Chronique de Concert
Superbravo + Damien Rondo
L'équipe et l'agencement de la salle a évidement bien changé, accueillant où pas mal de bons groupes locaux sont programmés.
Malgré les indications de Pirlouiiit (hélas pas dispo ce soir là pour faire de vraies photos) l'horaire de 19h annoncé et n'est pas celui de la première partie mais juste l'ouverture, heureusement on papotera avec des têtes familières des concerts indé.
La soirée commence avec Damien Rondo qui semble avoir quelques connaissances présentes, pour ma part c'est une découverte sans à priori.
Le dandy avec sa belle moustache et son perfecto est seul avec un synthé, proposant des ritournelles très 80's plutôt accrocheuses, la mise en scène est plutôt minimaliste mais on distingue un univers intéressant.
Petit bémol, pas du tout aimé sa reprise de "Jardin d'hiver" contrairement à ses chansons de son premier EP que j'ai bien apprécié réécouter en écrivant cette chronique.
J'avais raté le premier passage de Superbravo à Marseille, en 2011 au disparu Duke et au regretté festival B-Side, en appartement, et depuis plus rien dans le sud jusqu'à cette tournée, comme le concède Armelle après le concert "c'est compliqué avec ce style".
Armelle Pioline est une des voix francophones qui m'ont le plus emballé dans les années 90-2000 avec son groupe Holden, dont le dernier passage était encore plus lointain, avec une interview en mode fan de..
Elle est depuis ce 4e album "La digue" en duo avec Michel Peteau, elle au clavier et aux maracas , lui à la guitare aux riffs et effets particulièrement inventifs.
Des compositions souvent limpides mais avec des détails et des variations psychédéliques qui se rapproche plus du rock expérimental que de la chanson si formatée.
On voit un duo exigeant mais avec pas mal de décontraction entre les morceaux, comme la blague récurrente de ces derniers jours "on a toujours pas de premier ministre là, je demande tous les soirs...Raymond Barre ?".
Les récents "Faire corps", "La digue" se mélangent avec les titres plus anciens comme ce "Rickenbacker" puissant inspiré des attentats de 2015.
Plus léger, limite disco pop, le étourdissant "Elli" fait danser les curieux venues ce soir, une pépite qui aurait pu être un petit tube si la FM et les plateformes jouaient vraiment le jeu.
Au rappel on retrouve Damien Rondo pour une autre reprise plus convaincante du "Temps de l'amour", il avait d'ailleurs un de ses morceaux clin d'?il à Françoise Hardy.
Pour paraphraser Superbravo sur un de ses titres joués "il n'y a plus foule" (sans que ce soit désert non plus, surtout un jeudi de décembre) mais tout ce petit monde semble avoir passé un excellent moment, une spectatrice ayant même remercié le duo avec des fleurs.
Critique écrite le 21 décembre 2024 par Sami
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