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Chronique de concert The Butterfly Effect, Mammal and Junto
Vendredi 27 décembre 2024 : 6823 concerts, 27255 chroniques de concert, 5421 critiques d'album.
Chronique de Concert
The Butterfly Effect, Mammal and Junto
De retour au Annandale Hotel en ce vendredi soir pour une soirée tout simplement ENORME !!!
Ce soir l'affiche est tenue par I'm a goats, un groupe absolument inconnu au bataillon, et pour cause, il s'agit d'une supercherie absolument géniale ! En effet, le groupe The Butterfly Effect qui cartonne en Australie depuis plusieurs mois et qui est de ce fait habitué à jouer devant plusieurs milliers de personnes, a décidé de jouer dans une salle un peu plus intimiste, temple de la scène alternative de Sydney et de l'Australie en générale.
Mais comment faire pour jouer dans une salle qui ne peut contenir que 200 ou 300 personnes sans que ce ne soit "Sold Out" 6 mois auparavant ? C'est très simple, il suffit de faire une vieille feinte. Leur dernier album, (au demeurant absolument excellent), s'intitule IMAGO, on ajoute un petit "ats", ça nous donne donc I'M A GOats, que l'ont peut traduire grosso modo par "Je deviens chèvre", et le tour est joué !
Les fans se donnent le mot et quelques mélomanes à l'oreille bien pendue réussissent à choper l'info. Résultat, un concert d'anthologie dans un Annandale plein à craqué, avec les derniers tickets vendus sur place quelques instants avant le début du concert. Mais assez parler sémantique, commençons par le commencement.
Quand j'arrive sur place, le groupe de "Néo-métal-Hip-Hop-funky-punk", Mammal est déjà en train d'envoyé du gros, du très gros même.
Ce combo -composé par d'une guitare tranchante, Pete Williamson, d'une basse qui tabasse, Nick Adams, d'un batteur qui tape fort, Zane Rosanoski, et d'un chanteur vraiment très très bon, Ezekiel Ox- est tout simplement excellent.
Moi, tout de suite, je pense à Snot, référence absolue du genre, notamment pour le côté funky-punk de la guitare, les gros slaps du bassiste et le mélange "rap-gueulante" d'Ezekiel. Bon bien entendu ce dernier n'est pas encore au niveau du regretté Lynn Strait, mais quand même il se défend le bougre !
Malheureusement, je suis arrivé un peu tard, et je n'ai pu assister qu'aux deux derniers morceaux, présents sur le 5-titres éponyme (Mammal) tout fraîchement enregistré, à savoir l'excellent Think et le sur-puissant Hell Yeah, que l'on peut également écouter ici ou là.
Du coup, je vais devoir suivre un peu l'actualité de ces 4 gars de Melbourne et guetter leur retour sur Sydney. Je regrette juste de ne pas avoir eu le temps de prendre plus de photos. Entre mon arrivée tardive et mes "Hell YEAHHHH !!!", à m'arracher les cordes vocales, je n'ai pu prendre qu'une petite quinzaine de clichés très moyen. En plus, j'ai raté le premier morceau du maxi que j'écoute en boucle depuis : New Breed Judas. Damned it !
S'en suit une pause de 15-20 minutes, dont nous profitons aigrement pour aller se faire mal au foie au "Mc Rubbish" qui se trouve juste en face du Annandale. Et quand nous revenons, le groupe Junto a déjà commencé son set.
Là, on est plus dans le néo psychédélique savamment distillé par les Mammal mais plus dans le bon vieux métal un peu mou, ou le "hard-art rock" comme ils se définissent eux-même, avec la voix de Kane Sarich tout en douceur.
Malheureusement, je dois dire que j'accroche beaucoup moins. Disons qu'après la prestation des mammifères sur-excités et avant la tête d'affiche, au combien attendu par tout le monde, le son un peu mouligasse des Junto ne se prête pas vraiment à la salle du Annandale. On pense à Deftones, d'autant que le grateux Joseph Tabua a un petit air de Stephen Carpenter. Mais bon, même si son jeu est plutôt sympa, la voix lancinante de Kane est assez vite lassante et on se languit de passer aux choses sérieuses.
Heureusement, il ne s'en faudra pas de longtemps, car après un changement de plateau assez rapide, les "I'M A GOats" débarquent enfin sur scène.
Et autant, je n'avais pas trop aimé le clip du single Slow Descent (que l'on peut voir ici et là), autant j'accroche dès la première note de guitare de Kurt "Puddles" Goedhart, sur Gone il me semble.
Le son est tout simplement excellent. La voix de Clint Boge se prête vraiment bien à ce métal atmosphérique sur-puissant.
L'ambiance est vraiment au rendez-vous car la salle est exclusivement remplie de fans. Mais fort heureusement, leurs fans ressemblent plus à ceux de Tool qu'à ceux de Kyo.
