Chronique de Concert
The Cure (The Cure Lost World Tour 2022)
Ce dimanche 13 novembre 2022, on est allés voir les Cure à Toulouse avec ma meuf. Oui, moi je dis les "Cure" et pas "The Cure" parce que je suis pas du tout un puriste. Et puis je suis pas non plus un curiste, d'ailleurs : jamais eu de période dépressif, fringué en noir, solitaire et angoissé par la vie, pas plus aujourd'hui que quand j'étais ado, alors je vais pas faire semblant pour faire mon malin. Non, moi les Cure, j'étais pas trop dedans : la fameuse trilogie "Pornography" & Cie n'est pas passée par moi, je l'avoue. Je préférais les Housemartins, par exemple, et je précise que ça n'a pas changé. Je me souviens même qu'en 86-87, en pleine curemania dans les rues de Clermont-Ferrand, on s'amusait à compter les clones de Robert Smith avec les copains : le premier qui en voyait un marquait un point, c'était assez drôle comme jeu. Des fois on pouvait gagner plusieurs points d'un coup parce que les mecs se baladaient en bande et ils avaient tous la même dégaine, du coup quand on repérait un robertsmith au loin, on chopait les autres derrière et bingo, 4-0 dans ta face ! Bref, ce dimanche 13 novembre 2022, c'était la première fois qu'on allait voir les Cure alors que merde, j'ai jamais vu les Housemartins.
Faut dire : j'y serais surement pas allé tout seul, mais il se trouve que ma meuf, les Cure, elle adore. Elle, pour le coup, on peut dire qu'elle en a rien à foutre des Housemartins, c'est clair. Mais avec Cure, ça rigole pas. Fringuée/maquillée en noir et tout ce qui va avec : c'est tout elle, depuis le lycée, walkman vissé sur les oreilles et la voix de Robert Smith pour seule compagnie. Vous pouvez en déduire qu'on se ressemble pas vraiment et vous aurez raison, mais c'est ma meuf, et je suis son mec. Housemartins vs Cure, voilà, c'est ça le topo. Et donc, on s'est offert les Cure à Toulouse, et pour nous c'était un évènement. D'abord parce que les concerts dans les Zéniths, c'est pas vraiment notre truc : trop grand, plein d'entrées différentes, un parking de malade, des barrières partout, ça grouille de monde, on se sent pas chez soi. Et puis il y a la route : un peu plus de 3 heures pour venir d'Aurillac, et pareil pour rentrer, après le concert. En plus c'était un dimanche soir, pas génial comme date. Et la bagnole qui déconne depuis deux mois, obligés de taxer la Scenic de ma mère... Oui, je sais bien, je fais des digressions pas super indispensables, mais c'est pour situer le contexte. Mon côté "journaliste de terrain" qui s'exprime, quoi. Et aussi parce que faut bien remplir des lignes, sinon ça risque d'être un peu frugal comme compte-rendu. Puisque je suis incapable de réciter la set-list (je connais pas tous les titres), que je suis pas assez bon en anglais pour comprendre les blagues du chanteur, et que je sais pas comment s'appelle le mec aux claviers à droite (et en plus je m'en fous un peu), je suis obligé de compenser avec d'autres trucs concrets qui demandent pas une énorme connaissance du sujet.
Pour le contexte, toujours : on a eu un putain de ralentissement sur l'autoroute, à cause d'un accident, qui nous a fait perdre quasiment une heure et ça c'est tout à fait le genre de contretemps pénible qui me fout le stress. Ma meuf (appelons-là Audrey, puisque c'est son nom), Audrey donc, qui conduisait (elle conduit mieux que moi) reste toujours très zen dans ces situations-là alors que normalement, c'est elle qui aurait dû s'énerver puisque c'est son groupe de cur qu'on allait voir. Et moi, moins concerné à priori par les Cure, je trépignais : peur d'arriver à la bourre, super dèg' de jouer la montre alors qu'on avait prévu large en partant à 16 h... Du coup, pour passer le temps et mes nerfs, on a bouffé nos sandwiches en roulant, au lieu de le faire peinard devant le Zénith, comme c'était prévu. Y'avait quoi dans le mien ? Je sens que ça intéresse tout le monde alors voilà : une empilade bien épaisse de jambon de pays + des tranches de Saint-Nectaire + des tranches de Carré d'Aurillac (c'est un genre de Bleu) + des cornichons pour avoir un truc frais et croquant au milieu de toute cette masse molle et tiède. Je me suis goinfré, en 4 minutes c'était plié. J'aurai passé plus de temps à préparer mon sandwich qu'à le bouffer, finalement, mais c'est toujours comme ça.
