Chronique de Concert
The Hives + Trubbel
Après deux ans sans les voir pour cause d'une pandémie dont on ne connait que trop bien le nom, j'ai profité de la première occasion venue pour retrouver The Hives en concert. Cela m'a emmené à Malmö en Suède, sur leurs terres, dans une salle résolument tournée vers le rock, le Kulturbolaget. La fraicheur automnale fait que nous sommes impatients de rentrer dans cette salle retrouver nos suédois favoris. Le public arrive tranquillement, l'ambiance est joyeuse. Le public déjà arrivé chante les chansons diffusées par la salle. Tout s'annonce pour que la soirée soit belle. Pour la petite histoire, on a vu après le concert que le chanteur de Royal Republic était présent dans la salle.
Trubbel
La première partie entre en scène. Il s'agit d'un groupe local, Trubbel, dont la musique punk est très classique. Mais un détail fait que le concert est très fun : la présence de trois choristes torses nus et en mini-shorts qui ont dynamité le set. La demi-heure défile et le public est de plus en plus chaud.
The Hives
Après une petite demi-heure d'attente, la musique d'intro, issue du film "les nerfs à vif" résonne, annonçant l'arrivée des Hives. Le public et nous-mêmes, au premier rang, explosons dès les premières mesures de batterie de "Come On". Revoilà la bande au grand complet, toujours aussi survoltée, telle qu'on l'avait quitté deux ans plus tôt. La setlist est classique pour le groupe. Elle compte ses tubes habituels dont "Main Offender", "Walk Idiot Walk", "Hate to Say I Told You So", "Tick Tick Boom", et des nouveaux morceaux déjà joués depuis quelques années.
Howlin' Pelle Almqvist fait toujours le show, haranguant la foule sans arrêt, en suédois bien évidemment. On n'y comprend presque rien, mais on sait qu'il faut crier à la fin de chaque intervention. Son frère, Nicholaus Arson, l'un des guitaristes, interagit toujours autant de son côté avec le public, tandis que la section rythmique, plus sobre, est d'une efficacité redoutable. Le public est génial, ça danse et ça bouge sans que ce soit violent. Après 1h20 à chanter et à crier à plein poumon, nous nous quittons sur "Tick Tick Boom".
On sort de la salle heureux, trempés (la salle l'est aussi d'ailleurs) et rincés par ce grand 8 rock suédois et on se prend à rêver d'un retour à la normale sans protocole, ni règles ; juste du rock servi par des mecs en costume 3 pièces.
Critique écrite le 11 octobre 2021 par Nicolas Carpentier
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