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Chronique de concert the Cactus Blossoms + Dwight Yoakam (Lincoln Center Outof Doors)
Jeudi 26 décembre 2024 : 6828 concerts, 27255 chroniques de concert, 5421 critiques d'album.
Chronique de Concert
the Cactus Blossoms + Dwight Yoakam (Lincoln Center Outof Doors)
Vendredi après le tres beau concert de Nicole Atkins au Rubin Museum of Art j'ai fait part de mon envie d'avoir quelques conseils concernant les concerts à venir. Et c'est donc que le lendemain Nancy a attiré mon attention sur ce qui se passait du coté du Lincoln Center ! Tout l'été celui ci investit en effet le Damrosch Park pour sa serie Lincoln out or doors. Ce soir le thème est Americana avec 2 artistes que je ne connais pas encore : the Cactus Blossom (ceux dont m'a parlé Nancy qui elle même tenait le tuyau de Nicole), et en tête d'affiche Dwight Yoakam dont je ne connaissais pas l'existence jusqu'à cette fin d'après midi.
J'arrive juste avant 19h (ici il est en effet rarissime que les concerts ne commencent pas à l'heure annoncée !) et voit que fort heureusement il reste de la place ; il s'agit d'un concert en configuration assise ce qui vu l'age moyen du public est une bonne chose je dirais. En tout cas après avoir fait un tour devant je suis moi aussi bien content de m'asseoir un peu avec tout ce que j'ai dans les jambes depuis ce matin ! Je retrouve dAve et Nancy juste avant que les Cactus Blossoms montent sur scène après la brève intro de la personne en charge de cette série de concert, puis celle de l'organisateur de l'Amercianafest qui aura lieu à la rentrée à Nashville, et qui s'est occupé de la programmation de ce soir.
Jack Torrey et Page Burkum les deux frères à l'origine du groupes sont accompagnés par un contrebassiste, un batteur et un autre guitariste. Nancy m'a présenté le groupe en les comparant aux Everly Brothers mais ça ne m'aide pas car je ne les connais que de nom, en plus country. Et en effet ce fut country, une country intemporelle, délicate et un peu triste qu'il m'a fallu un peu de temps (quelques morceaux) à apprivoiser. Il faut dire que sur scène le groupe ne fait pas de vague. Chacun reste derrière son micro quasi immobile et chante et/ou joue.
Par contre dans le public certains anciens se sont levés et on commencé à danser. Entre les morceaux l'un ou l'autre des frères s'adresse au public "Beau temps n'est ce pas ? parfait pour un paquet de chansons tristes" ... le ton est donnée. Pas mal de chansons assez calmes mais quelques unes un peu plus enlevées qui donnent vraiment envie de se trémousser. Impossible de savoir si ce sont uniquement des compositions ou si il y a des reprises au milieu, mais ce qui est sûr c'est qu'elles sonnent toutes comme des classiques du genre.
Je retiens un ou deux titres au passage comme ce Stoplight Kisses (qui ouvre leur album que j'aurais du aller acheter au stand merchandising - j'ai papoter pendant le changement de set et après je suis parti trop vite). Beaucoup aimé aussi cette chanson d'amour où l'un des chanteurs tiiiiiiiiire le me mot "looooooove" (il doit s'agir de Queen of them all) ... sans bronché une fois de plus. Je crois que c'est aussi sur celle ci que j'ai trouvé que sa voix me faisait un peu penser à celle de Vic Chesnutt. Il finiront leur set par une reprise des Kinks (Who'll be the next in line ?). Très chouette souvenir, du coup pris de regret de ne pas être passé par le stand merch' j'ai commandé le disque.
La pause passera assez vite puisque je serai en compagnie de Nancy et dAve à essayer de convaincre ce dernier de m'inviter à la prochaine répète de Frozen Falls (histoire d'écrire une suite à cette chronique) ; je serai même surpris par le début du concert de Dwight Yoakam que tout le monde avait l'air de connaitre ce soir.
Wikipedia m'apprend a posteriori qu'il est non seulement "chanteur et compositeur de musique country" mais aussi "acteur, producteur, réalisateur et scénariste", que sa musique est " à la fois du honky tonk (influence Buck Owens) et également du rock'n'roll (tendance Elvis Presley)". Et pour l'anecdote (même si il manque la référence sur wikipedia) il est "surnommé The original tight jean singer, faisant référence à ses jeans portés extrêmement serrés". C'est vrai que lorsque je l'ai vu débarqué avec son chapeau de cow-boy, accompagné de musiciens coiffés de chapeaux ou vêtus de vestes brillantes j'ai eu un peu peur.
Plus difficile d'atteindre le pied de la scène car beaucoup de monde s'est levé. Là haut Dwight enchaine ses morceaux sans trop tchatcher entre ceux ci. De temps en temps il se retourne vers le batteur ou execute quelques mouvements de hanche. Pas hyper communicatif mais il fera quand même quelques blagues notamment sur sa présence dans un lieu d'ordinaire plutôt réservé à la danse. Dans le public beaucoup connaissaient les paroles, plus difficiles à comprendre qu'avec les Cactus Blossoms, ne serait ce qu'à cause du volume des instruments.
Essentiellement des compositions, mais aussi quelques reprises ou hommages (je n'ai pas retenu le nom de ce chanteur décédé récemment). Devant rejoindre Svet du côté de Brooklyn je partirai avant la fin de son set (pendant la chanson qui parle de Marijuana), bien content de ce petit bain d'Americana qui a encore de beaux jours devant soit !
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Critique écrite le 15 août 2016 par Pirlouiiiit
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