J'avance un peu, sinon je vais perdre tous mes lecteurs (déjà que...). Bouchons à la sortie n° 29 "Zénith / Hôpital Purpan", re-bouchons pour accéder au parking du Zénith, donc stationnement ailleurs, puis marche forcée (limite course, quand même) pour arriver jusqu'à la salle, bouchon de la bouteille d'eau confisqué par la Sécu (que de bouchons, décidément), circulation tendue dans le hall parmi la cohue, un tour aux chiottes pour assurer le coup et hop, assis à notre place dans les gradins (eh ouais, comme des vieux), pour voir les trois ou quatre derniers morceaux de la première partie, The Twilight Sad. Pas grand chose à en dire, à part que l'image en fond de scène était pas vilaine, et le chanteur du groupe pas très charismatique (zéro look, et un peu empoté au niveau de la gestuelle). Pas grave, nous on est surtout contents d'être arrivés et d'être posés après nos quatre heures de bagnole, avec une vue pas trop mal sur la scène (on est au tout début des gradins, donc ça va) : fin prêts pour la grande messe, les zaurillacois !
En guise de bande-son pour patienter pendant que les roadies font leur job : un bruit de pluie en continu, diffusé dans toute la salle. Plutôt curieux comme idée, on a l'impression d'être dans une très longue intro de Jean-Louis Murat sur "Cheyenne Autumn" mais bon, on va dire que c'est de l'humour anglais new wave... Petit à petit quand même, la lumière baisse, la pression monte en conséquence, et ça commence à s'agiter sévère, moment que j'aime bien savourer. Je sens Audrey toute fébrile à ma gauche, parce que dans quelques minutes elle va voir Robert Smith en vrai pour la première fois de sa vie, et c'est comme un rêve improbable qui se réalise, auquel elle a du mal à croire elle-même. Et je suis assez content de partager ça avec elle, en serrant sa main. Bah oui, on peut bouffer un gros sandwich de bourrin en un temps record tout en étant sentimental, c'est pas incompatible.
Trêve de tendresse : des effets d'éclair (son et lumière) trouent l'obscurité et le brouhaha de la salle, et c'est le signal pour que les Cure déboulent sur scène, tranquillou, à la queue leu-leu. Robert arrive après les cinq autres, normal, et c'est un des grands moments de la soirée. C'est con à dire, mais ça fait tout bizarre de voir arriver ce drôle de bonhomme : sans le faire exprès, il éclipse tout le reste. C'est devenu une icône, avec son look inchangé depuis des lustres, mais on voit bien que ça le dépasse. Il arrive pas du tout comme une rock star, au contraire, il a l'air tout embarrassé par l'engouement qu'il provoque. Faut dire qu'on a vraiment le sentiment que tout le monde l'aime, et j'imagine que c'est pareil partout où ils jouent : cet épouvantail pataud, grosses pompes en bas, crinière hirsute en haut, a l'air super gentil : c'est vraiment la première impression qu'il donne, instantanément. Un gros nounours gentil. Et je m'attendais pas à ça. Je sais pas pourquoi, je pensais voir un type complètement imprégné de son personnage, pas forcément hautain mais plutôt ailleurs, isolé dans son monde, comme un acteur qui ne se laisse pas distraire, à fond dans son rôle. Je pensais aussi qu'il serait entouré pendant tout le show d'une espèce d'aura mystérieuse, alimentée par des fumigènes à moitié opaques au point qu'on distinguerait à peine sa silhouette en contre-jour, au milieu d'un brouillard bleu. Récemment, Audrey avait accompagné deux ou trois copains au ciné d'Aurillac pour voir la retransmission d'un concert des Cure je-sais-plus-où. Pour une fois, c'est moi qui étais resté à la maison pour gérer la petite famille (un sens du dévouement qui m'honore, je n'hésite pas à le dire), du coup j'avais pas vraiment en tête des images récentes des Cure en live, et comme je suis plein d'idées reçues, j'ai pas été chercher plus loin. Robert Smith, je l'imaginais pas être détendu, raconter des trucs entre les morceaux, même sourire sur scène... Je suis vraiment con, des fois. Ça a l'air d'être un type à la cool derrière sa panoplie Cure, et c'est vachement réconfortant de constater ça. Comme nous, il est super content d'être là et ça se voit. Ça, c'est peut-être le truc que je retiendrai le plus de ce concert.
