Accueil Chronique de concert (mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco
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Chronique de Concert

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco en concert

Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud 28 août 2017

Critique écrite le par


Hélas, trois fois hélas, l'été se termine déjà, puisque son marqueur de fin, le toujours aimable festival Rock en Seine (15 ans déjà ! on a pas vu le temps passer depuis les White Stripes en 2004, notre première venue...), est arrivé. Dernière occasion estivale pour les jeunes parisiennes en fleur de compléter leur collection de selfies sur fond vert ! Pour notre part, une fois de plus on y vient en mode relativement touristique, intégrant la chose dans un agréable week-end parisien globalement ensoleillé. Pour cette fois, ce sera donc "seulement" un samedi complet (mais sans PJ Harvey, puisque c'était elle qu'on aime moins qu'au siècle dernier, ou Frustration qu'on adore dans celui-ci...), et un dimanche après-midi en famille. Le site, agréable, est égal à lui-même, entre beaux arbres du parc, churros gonflables ... et gobelets de 47 cl. Tout au plus peut-on remarquer que l'affiche et surtout ses têtes, ne sont pas vraiment à tomber à la renverse d'originalité cette année, mais peu importe.


Après une entrée hyper smooth (pas de queue, fouille cool, accueil sympa, bière disponible en tendant à peine un bras dûment pré-chargé en Cashless), on commence en compagnie de DBFC, des français pratiquant une électro-pop sympa, et poseurs juste ce qu'il faut. Curieusement, un timbre de voix à la Marilyn Manson qui retient l'attention, en plus d'airs plaisants et souvent fort dansants. Rien de révolutionnaire, tout ça a déjà été fait par d'autres mais pas forcément par des français. Même si une scène nocturne aurait mieux convenu à leurs beats roboratifs que le soleil qu'ils prennent en pleine figure, ils sont manifestement heureux de jouer, l'emballement final est réussi, leur public a bien transpiré au soleil et notre journée festivalière est lancée.


Suite avec les ami.e.s retrouvé.e.s sans problèmes (et sans coup de fil bien sûr, on est pas un petit slip) devant Lysistrata, trio juvénile également hexagonal, qui cherche encore un peu son style même si les trois sont manifestement déjà tous d'accord pour botter des c... Les qualités techniques des musiciens sont indéniables, tout comme leurs mélodies travaillées, même s'ils partent un peu dans tous les styles, entre les moments où le batteur hurle façon metal sur des titres noisy, et ceux où les autres chantent en mode plus punk sur des titres un peu moins énervés, mais toujours parcourus de breaks hardis. Très beau lancer de jambe du bassiste à signaler (et bien capté par le photographe...). Espérons que leur premier album à paraître permettra de clarifier leur propos, déjà très ambitieux pour des gens de cet âge-là. A suivre...


[Interlude : Etant en tout petit comité, nous afficherons une solidarité totale avec notre gent féminine, promise à un triste sort dans d'immenses queues (depuis l'abandon des toilettes sèches, il n'y a plus assez de chiottes ici, c'est flagrant, enfin !). Elle a d'ailleurs promis de se renseigner quant à la prouesse technologique (sans doute pas hyper agréable, mais hyper pratique) qui permettait à quelques rares demoiselles de pisser debout dignement (et tout à fait décemment !) à côté de nous dans les fusées. Nul doute que leurs "urinelles" (si c'est bien de ça qu'il s'agit) ont fait gagner à ces dames plusieurs heures de concert ! On aurait bien un ou deux stands publicitaires WTF à proposer pour une reconversion en tinettes d'appoint !


Cette contingence vésicale, plus le plaisir de retrouver des amis trop rares puisqu'ils habitent à 850 km, nous ont fait écouter d'une oreille distraite les Girls in Hawaii, inventeurs de la pop belge mais qui ronronnent un peu sur scène, ainsi que le soulman Lee Fields, classe mais pas bouleversant non plus. Ou encore, Little Dragon, son électro trop-hop classique mais jouée live et ses accoutrements marrants. Rien n'a suffisamment accroché nos oreilles dans leurs concerts, agréables en bruit et en image de fond, pour interrompre nos bavardages ou retarder nos mictions... Bien sûr, toute ressemblance de cet interlude avec un stratagème pour sauter trois chroniques de concert serait purement fortuite...]



