Chronique de Concert
THE CORRS + Myslovitz
Ensuite THE CORRS se fait longtemps attendre. Dès l'extinction des feux, on se surprend à voir une fosse à dimension humaine où l'on peut respirer convenablement sans se faire mettre en pièce contre les barrières (c'est rare à Bercy).
Petite intro en clavier-batterie, suivie de l'entrée de James avant le lever de rideau qui voit le groupe accompagné de 4 autres musiciens. Petit hic : Caroline n'est pas là. Ca commence assez mal sur HUMDURM (je crois, mais j'ai un peu zappé certains noms de titres, désolé).où les vocaux sont inaudibles (le son sera bien vite rétabli). Andrea est superbe, vêtue de noir et maquillée en vert, tantôt souriante, tantôt en train de pleurer. Sharon aussi est magnifique, même si elle affiche une attitude plus sobre. "Bonsoir Paris" et c'est parti pour ONLY WHEN I SLEEP et CONFIDENCE FOR QUIET (là encore je suis pas sur). Andrea tente de parler en français puis s'excuse avant de poursuivre dans sa langue natale : douce et sincère, elle se montre désolée de l'absence d'une des sœurs qui attendrait un évènement heureux. WHAT CAN I DO (joli solo de guitare de la part de James qui assure à la fois guitare clavier et piano) et le show commence vraiment sur FORGIVEN NOT FORGOTTEN où la mélancolie prend le dessus. Ca se réveille ensuite sur ANGEL en lumière orange et l'hystérie se fait sentir. RUNAWAY ensuite fait verser quelques larmes puis l'heure est au instrumentaux (je crois que c'était TOSS THE FEATHERS et CARROE JIG) : tout le monde danse dans la fosse, cependant les gradins restent stoïques. Petit discours puis BORROWED HEAVEN est envoyée dans toute sa splendeur ; James se lâche sur un gros tambour et le morceau s'éternise un peu, laissant la foule valser. La scène est laissée à Sharon qui s'assoie pour interpréter en solo TIME ENOUGH FOR TEARS. Son niveau vocal est impressionnant ("vous êtes magnifiques"). Ca suit de deux ballades : QUEEN OF HOLLYWOOD (grand écran d'étoile et de paillettes en fond de scène) et LONG NIGHT, le tout est couronné par la reprise de Ryan Adams WHEN THE STARS GO BLUE.
RADIO décevra un peu dans sa version acoustique, quoique pleine d'émotion, ça manque un peu de punch. Ce qui n'est pas le cas de SUMMER SUNSHINE, réussie dans toute sa splendeur. On sent la fin arriver sur SO YOUNG ou le groupe laisse la foule reprendre le refrain. Sur I NEVER LOVED YOU ANYWAY (joli tambour à paillette), Andrea se la joue petite fille provocante et remarquablement sexy. Le premier final est prévisible sur GOOD BYE.
Ils mettent pas mal de temps à revenir pour BREATHLESS, sublimement jouée ; ce hit va faire vibrer bien encore des fans. Pour finir, on a droit à un dernier instrumental assez long.
C'est un peu juste comme rappel, on en redemande encore mais en vain. Les lumières se rallument pendant que la musique de LOUGH ERIN SHORE est diffusée (on l'aurait préféré en vrai).
Bref, un concert magnifique : 1h50 malgré un début un peu fade et pas vraiment spectaculaire. Un groupe très en forme, des éclairages et des décors très beaux. On regrette que certains morceaux assez forts aient été zappés (give me a reason, would you be, irresistible, one night, hideway, even if, no pore cry ....) mais la soirée était quand même loin d'être perdue.
Critique écrite le 18 octobre 2004 par Lord Panzer
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