Après un tour de piste où le héros de ma meuf (et de plein d'autres gens, visiblement) adresse tout un tas de mimiques de remerciements au public qui ne le quitte pas des yeux, le show peut démarrer pour de bon et là c'est parti pour 2h45 de musique qui passent comme une lettre à la post punk. Le son est fort mais super clair, les projections en fond de scène toujours majestueuses sans être envahissantes, Simon Gallup (je fais le minimum syndical en matière de name-dropping), de loin le plus énervé de la bande, assure sa part du spectacle en prenant des grosses poses de frimeur qui me font quand même un peu sourire, et les morceaux s'enchaînent non-stop, à la différence des gobelets de bières qui, une fois n'est pas coutume, sont aux abonnés absents de ma soirée. Là je fais un aparté parce que ça s'impose : un concert rock sans boire de bière et sans trouver le temps long, c'est au-delà du rare. Souvenir 1 : The Last Shadow Puppets à La Coopé à Clermont, en 2016. Souvenir 2 : les Cure à Toulouse, donc, en 2022. Faut dire que c'est pas simple d'aller chercher une bière dans un Zénith, quand t'es bien assis au milieu des gradins. Et puis boire juste une bière ou deux, c'est naze : c'est l'enchaînement des tournées qui est marrant, et là les conditions étaient pas vraiment réunies. Donc foutu pour foutu, j'ai pris le parti radical de faire tout le concert sans boire : "rien de rien", des fois, c'est mieux que "un tout petit peu". Ça, c'est une théorie assez discutable, que j'essaie parfois d'expliquer à mes élèves, pour me marrer : "0/20", comme note, c'est mieux que "2 ou 3/20". Ça a plus de gueule. On peut frimer avec un zéro, alors qu'avec un 2 on est juste mauvais. Tant qu'à être pas bon, autant être carrément nul, non ?
Pour en revenir au concert et à la bière : franchement, j'aurais même pas su à quel moment m'éclipser pour aller au bar, tellement c'était bien. Le fait d'être assis, je pense que ça joue : on était comme au cinéma (j'aurais pu dire "comme au théâtre" pour faire plus "spectacle vivant", mais je vais presque jamais au théâtre). Moi, quand bien même y'aurait une buvette au ciné, je sortirai pas en plein milieu du film pour aller chercher une bière, ce serait débile, surtout si le film me plait (et en général ça me plait, je vais pas faire exprès d'aller voir un film naze, je suis pas con à ce point-là). Ben là c'était pareil : j'étais installé dans le concert comme devant un super film. Plein les esgourdes et plein les mirettes pendant 2h45, soit à peu près la durée de "La Grande évasion" (là j'ai un peu triché, j'ai cherché sur internet un film qui durait 2h45). Grande évasion sans nazis ni poursuite à moto au-dessus des barbelés, non, par contre avec des cachots humides où on broie du noir, oui, peut-être, et des tunnels creusés la nuit pour se faire la malle, possible aussi.