C'est enfin le moment du crooner sexy, Taylor Kirk de Timber Timbre, un groupe qui nous fascine depuis notre découverte trop récente. Oui, parce qu'un type qui a une voix pareille, même avec la jurisprudence Richard Hawley (pas vraiment un canon de sex appeal), devrait forcément être sexy et mystérieux d'après nous... Et il a presque réussi à l'être, euh, jusqu'à ce qu'il enlève son chapeau... Mais assez de commentaires physiques déplacés : leurs arrangements qu'on pourrait qualifier d'élégamment craignos, font qu'ils produisent ensemble des chansons gracieuses, mais habillées de sons qui seraient consternants pris séparément (synthétiseur, saxophone, batteries atrocement 80's). La preuve, un estimé collègue a employé les références de Nick Cave et de Phil Collins dans sa chronique du dernier album, c'est tout dire...


Le résultat en est donc étrangement beau, et donc fascinant par définition ! Comment résister à des titres lourds comme Sewer Blues, ou au contraire légers comme Western Questions, entre autres ? Tandis que s'égrène la quasi-totalité de leur dernier album, on constate assez vite qu'on pourrait s'allonger dans l'herbe, juste pour le plaisir, ou peut-être aller assassiner quelqu'un discrètement, tant leur musique est planante et cool, leurs compositions riches, toxiques et envoûtantes... Ils n'ont même pas peur d'employer un saxophone ni de flirter avec le jazz, et pourtant ça fonctionne toujours - le côté Lynchien de la force, en somme ? Un peu curieusement (mais ils sont sans doute sûrs de leur effet boeuf...), ils quittent la scène 5 minutes avant l'heure prévue, et sans un mot. Très beau concert quand même, nous retournons étudier leur discographie de ce pas !


Bon, après les avoir déjà vus et chroniqués 4 fois, avouons qu'on a plus grand chose à dire de The Kills à part des platitudes. Alison Mosshart est toujours la plus belle chanteuse rock/tornade de cheveux du monde (d'autant plus qu'elle s'est un peu remplumée depuis la dernière fois aux Eurockéennes où elle était franchement trop skinny), son duo avec Jamie Hince fonctionne toujours admirablement bien, tout comme leur numéro de dressage/domptage de la déjà vieille Fée Electricité et de sa sale gosse de gamine, la Fée Distorsion. On déplorera néanmoins que pour la première fois depuis notre rencontre Lovecraftienne en 2008, ils ne nous aient pas joué No Wow (ce fut quand même un coup très rude...) ni beaucoup d'autre chansons essentielles (Last Goodbye, etc.), engendrant une certaine dose de frustration.


A vrai dire, s'ils sont les plus beaux poseurs du monde, ce ne sont pas non plus des grands parleurs : "no explain, no complain", ils semblent avoir inventé l'expression... Par contre des ballons noirs se sont bien envolés sur Black Ballon et c'était beau, quoiqu'un peu brouillon aussi, par moments. Mais évidemment... Doing it to Death, Baby Says et toutes les autres, sont autant de brûlots sensuels qui nous ont comme toujours transportés presque jusqu'au Valhalla, avant que les Siberian Nights ne nous congèlent les fesses et que Madame tabasse les fûts, comme à son habitude, sur Pots and Pans pour conclure et nous les réchauffer. Au final The Kills, c'est comme The Big Lebowski : peu différent d'une fois à l'autre, mais ça peut se voir dix fois sans aucune lassitude...


A ce stade il convient de préciser qu'après deux grands verres de pastis, nos notes de Frustration se sont avérées presque impossibles à relire [si on vous demande comment on a eu accès à une telle boisson, vous direz que vous ne savez pas. Pour notre part on s'en tiendra désormais à la maxime qui nous a toujours si bien réussi en festival : "pas d'alcool, que de la bière !"]. 4 mois à peine après notre dernière rencontre à Marseille, le groupe est en forme et foule curieusement pour la première fois une scène de ce festival de sa ville natale. Problème, pour eux aussi, il devient difficile d'innover à force de vanter depuis X chroniques leurs mérites de meilleur groupe de rock français en activité. Dreams, Law, Rights & Duties impose d'emblée leur son carré, post-punk joydivisionesque (allez, juste cette fois on a le droit de l'écrire, merde !), porté par une voix fabuleusement blanche, qui nous scotche évidemment au plafond, comme manifestement le reste du public.


