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Chronique de concert Takèlaïna
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27253 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Takèlaïna
L'Entrepôte est un bar à tapas ouvert depuis deux mois Boulevard National. Le samedi soir y sont régulièrement organisées des soirées concert. C'est la troisième ce soir et Takèlaïna l'anime.
Takèl (le Loup), c'est François. Elaïna (l'Elfe), c'est Elvira. Ce couple franco-tatare a changé de formule depuis que je les avais vus au Baraki. Ils ont choisi une configuration acoustique à deux (Elvira guitare, violon, chant et François guitare 12 cordes, chant) sans ajout de claviers ni de rythmique contrairement à la dernière fois.
Très peu de monde en début de soirée lorsque retentissent les premières notes d'un morceau instrumental (Elvira au violon). La mélodie est magnifique, le son des cordes limpide. Ils enchaînent avec L'Enfance En Retard. La voix d'Elvira est plus claire qu'il y a deux mois. Gange et Laissez Passer Les Femmes ne sont pas mal non plus, mais j'ai un faible pour ce merveilleux titre découvert sur leur espace.
J'en découvre d'autres ce soir, notamment deux chansons chantées en russe et Marseille où ma ville est présentée comme le centre du monde (ça me va) et où l'on apprend que c'est le Mistral qui fait tourner la Terre. Beaucoup de clins d'il dans les paroles de cette chanson tout comme dans la suivante :
On descend d'un singe, d'un songe, on ne sait pas... Mais les cowboys descendent toujours des Indiens. Est-ce un jeu ?
Malgré la configuration acoustique, leurs titres beaucoup plus rythmés sont des réussites. Cette fois-ci, ils n'ont pas leur ordinateur avec Emmanuel et Dimitri qui donnent le rythme mais Everything Is Nothing sonne tout de même assez rock'n roll.
C'est la pause. Je reprends un verre de l'excellent ponch pour accompagner mes tapas. La deuxième partie reprend avec deux reprises du film O'Brother dont A Man Of Constant Sorrow. La terrasse du bar commence à se remplir, le match OM - Toulouse étant terminé. Du coup, François et Elvira décident de rejouer certains morceaux (leurs meilleurs) mais ont la bonne idée de changer les versions. Ainsi musclent-ils Laissez Passer Les Femmes ou Happy Birthday pour le plus grand bonheur des habitués du bar dont certains se mettent à danser.
Le volet politique n'est pas absent avec Avé César Kozy, une chanson sur les problèmes rencontrés par les couples lors des mariages mixtes depuis la loi Hortefeux.
Deuxième pause. Un buf s'organise. Un client court chez lui pour chercher sa (superbe !!) guitare avec accordage automatique intégré et la prête à un nommé Frédéric qui s'avèrera excellent. François prête sa 12 cordes à un pote à lui, Eric. Rolling On The River résonne dans l'Entrepôte, Neil Young ou les Beatles sont aussi de la fête. Difficile de caser plus de deux musiciens entre le comptoir du bar et la porte, alors François se contente du chant. Il en profite pour montrer qu'il est aussi à l'aise pour interpréter du "faux" reggae, du rock'n roll ou du blues. Je ne sais pas s'il a fini par récupérer une guitare mais Eric et Frédéric se cramponnaient au manche de la leur quand j'ai quitté les lieux à une heure du matin.
Belle soirée qui m'a permis de mieux apprécier le duo Takèlaïna dans leur nouvelle formule acoustique et de découvrir un nouveau lieu tenu par des gens charmants (des progrès à faire toutefois dans les bruits de vaisselle pendant la prestation des musiciens).
Takèl (le Loup), c'est François. Elaïna (l'Elfe), c'est Elvira. Ce couple franco-tatare a changé de formule depuis que je les avais vus au Baraki. Ils ont choisi une configuration acoustique à deux (Elvira guitare, violon, chant et François guitare 12 cordes, chant) sans ajout de claviers ni de rythmique contrairement à la dernière fois.
Très peu de monde en début de soirée lorsque retentissent les premières notes d'un morceau instrumental (Elvira au violon). La mélodie est magnifique, le son des cordes limpide. Ils enchaînent avec L'Enfance En Retard. La voix d'Elvira est plus claire qu'il y a deux mois. Gange et Laissez Passer Les Femmes ne sont pas mal non plus, mais j'ai un faible pour ce merveilleux titre découvert sur leur espace.
J'en découvre d'autres ce soir, notamment deux chansons chantées en russe et Marseille où ma ville est présentée comme le centre du monde (ça me va) et où l'on apprend que c'est le Mistral qui fait tourner la Terre. Beaucoup de clins d'il dans les paroles de cette chanson tout comme dans la suivante :
On descend d'un singe, d'un songe, on ne sait pas... Mais les cowboys descendent toujours des Indiens. Est-ce un jeu ?
Malgré la configuration acoustique, leurs titres beaucoup plus rythmés sont des réussites. Cette fois-ci, ils n'ont pas leur ordinateur avec Emmanuel et Dimitri qui donnent le rythme mais Everything Is Nothing sonne tout de même assez rock'n roll.
C'est la pause. Je reprends un verre de l'excellent ponch pour accompagner mes tapas. La deuxième partie reprend avec deux reprises du film O'Brother dont A Man Of Constant Sorrow. La terrasse du bar commence à se remplir, le match OM - Toulouse étant terminé. Du coup, François et Elvira décident de rejouer certains morceaux (leurs meilleurs) mais ont la bonne idée de changer les versions. Ainsi musclent-ils Laissez Passer Les Femmes ou Happy Birthday pour le plus grand bonheur des habitués du bar dont certains se mettent à danser.
Le volet politique n'est pas absent avec Avé César Kozy, une chanson sur les problèmes rencontrés par les couples lors des mariages mixtes depuis la loi Hortefeux.
Deuxième pause. Un buf s'organise. Un client court chez lui pour chercher sa (superbe !!) guitare avec accordage automatique intégré et la prête à un nommé Frédéric qui s'avèrera excellent. François prête sa 12 cordes à un pote à lui, Eric. Rolling On The River résonne dans l'Entrepôte, Neil Young ou les Beatles sont aussi de la fête. Difficile de caser plus de deux musiciens entre le comptoir du bar et la porte, alors François se contente du chant. Il en profite pour montrer qu'il est aussi à l'aise pour interpréter du "faux" reggae, du rock'n roll ou du blues. Je ne sais pas s'il a fini par récupérer une guitare mais Eric et Frédéric se cramponnaient au manche de la leur quand j'ai quitté les lieux à une heure du matin.
Belle soirée qui m'a permis de mieux apprécier le duo Takèlaïna dans leur nouvelle formule acoustique et de découvrir un nouveau lieu tenu par des gens charmants (des progrès à faire toutefois dans les bruits de vaisselle pendant la prestation des musiciens).
Critique écrite le 05 mai 2009 par Mcyavell
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