Le truc super, avec les Cure, c'est que tout le monde est gâté (et c'est pas Steve McQueen dans le film sus-cité qui peut en dire autant) : y'en a pour tous les goûts, et le taulier est généreux. Audrey, le titre qu'elle voulait entendre par-dessus tout ce soir-là, c'était "A Forest". C'est un de ses hymnes absolus, à Audrey, sur lequel elle peut danser toute seule, le soir après le repas, dans le salon, pendant que je fais la vaisselle et que Max est absorbé par Minecraft, indifférent à sa mère qui gesticule les yeux fermés. Ils auraient zappé ce titre, les Cure, putain, vous connaissez pas Audrey, ça aurait chié dans le tour-bus ! Ouf pour tout le monde, le manager du groupe surtout, l'intro magique a fini par arriver (plutôt sur la fin, faut savoir se faire désirer) : bouillon de joie et tension qui se relâche en même temps, merci Robert, on a failli avoir peur. Sur l'écran géant, images de forêt flippante façon "Blair Witch" (ils se sont pas cassé la tête du côté de la régie, mais ça fait son petit effet) et puis il y a le rituel de la ligne de basse à la fin du morceau, avec tout le monde qui claque dans les mains comme un seul homme, pendant que Robert Smith et Simon Gallup resserrent leurs étreinte sur scène, seuls au monde, et ça dure, et ça dure... On pourrait faire la fine bouche et trouver un peu concon de faire mumuse comme ça avec le public, mais je vais pas faire mon blasé : de là où on est, vue d'ensemble sur la fosse bien remplie, c'est vrai que ça en jette. J'ai failli taper dans les mains moi aussi, j'ai hésité un moment, pris par la ferveur collective, et puis je me suis ravisé, j'avais peur d'avoir l'air con. Audrey, je crois bien qu'elle a participé mais elle c'est pas pareil, elle est plus légitime que moi sur cette action. Pour la remercier, ils lui ont servi "Lullaby" sur un plateau, un autre de ses morceaux préférés, avec en projection une toile d'araignée monumentale, presque rien que pour elle. Les araignées, elle adore ça, Audrey : à la maison on a pas le droit de les écraser (sinon on brûle dans les flammes de l'enfer), alors du coup, quand une des filles en trouve une dans sa piaule, ça hurle de partout, il faut vite rappliquer avec un gobelet pour capturer la bestiole sans lui écraser une petite papatte, et se démerder tant bien que mal pour la déposer dehors en douceur, en lui souhaitant bon vent. Ouais, pas de tout repos, des fois, la vie à Aurillac...
"Lullaby", donc. Ce morceau-là, indépendamment de l'araignée, je l'aime bien moi aussi. Comme à peu près tout l'album "Disintegration", d'ailleurs, dont il est issu. "Disintegration", c'est peut-être même l'album des Cure que j'arrive le plus facilement à écouter en entier. Parce que "Pornography", hein, franchement... Ouais, je sais, c'est pas cool de dire ça, mais je le fais exprès pour énerver les fans hardcore du groupe, qui vont dire "ouais", si t'aimes pas "Pornography", c'est que t'es pas un vrai fan des Cure" et gnagnagna et gnagnagna. Mais "to be or not to be a real fan of the Cure", je m'en fous pas mal, moi, c'est pas une compèt'. Ce que j'aime chez les Cure, c'est justement leur versant le plus pop, celui qu'on relègue toujours au second plan, derrière la façade dark et introspective qui prend un peu toute la place, à cause de l'imagerie, le look, le maquillage, tout ça... à cause aussi des "vrais" fans, justement, qui entretiennent cet aspect-là seulement, au détriment du reste. Moi, c'est la face "45 tours" des Cure que j'aime bien. On peut dire ce qu'on veut, mais Robert Smith et ses potes, ils ont quand même écrit des singles pas possibles et quand ils s'amusent à les aligner sur la dernière ligne droite, après deux bonnes heures de spleen atmosphérique (comme on dit), je suis pas le seul à jubiler, je peux vous dire, dans la salle. "Friday I'm in love", "Close to me", "In between days", "Just like Heaven" et "Boys don't cry" pour finir : ouch, la gueule du bouquet final ! Faudrait être sacrément de mauvaise foi pour bouder son plaisir, avec une rafale pareil. Alors évidemment c'est le gros délire autour de nous, et on est pas les derniers à se lever pour la der des der des ovations. Ce coup-ci c'est la fin mais on peut dire qu'on est rassasiés et même un peu sonnés, les membres du groupe (sans leur chanteur) quittent la scène avec la satisfaction du travail accompli : cinq Cure very much, les gars !
