20H30 tapante, The Starliners rentrent sur l'immense scène du Dome. Personnellement, je ne connaissais pas le groupe, mais c'était loin d'être le cas de toutes les adolescentes hystériques qui se trémoussaient dans les premiers rangs scandant le nom de la formation arlésienne.

D'emblée le public semble emballé, il faut dire que le groupe joue "à la maison" comme le répétera sans cesse le chanteur.
De Superbus à Pheonix en passant par U2, les influences du quatuor sont larges. C'est un peu le genre de groupe à la mode dans les cours de collège auprès des adolescentes pré pubères. Des riffs qui se veulent rock étouffaient par une ambiance electro digne du dernier opus de Superbus.

Même si on ne peut pas plaire à tout le monde il faut avouer que pour emballer le public, The Starliners sait comment s'y prendre. Lorsqu'il ne tape plus dans les mains, le Dôme se transforme sur ordre du chanteur en marée de portable.

Il est vrai que comme première partie on a vu pire. Le fait est que pour Superbus, The Starliners était un choix parfait.
Le groupe se retira enfin sous les cris d'hystéries des fans, une demie heure plus tard.

Après une courte pause, l'obscurité envahie la salle pour laisser une minute plus tard la couleur rose flashy emplir le Dôme. Un long rideau se lève en laissant apparaitre la belle Jennifer Ayache dévalant les marches telle une prétendante au titre de Miss France.

Alors que la tournée précédente baignée dans dans un pop rock guimauve maintenant c'est sous l'égide de l'electro rock barbe à papa que le groupe se réfugie. Le premier morceau, "Gogo Dance Show", illustre à merveille ce changement.

A l'image des adolecents que le groupe veut séduire, Superbus cherche encore et toujours son identité. Alors que certain fustigeaient déjà le fait que l'on puisse coller l'étiquette Rock à Superbus, il ne fait aucun doute que cette nouvelle tournée donnera du grain à moudre aux plus médisants. En tout cas cela ne semble pas gêner un public venu en petit nombre, pas plus de 2500 personnes pour une salle qui peut en accueillir facilement me double ce n'est pas ce qu'on peut qualifier de succès.
Surévaluation du groupe ou déception chez les fans de la première heure ? Pas évident de trancher, fort heureusement Superbus ne se cantonne pas à reprendre leur "Lova Lova", single tiré de leur dernier album.

Ce que l'on peut remarquer également, c'est l'utilisation d'une double grosse caisse avec double pédale; chose complètement inutile pour Superbus!

Cependant, le public est au rendez vous! Il danse sous la demande de JEN, qui nous demande de faire un sreaptease. 1H15 de pseudo rock plus tard, la chanteuse entreprend son dernier titre: "apprends moi" puis s'en va. Ce départ précipité montre bien que si rappel il y'a, le groupe se fera un plaisir de revenir sur scène.