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Chronique de concert The Drugs
Dimanche 24 novembre 2024 : 6409 concerts, 27231 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Samedi soir, le groupe anglais The Drugs donnait donc son premier concert français à l'occasion de la sortie prochaine de son premier album. Le public se presse donc à l'entrée du crack'n'roll pour venir applaudir la prochaine sensation anglaise, celle que la presse musicale ne tardera pas à appeler "the next best thing".
La salle n'est pas grande, une 100 aine de places maximum. Le groupe arrive sur scène à 21H30 et entame les premières notes de The big show, un morceau aux accents punk teintés d'electro, avec une rage profonde et une energie débordante. Le public semble déjà conquis par ce groupe dès les premiers morceaux à en croire l'ambiance qui règne dans la salle ce soir, de la pure folie. Puis c'est le tour de leur tube, Maybe the world will be destroyed tomorrow but i don't care cos rock'n'roll saved my life, repris en coeur par quelques fans présents au premier rang. La chanteuse profite de l'ambiance survoltée pour venir faire un saut dans le public pour un tour de chant très rock'n'roll. Le groupe sur scène est déchaîné et les 2 autres membres s'en donnent à coeur joie : ils vivent leur show à fond, avec une energie communicative!!
Quelques minutes plus tard, le groupe quitte la scène, visiblement à cause de quelques problème techniques qui auraient perturbés le set et revient pour interpreter une reprise tonitruante du Kick Out The Jams des MC5. "Do you want to rock?" lance la chanteuse au public. La réaction ne tarde pas à ariver, le public semble transcendé par les riffs tranchants de la guitare, instrument divinement maîtrisé sur scène : on ne s'y trompe pas, les drugs semblent avoir un large bagage musicale, leurs précédentes tournées outre-atlantique les ayant visiblement rôdés.
Le morceau suivant, Interbuck, commence sur quelques notes de synthé assez calmes et lancinantes; la batterie arrive ensuite, appuyée par un chant gutural qui n'est pas sans rappeler leurs compères de crucified barabara. mais ne nous y trompons pas, the drugs ne font pas du rock'n'roll, ni du punk, et encore moins du métal : leur musique transcende les étiquettes musicales et impose une redéfinition des styles : the drugs jouent la musique des drugs, au million d'influences mais au style unique et résolument vivant. Leur dernier titre finit de nous convaincre et quelques fans profitent de l'ambiance pour monter sur scène avant d'être sévérement virés par les agents de la sécurité. Le riff final retentit encore dans mes oreilles, et je vois encore le slam de la chanteuse, portée en triomphe, comme remerciée par des dizaines de bras semblant porter fièrement le nouveau flambeau de la scène musicale actuelle.
Le groupe annonce enfin qu'on les verra prochainement en France à l'occasion des quelques "grands festivals français" (si j'ai bien compris, car l'accent français de la chenteuse ets à revoir!). Alors retenez bien ce nom, car il vous fera certainement oublier ce qu'on vous rabache ces derniers temps, un ramassis de groupes sans âme et sans identité musicale : The Drugs, eux, ont un quelque chose d'indéfinissable qui les place incontestablement au-dessus du lot : la classe.
La salle n'est pas grande, une 100 aine de places maximum. Le groupe arrive sur scène à 21H30 et entame les premières notes de The big show, un morceau aux accents punk teintés d'electro, avec une rage profonde et une energie débordante. Le public semble déjà conquis par ce groupe dès les premiers morceaux à en croire l'ambiance qui règne dans la salle ce soir, de la pure folie. Puis c'est le tour de leur tube, Maybe the world will be destroyed tomorrow but i don't care cos rock'n'roll saved my life, repris en coeur par quelques fans présents au premier rang. La chanteuse profite de l'ambiance survoltée pour venir faire un saut dans le public pour un tour de chant très rock'n'roll. Le groupe sur scène est déchaîné et les 2 autres membres s'en donnent à coeur joie : ils vivent leur show à fond, avec une energie communicative!!
Quelques minutes plus tard, le groupe quitte la scène, visiblement à cause de quelques problème techniques qui auraient perturbés le set et revient pour interpreter une reprise tonitruante du Kick Out The Jams des MC5. "Do you want to rock?" lance la chanteuse au public. La réaction ne tarde pas à ariver, le public semble transcendé par les riffs tranchants de la guitare, instrument divinement maîtrisé sur scène : on ne s'y trompe pas, les drugs semblent avoir un large bagage musicale, leurs précédentes tournées outre-atlantique les ayant visiblement rôdés.
Le morceau suivant, Interbuck, commence sur quelques notes de synthé assez calmes et lancinantes; la batterie arrive ensuite, appuyée par un chant gutural qui n'est pas sans rappeler leurs compères de crucified barabara. mais ne nous y trompons pas, the drugs ne font pas du rock'n'roll, ni du punk, et encore moins du métal : leur musique transcende les étiquettes musicales et impose une redéfinition des styles : the drugs jouent la musique des drugs, au million d'influences mais au style unique et résolument vivant. Leur dernier titre finit de nous convaincre et quelques fans profitent de l'ambiance pour monter sur scène avant d'être sévérement virés par les agents de la sécurité. Le riff final retentit encore dans mes oreilles, et je vois encore le slam de la chanteuse, portée en triomphe, comme remerciée par des dizaines de bras semblant porter fièrement le nouveau flambeau de la scène musicale actuelle.
Le groupe annonce enfin qu'on les verra prochainement en France à l'occasion des quelques "grands festivals français" (si j'ai bien compris, car l'accent français de la chenteuse ets à revoir!). Alors retenez bien ce nom, car il vous fera certainement oublier ce qu'on vous rabache ces derniers temps, un ramassis de groupes sans âme et sans identité musicale : The Drugs, eux, ont un quelque chose d'indéfinissable qui les place incontestablement au-dessus du lot : la classe.
Critique écrite le 18 avril 2005 par Thom