Et le concert s'achève comme il a démarré, avec un Robert Smith qui s'éternise, bon dernier, sur la scène, accueillant toute l'affection que lui renvoie la salle, jusqu'au bout. On regrette un peu d'être aussi loin, à ce moment-là, de ne pas voir son visage de plus près, souriant sous le maquillage, joker un peu déplumé mais jovial, qui récupère quelques cadeaux offerts par les premiers rangs avant de s'en aller définitivement rejoindre ses compères, non sans promettre une "prochaine fois" : petite phrase en forme de teasing qui ne passe évidemment pas inaperçue et fait déjà jaser à droite à gauche. Audrey et moi, on s'est offert les Cure en se disant que ce serait peut-être la dernière occase de les voir, et on doit être un paquet dans ce cas-là. Mais on sait jamais à quoi s'en tenir, avec ces vieux héros pas si fatigués que ça. Tiens, ça me fait penser : Sardou s'apprête à remettre le couvert, quelques années après sa tournée d'adieu ! Poussé par une curiosité un peu malsaine, je l'ai écouté l'autre jour à la télé et à un moment il a dit (je cite de mémoire) : "dans mon nouveau spectacle, il y aura peut-être une ou deux nouvelles chansons parce que j'ai toujours des idées, mais j'ai pas assez d'idées pour faire un album entier", et ça, ça valait son pesant de cacahuètes. En vrai, les Cure, ils nous ont fait le même coup, ce soir : une ou deux nouvelles chansons découvertes sur scène (quatre ou cinq en fait, après vérification, bref... ), comme ça, au milieu de la set-list. à la Sardou, quoi. Si ça se trouve, avec un peu de bonne volonté de la part des journalistes spécialisés (les vrais, hein, pas ceux qui racontent ce qu'ils ont mis dans leur sandwich), voilà une expression bien pourrie qui pourrait entrer dans le langage courant, un peu comme "faire une Panenka" en foot. "Faire une Sardou" : inclure une nouvelle chanson inédite en concert, parce qu'on a eu une idée, mais pas assez pour faire un nouvel album. Avec ça, on a plus qu'à espérer que ce bon vieux Robert en aura un peu plus que Sardou, des idées. Mêmes noires, on s'en fout (je veux dire : même moi je m'en fous, parce que les Ultras, eux, ils attendent que ça). Mais assez d'idées pour remplir un album entier, pas de blague, hein, sinon c'est un peu la grosse tehon, rapport à Sardou. Tu vois ce qu'il te reste à faire, Robert ? Au boulot, et traîne pas trop. Pas comme la dernière fois. Muscle ton jeu, Robert, comme disait l'autre en 98. Et si on se revoit pas, tu sais quoi ? Ben Audrey et moi, elle qui aime tes chansons dark et moi les singles pop, on te dit juste, d'une seule voix : merci pour tout, gros.
Voilà. Ce dimanche 13 novembre 2022, on est allés voir les Cure à Toulouse avec ma meuf, et putain, ouai, c'était vachement bien.
Tote Bag : Fred Le Falher (photographié par Audrey Guinet)
A lire également, une chronique (avec photos et vidéos) du show à la Halle Tony Garnier de Lyon, le 7 novembre 2022...
Critique écrite le 19 novembre 2022 par Fred Le Falher
> Réponse le 22 novembre 2022, par Olivier Moufflet
Cool, tu redores le blason du journalisme qui est copieusement dark depuis des lustres. J'ai juste avalé mon café de travers quand Sardou a déboulé dans ta chronique ! J'ai vu les Cure à Toulouse au Palais des Sports en 1988 ou 9... Au temps où ça sentait le pétard dans les salles de concert. C'était une explosion de New Wave, un show époustouflant... J'étais pas un grand fan mais ma meuf de l'époque avait peint Robert au pochoir sur le capot de ma 4L orange ! Je te souhaite une belle et longue carrière ! Réagir
> Réponse le 22 novembre 2022, par PascalW
C'est un peu long ton argumentation, mais j'ai lu jusqu'au bout car il y a plein de trucs sympa dans l'écriture. C'est comme le concert, il n'y avait que des choses sympa... Moi, j'avais vu The Cure dans les années 80 à Toulouse, ce qui m'a fait bizarre en 2022 c'est les cheveux blancs, mais c'est toujours magnifique ! Réagir
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