Il est vrai qu'avec la tête d'affiche qui joue en même temps, les gens ne sont sans doute pas là par hasard. Car il a fallu zapper, douloureusement quand même, la légendaire PJ Harvey... Mais fort heureusement notre compère Pierre y fut, lui (au fait, si vous trouvez un autre média qui couvre deux scènes d'un festival en même temps, faites-nous signe !). On aura toutefois pas tant de regrets en écoutant leur set très énervé et parsemé d'une liste de tubes inépuisable, qui rend encore mieux sur une belle scène bien éclairée que dans les clubs où on les voit d'habitude : We Miss You, No Trouble, Uncivilized, Just Wanna hide (jamais entendue en live et tuante), Empires of Shame, Excess etc etc. N'en jetez plus ! Ce n'est d'ailleurs rien face au trio terminal Assassination vs Too Many Questions & Mother Earth in Rags, qui nous laissera tous hébétés et hirsutes. Et pas moins bourré, en ce qui me concerne, hélas, l'anis ayant fini d'infuser. Concert de la journée ? Evidemment si on avait piqué le sprint de notre vie, il aurait pu être couronné par To Bring You My Love mais... le pastis, donc, non.


Pour les presque aussi enthousiasmants Sleaford Mods, on est vraiment à poil : souvenirs flous et notes manifestement prises en écriture khmer. On se souvient néanmoins qu'on a passé un excellent moment pour la troisième fois avec eux, même si la scène nous paraissait curieusement penchée (en fait, comme chacun sait, c'est le sol devant, et depuis toujours à cet endroit du Bosquet, mais ça reste assez pénible quand on a déjà perdu son centre de gravité), que Jason Williamson postillonnait admirablement des cumulo-nimbus entiers, en éructant des paroles mitraillées que certains anglais autour de nous (toujours nombreux à Rock en Seine) semblent désormais connaître par coeur, prouts y compris (car il y en a...) pendant qu'Andrew Fearn glandait lui aussi admirablement, sa binouse à la main, devant son écran posé sur 3 caisses de Kronenbourg empilées. "The smell of piss is so strong, it smells like decent bacon !" - vous l'avez ?


Il est à regretter que même l'admirable documentaire que leur a consacré ARTE cet été, Bunch of Kunst (Hey ! il vous reste 10 jours pour le voir, au moment où nous écrivons !) n'a pas permis de percer le principal mystère de ce duo : qui enregistre leur musique ? Et si jamais ce n'est pas lui, à quoi sert Andrew ? Et surtout, qu'est-ce que ça peut foutre, s'ils ont besoin d'être deux pour produire des trucs aussi tuants que Jollyfucker ou Jobseeker (climax du concert) ? Bref, on se souvient aussi que ces deux fookin bastards n'ont pas jugé utile de jouer Tiswas mais qu'ils ont heureusement conclu sur l'énorme Tweet Tweet Tweet. Jouissif de bout en bout ! Bon, maintenant qu'on a bien vu l'aspect pratique du laptop en tournée (ça laisse plus de place dans le tour-bus qu'un groupe tout équipé, c'est un fait), on reste mélancolique à l'idée de ce que Sleaford Mods donnerait si sa musique était jouée en live par 2 ou 3 vrais musiciens. Le potentiel des Clash, ou peu s'en faut !


Bref, on est rentré en titubant après avoir embrassé les ami.e.s, heureux de cette belle soirée mais pestant tout du long contre cette satanée boisson trouble inventée par ces bons-à-rien de feignasses marseillais, les pères Ricard et Pernod, un truc qui fait non seulement pencher les scènes de concert, mais aussi (et ça, ne le niez pas, on s'en souvient très bien) les escaliers de sortie du Parc de St Cloud, les ponts au dessus de la Seine, les autres gens (curieusement, tous dans le même sens) et même, certains couloirs de métro. C'est toujours marrant de se moquer de la viande saoûle croisée en festival, à condition de ne pas en être soi-même... Heureusement, le métro connaissait bien le chemin et penchait assez peu, lui : une bonne hangover plus tard, et il n'y paraîtra plus.


[...Interlude : pluie matinale mais courte, Ménagerie du Jardin des Plantes et autres activités adaptées aux enfants, déjeuner ensoleillé...]