Je ne sais trop quoi dire, si ce n'est que je me régale, j'en prend plein les oreilles et je kiffe. Par chance, j'ai trouvé une vieille boîte de boules Qiès qui traînait chez moi avant de venir, et je peux apprécier de vivre mon concert à la Pirlouiiiit, la tête collée à la baffle, complètement médusé par le jeu de scène et l'énergie dégagée par Kurt et Clint. Je vais rester comme ça pendant presque les ¾ du concert tout devant, à prendre près de 200 photos. Un vrai moment hors du temps.
Je me souviens avoir particulièrement apprécier le morceau Aisles of White que je retourne écouter au moins une fois par jour sur myspace. J'ai beaucoup aimé également le moment où Clint a remercié le public pour être venu soutenir un petit groupe local, connu de personne.
L'idée en elle-même me plait beaucoup. J'avais entendu parlé de truc similaire à propos des gars de Radiohead qui s'amusent à faire de temps en temps des concerts incognito comme ça. Mais, c'est définitivement quelquechose que j'aimerais voir plus souvent. Ca m'aurait permis par exemple de voir une énième fois John Butler la semaine dernière, car malheureusement, c'était sold-out deux mois avant sa venue au Enmore Theater de Sydney.
Ca enchaîne bien, les phases bourrines alternent avec les parties plus mélodiques et la voix de Clint s'accorde vraiment à merveille avec ces différentes phases...
Finalement, je prend un peu de recul, je m'en vais rejoindre Alex, mon guide pour cette soirée d'anthologie, au moment où les papillons jouent l'un de ses morceaux préférés Slow Descent, justement. On sirote une énième "Coopers Pale Ale" avant de déguster une superbe reprise de The Police, à savoir Message in a bottle, que je ne reconnais pas tout de suite. Alex me lache un "Tu aimes The Police ?!?", j'opine du chef, et lui de rétorquer "Tu vas encore plus aimé dans 30 secondes...". Le son monte petit à petit au moment du mythique "Sending an SOS... I send an SOS to the world" avant d'exploser dans un final proprement hallucinant.
Encore une bonne soirée au Annandale Hotel, qui m'aura permis de découvrir encore 2 très très bons groupes australiens, à découvrir absolument...
Sites internet :
Mammal : www.mammaltheband.com , www.myspace.com/mammaltheband et www.purevolume.com/mammal
Junto : www.junto.com.au et www.myspace.com/juntomusic
The Butterfly Effect : www.thebutterflyeffect.com.au et www.myspace.com/thebutterflyeffectau
Ce soir l'affiche est tenue par I'm a goats, un groupe absolument inconnu au bataillon, et pour cause, il s'agit d'une supercherie absolument géniale ! En effet, le groupe The Butterfly Effect qui cartonne en Australie depuis plusieurs mois et qui est de ce fait habitué à jouer devant plusieurs milliers de personnes, a décidé de jouer dans une salle un peu plus intimiste, temple de la scène alternative de Sydney et de l'Australie en générale.
Mais comment faire pour jouer dans une salle qui ne peut contenir que 200 ou 300 personnes sans que ce ne soit "Sold Out" 6 mois auparavant ? C'est très simple, il suffit de faire une vieille feinte. Leur dernier album, (au demeurant absolument excellent), s'intitule IMAGO, on ajoute un petit "ats", ça nous donne donc I'M A GOats, que l'ont peut traduire grosso modo par "Je deviens chèvre", et le tour est joué !
Les fans se donnent le mot et quelques mélomanes à l'oreille bien pendue réussissent à choper l'info. Résultat, un concert d'anthologie dans un Annandale plein à craqué, avec les derniers tickets vendus sur place quelques instants avant le début du concert. Mais assez parler sémantique, commençons par le commencement.
Quand j'arrive sur place, le groupe de "Néo-métal-Hip-Hop-funky-punk", Mammal est déjà en train d'envoyé du gros, du très gros même.
Ce combo -composé par d'une guitare tranchante, Pete Williamson, d'une basse qui tabasse, Nick Adams, d'un batteur qui tape fort, Zane Rosanoski, et d'un chanteur vraiment très très bon, Ezekiel Ox- est tout simplement excellent.
Moi, tout de suite, je pense à Snot, référence absolue du genre, notamment pour le côté funky-punk de la guitare, les gros slaps du bassiste et le mélange "rap-gueulante" d'Ezekiel. Bon bien entendu ce dernier n'est pas encore au niveau du regretté Lynn Strait, mais quand même il se défend le bougre !
Malheureusement, je suis arrivé un peu tard, et je n'ai pu assister qu'aux deux derniers morceaux, présents sur le 5-titres éponyme (Mammal) tout fraîchement enregistré, à savoir l'excellent Think et le sur-puissant Hell Yeah, que l'on peut également écouter ici ou là.
