Chronique de Concert
Technicolor Hobo
Si j'ai mis si longtemps à sortir cette chronique c'est que j'en avais 2 en retard. Celle de David Lafore & Gildas Etevenard à la maiiiison (que je viens de finir) et celle de Petite Raoul + Tante Hortense du côté de l'Estaque (que j'essaie toujours de refiler à Luciiiie).
Cela faisait un moment que je voulais revoir Technicolor Hobo (dont le showcase au Lollipop Music Store il y a un an m'avait fait une piqure de rappel) et cela faisait un moment que je voulais découvrir ce Club 27 (ex Afriki Djigui Theatri) dans lequel je n'avais jamais mis les pieds et qui programme un grand nombre de concert et jam blues, jazz, rock ...
Entrée discrète sur le rue d'Anvers, avec un espèce de sas d'entrée, qui débouche sur une belle petite salle avec un bar tout de suite à gauche en rentrant et quelques tables pour grignoter, et un salle qui s'élargit dans le fond. La salle me fait tout de suite penser au JAM, en plus spacieux et et lumineux, et ce d'autant plus qu'une bonne partie des habitués du JAM semble semble avoir désormais élu domicile ici.
Arrivé un peu tard je me dis que je suis certainement arrivé pour le bouquet final. Sur scène, de gauche à droite Christophe (clarinette basse), Patrick (guitare / chant), Jean-Christian (batterie) et Fabien (contrebasse) sont en train de finir Medication. Dans la salle pas mal de têtes connues que je croise au Lollipop et même une croisée récemment chez moiiii.
Je ne sais pas à quelle heure le concert a commencé mais finalement on n'en est pas au bouquet final (la setlist m'apprendra que nous n'en étions qu'à la moitié). Ce sont juste que les morceaux sont longs car ils n'hésitent pas à les faire durer avec de superbes instrumentaux pendant lesquels on peut se rendre compte du talent de chacun (moins facile sur le format court / pop d'autres groupes comme Pleasures par exemple).
Svet qui revient de Grenoble arrive à son tour (je ne suis pas le dernier!) et nous pouvons partager ce beau moment. Car même si pendant les concerts je suis assez seul et d'une certaine façon concentré (car un peu ailleurs), le fait de le partager avec quelqu'un (et qui plus est avec celle avec qui ma vie a pris autant de sens) me le fait apprécier infiniment plus.
Je m'assieds par terre au milieu avec d'autres ... au plafond ses chandeliers. Sur la droite à côté de la 1664 de Fabien, une vierge, un peu plus haut une tête de mort. Svet est restée près du bar. La suite 1h de concert planant et prenant avec des morceaux tirées de leurs 3 albums. Pas mal de Meet me at the station, un peu moins de Anthems for the lost (le seul que j'ai au final), et du tout dernier Are You where you Want To Be ? sorti uniquement en numérique ...
Et peut être quelques nouveaux déjà dans le lot : Amour & psyche, So obvious, Now I'm seeing, Normal life, Seven days, Strange blues, Lavender so blue, That's no lie, Whose turn on top, Renascence man.
Je ferme les yeux et j'ai l'impression de retrouver les immenses Tanger ou encore Jack the Ripper .. Magnifiques instrumentaux, jazz mais quand même bien rock (le morceau nous amenant clairement dans une direction donnée).
La clarinette de Christophe et la basse de Fabien posent une ambiance un rien inquiétante, la batterie Jean-Christian nous rassure et nous entraine ... pendant que la guitare de Patrick ose aller flirter du côté de Pink Floyd ou Peter Frampton (du moins du ce que je crois m'en souvenir) ...
Y a pas à dire je me régale. Le chant et surtout le jeu de scène de Patrick, que je trouve parfois un peu too much au sein de Pleasures est ce soir parfait. Les morceaux semblent ne jamais vouloir finir, pour notre plus grand plaisir. J'ai appuyé sur " rec " sur mon téléphone .. malheureusement comme toutes les dernières fois seule une vingtaine de minutes (celle que je re-écoute en écrivant ces lignes) sera mp3isée ...
Je ne sais pas si le groupe ira jusqu'à la fin de sa longue set list mais au bout d'une heure (pour moi) je crois me souvenir qu'on leur fera signe qu'il faut arrêter (par rapport au voisinage). Nous finirons au bar (pas mauvaise la sangria) près des boites de bonbons (faudra se méfier si on vient avec les enfants une prochaine fois), à discuter un peut avec les héros de la soirée et de leur projet de sortie (physique) de best of ...
Je ne sais pas pour quand ce sera en attendant si je peux choper celui qui me manque ça sera sympa. Et ce qui est sûr c'est que je n'attendrai pas un an pour les revoir, ni pour revenir au Club 27 d'ailleurs !
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Critique écrite le 16 octobre 2022 par Pirlouiiiit
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