... Et une deuxième manche nettement plus courte, le lendemain, en famille et plus pour le plaisir de partager l'endroit et l'ambiance que pour l'affiche. De toutes façons, si on se souvient bien, The XX sont à peu près aussi excitants sur scène qu'un pack de Flanby périmé. Bon, d'accord, il y avait d'autres choses plus cool dans la soirée (Lemon Twigs, Slowdive) mais on ne peut pas être partout, ni rester vraiment tard à un festival de rock avec un marmot de 5 ans et demi. Déjà que le Festival nous a fait signer, pour la première fois en trois venues, une décharge pour lui... Il n'y a pourtant qu'à de très jeunes enfants qu'on peut vendre des granités aussi dilués et infects à 4 euros, sans qu'ils vous les versent sur les chaussures, non ?


Mais revenons à la musique. Les (moustache) Deluxe, qui nous avaient bien semblé kid-compatibles, n'usurpent pas leur bonne réputation de feel good music sur scène : très sympathiques entertainers, ils ont de beaux costumes rouge-doré et des moustaches comme prévu, ils font ce qu'ils veulent du public (en particulier, s'asseoir et se relever, ou clapper ses hands sans retenue), s'amusent à parcourir différents styles groovy, électro, festifs (a noter qu'on ne les a pas suivis dans leur excursion reggae, faut pas pousser quand même), avec une chanteuse qui minaude assez agréablement. Un saxophoniste qui joue en courant, c'est également assez rare pour être noté, tout comme la vision de notre camarade Boris Allin juché sur une échelle pour prendre le groupe et le public en photo à la fin !


Et surtout, le groupe a eu la brillante idée de proposer, comme à chaque fois d'après ses vidéos, de jolis et énormes ballons rouges et jaunes qui ont fait la joie des petits et des grands. Bien évidemment en papa alerte, on a réussi à en récupérer un pour Mini-Me, et cette énorme chose jaune va donc nous accompagner tout l'après-midi, bousculant ou assommant un bon millier de personnes, mais provoquant aussi moult regards envieux de gens âgés d'environ 20 ans de plus que lui ! Note pour les futurs possesseurs de ces baudruches rigolotes, mais qui ne passent pas les portiques de métro : il est possible après de longs efforts de défaire le noeud, pour réutilisation ultérieure !


Alors qu'il a entièrement refait sa garde-robe (comme à chaque fois), remanié méchamment son groupe (comme à chaque fois), enregistré 3 albums et donc foutu à la poubelle 100 % de sa set-list depuis notre dernière rencontre (comme à chaque fois), et même arrêté de mettre des masques de psychopathe, comment voulez-vous qu'une petite personne se souvienne d'avoir déjà vu Ty Segall à This Is Not A Love Song 2016 ? Impossible. L'intérêt familial est donc faible (c'est aussi un peu brutal pour ma soeur) tandis que pour ma part j'ondule néanmoins de plaisir à écouter les derniers morceaux en date du célèbre robinet à tubes psyché-grunge-sf-pop-heavymetal-dingo, qui joue donc aujourd'hui habillé de rouge, à 5 sur scène, vendant un album qui porte son nom, et qui semble par ailleurs d'humeur un peu mitigée.


Pour tout dire il a même précisé à un moment que tout avait foiré sur scène jusqu'à ce point du show (ce qui n'était pourtant pas flagrant...). Il est vrai qu'il a donné un concert tellement génial ici dans sa période Fuzz (en 2015), qu'il aurait mérité la grande scène en remerciement plutôt que de rejouer sur la même, et qui plus est à la même heure... Mais que voulez-vous, les programmateurs manquent parfois de finesse... En comparaison, ce concert-ci n'était donc "que" super, un poil déjà-vu pour lui comme pour nous, mais on s'en est contentés. On reste néanmoins mélancolique de sa période 2014-2015, notre préférée (avec l'inépuisé et historique Manipulator), mais on sait que tout peut avoir à nouveau changé en génial d'ici à la prochaine fois. Patience...


Fort heureusement, pour remettre tout le monde d'accord, il y a alors le parfait artiste : consensuel, sympa, inspiré, belle voix (hé ! il chante de mieux en mieux, vous avez remarqué vous aussi ?), déconneur de première, bavard comme pas deux, physique quelconque qui permet une parfaite identification avec lui : Mac Demarco ! Qui va donner un show aussi chouette qu'aux Eurocks l'an passé, mais sur une scène beaucoup plus grande. Contrairement au précédent, lui a ses petits rituels rassurants : faire monter et asseoir des gens sur scène, inviter des fans à chanter avec lui (voire sur lui) toutes les 5 minutes, s'extasier de la gentillesse du public...