Du coup, je vais devoir suivre un peu l'actualité de ces 4 gars de Melbourne et guetter leur retour sur Sydney. Je regrette juste de ne pas avoir eu le temps de prendre plus de photos. Entre mon arrivée tardive et mes "Hell YEAHHHH !!!", à m'arracher les cordes vocales, je n'ai pu prendre qu'une petite quinzaine de clichés très moyen. En plus, j'ai raté le premier morceau du maxi que j'écoute en boucle depuis : New Breed Judas. Damned it !
S'en suit une pause de 15-20 minutes, dont nous profitons aigrement pour aller se faire mal au foie au "Mc Rubbish" qui se trouve juste en face du Annandale. Et quand nous revenons, le groupe Junto a déjà commencé son set.
Là, on est plus dans le néo psychédélique savamment distillé par les Mammal mais plus dans le bon vieux métal un peu mou, ou le "hard-art rock" comme ils se définissent eux-même, avec la voix de Kane Sarich tout en douceur.
Malheureusement, je dois dire que j'accroche beaucoup moins. Disons qu'après la prestation des mammifères sur-excités et avant la tête d'affiche, au combien attendu par tout le monde, le son un peu mouligasse des Junto ne se prête pas vraiment à la salle du Annandale. On pense à Deftones, d'autant que le grateux Joseph Tabua a un petit air de Stephen Carpenter. Mais bon, même si son jeu est plutôt sympa, la voix lancinante de Kane est assez vite lassante et on se languit de passer aux choses sérieuses.
Heureusement, il ne s'en faudra pas de longtemps, car après un changement de plateau assez rapide, les "I'M A GOats" débarquent enfin sur scène.
Et autant, je n'avais pas trop aimé le clip du single Slow Descent (que l'on peut voir ici et là), autant j'accroche dès la première note de guitare de Kurt "Puddles" Goedhart, sur Gone il me semble.
Le son est tout simplement excellent. La voix de Clint Boge se prête vraiment bien à ce métal atmosphérique sur-puissant.
L'ambiance est vraiment au rendez-vous car la salle est exclusivement remplie de fans. Mais fort heureusement, leurs fans ressemblent plus à ceux de Tool qu'à ceux de Kyo.
Je ne sais trop quoi dire, si ce n'est que je me régale, j'en prend plein les oreilles et je kiffe. Par chance, j'ai trouvé une vieille boîte de boules Qiès qui traînait chez moi avant de venir, et je peux apprécier de vivre mon concert à la Pirlouiiiit, la tête collée à la baffle, complètement médusé par le jeu de scène et l'énergie dégagée par Kurt et Clint. Je vais rester comme ça pendant presque les ¾ du concert tout devant, à prendre près de 200 photos. Un vrai moment hors du temps.
Je me souviens avoir particulièrement apprécier le morceau Aisles of White que je retourne écouter au moins une fois par jour sur myspace. J'ai beaucoup aimé également le moment où Clint a remercié le public pour être venu soutenir un petit groupe local, connu de personne.
L'idée en elle-même me plait beaucoup. J'avais entendu parlé de truc similaire à propos des gars de Radiohead qui s'amusent à faire de temps en temps des concerts incognito comme ça. Mais, c'est définitivement quelquechose que j'aimerais voir plus souvent. Ca m'aurait permis par exemple de voir une énième fois John Butler la semaine dernière, car malheureusement, c'était sold-out deux mois avant sa venue au Enmore Theater de Sydney.
Ca enchaîne bien, les phases bourrines alternent avec les parties plus mélodiques et la voix de Clint s'accorde vraiment à merveille avec ces différentes phases...
Finalement, je prend un peu de recul, je m'en vais rejoindre Alex, mon guide pour cette soirée d'anthologie, au moment où les papillons jouent l'un de ses morceaux préférés Slow Descent, justement. On sirote une énième "Coopers Pale Ale" avant de déguster une superbe reprise de The Police, à savoir Message in a bottle, que je ne reconnais pas tout de suite. Alex me lache un "Tu aimes The Police ?!?", j'opine du chef, et lui de rétorquer "Tu vas encore plus aimé dans 30 secondes...". Le son monte petit à petit au moment du mythique "Sending an SOS... I send an SOS to the world" avant d'exploser dans un final proprement hallucinant.
Encore une bonne soirée au Annandale Hotel, qui m'aura permis de découvrir encore 2 très très bons groupes australiens, à découvrir absolument...
Sites internet :
Mammal : www.mammaltheband.com , www.myspace.com/mammaltheband et www.purevolume.com/mammal
Junto : www.junto.com.au et www.myspace.com/juntomusic
The Butterfly Effect : www.thebutterflyeffect.com.au et www.myspace.com/thebutterflyeffectau
Critique écrite le 09 décembre 2006 par Edd Dazuntski