Après le concert, la présentatrice nous annonce qu'entre deux concerts, nous avons le temps de prendre des boissons ou déguster de la cuisine du monde durant une demi-heure. Attention, les organisateurs carburent à l'heure suisse. Je passe immédiatement à l'assiette.
Les bananes plantain frites et le saka saka (bouillon de feuilles de manioc) ressemblent à nos frites nationales et nos plats d'épinard. Excellent pour l' appétit.
Le concert de Baloji nous donne l'occasion d'éliminer toutes ces calories.
A peine la trentaine, Baloji a l'expérience de différentes vies par son parcours entre la Belgique et le Congo. Chaque chanson a un style différent qui retrace une épisode de sa vie.
Je remarque que les organisateurs ont pris le soin de déposer une grosse pile de serviettes sur la scène car Baloji et ses musiciens, c'est la musique, le show, l'énergie à cent pourcent. Chaude, chaude, l'ambiance.
Ses pas de danse me rappelle ma jeunesse en Afrique du Sud et les danseurs guerriers zulus.
Je profite pleinement de la musique de Baloji, c'est n'est pas seulement de la rumba, également des influences de Marvin Gaye, des sons de claviers qui font penser à feu Manzarek (The Doors) du funk, de la soul et du post hip-hop
Baloji nous présente son guitariste Dizzy Manjeku, un vétéran qui avec le groupe OK Jazz a largement contribué à faire connaître la musique congolaise dans le monde entier.
Comme Jimmy Hendrick, il joue de la guitare derrière le dos.
Baloji termine son concert avec une foule en extase.
Bonne organisation réglée comme une montre suisse, bonnes musiques du monde, bons goûts de Gand.
Critique écrite le 28 mai 2013 par Ade
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