...Et laisser aussi la place de déconner à plein tubes à son groupe. Par exemple, le batteur a longuement hurlé dans le micro, entre deux chansons, un énigmatique "This... is... Europe !" - on sait que les musiciens d'outre-Atlantique ont souvent tendance à ne pas trop savoir où ils sont, quand ils jouent sur notre continent. Leurs tentatives de parler français se sont avérées assez comiques aussi. Ceci étant posé, on peut tout leur pardonner dans la setlist, y compris de reprendre des scies atroces (A Thousand Miles, est-ce bien raisonnable ?), l'air de rien, entre leurs propres titres assez groovy (Freaking out the Neighborhood), plus relax (Salad Days) voire très relax (la nouvelle This Old Dog)... ou complètement berçants (One More Love Song). Sur Still together, on rêverait nous aussi de faire un bon gros hug, et de payer une vraie bière, à un type aussi gentil, faussement désinvolte et au final, furieusement attachant !


Ceux que l'on voulait le plus voir étant passés, on s'en va après avoir longuement profité d'une bière, du soleil couchant et du gazon pour papoter avec une bonne copine parisienne croisée par hasard. L'enfant en a profité pour réclamer un deuxième granité (au goût cette fois étonnamment proche d'un produit pétrolier) et assommer encore une dizaine de personnes avec son monstre jaune... On replie donc les gaules alors que retentissent les premières notes des Lemon Twigs. On se console de les rater en pensant que vu leur âge, s'ils confirment leur joli premier essai, on aura tout le temps de les recroiser à l'occasion... Nul doute que cette nuit de dimanche sera encore douce pour les courageux festivaliers qui, comme notre collègue, alignent courageusement les trois jours d'affilée... de ce qui reste un des plus beaux festivals de France.

Longue Vie à Rock en Seine !

Crédit Photos :
Lysistrata, Timber Timbre, Frustration (+ vignette recadrée), Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco (singing) © Olivier HOFFSCHIR ; DBFC, Little Dragon, The Kills, ambiances aériennes Wiko © Christophe CRENEL ; selfie en fleur, Mac Demarco (crowdsurfing) © Zélie NOREDA. Merci beaucoup à tous les trois, une fois encore !
(autres photos par Philippe)


Flashback : Chroniques de notre passage plus ou moins sérieux mais régulier, aux éditions 2004, 2005, 2006, 2007, 2009, 2011, 2012, 2014, 2015 et 2016 du Festival Rock en Seine !


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The Kills + Algiers par Daddrock
BROOKLYN STEEL - NYC, le 21/07/2017
Brooklyn Steel. C'est d'abord l'histoire d'un voyage et d'un cadeau. Comment venir à New York City sans assister à un spectacle sur Brodway m'avait-on dit ? Et pourquoi pas un... La suite

Timber Timbre : les dernières chroniques concerts

La Route du Rock 2024 : Air play Moon Safari, Timber Timbre, Protomartyr en concert

La Route du Rock 2024 : Air play Moon Safari, Timber Timbre, Protomartyr par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo, le 17/08/2024
Un final la tête dans les étoiles pour La Route du Rock 2024 avec le groupe Air, venu pour jouer en intégralité Moon Safari, son premier album culte. Également au programme, entre... La suite

Timber Timbre + Cameron Avery + Barbagallo (Printemps de Bourges 2017)  en concert

Timber Timbre + Cameron Avery + Barbagallo (Printemps de Bourges 2017) par Pierre Andrieu
Auditorium, Bourges, le 20/04/2017
Super affiche en ce jeudi après midi printanier au Printemps de Bourges, justement, avec Barbagallo, Cameron Avery et Timber Timbre... Barbagallo Même s'il est très... La suite

Thurston Moore, Fuzz, Wand, Timber Timbre, Algiers, The Notwist, Sun Kil Moon (La Route du Rock Collection été 2015) en concert

Thurston Moore, Fuzz, Wand, Timber Timbre, Algiers, The Notwist, Sun Kil Moon (La Route du Rock Collection été 2015) par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, Saint-Malo, le 14/08/2015
Encore une très bonne édition de La Route du Rock, avec quatre jours permettant de plonger dans un grand bain de musique indé classieuse, du 13 au 16 août 2015, à quelques... La suite

Mogwai + Timber Timbre (Nuits de Fourvière 2014) en concert

Mogwai + Timber Timbre (Nuits de Fourvière 2014) par Ylxao
Théâtres Romains de Fourvière - Lyon, le 06/07/2014
Ce soir-là, direction les théâtres romains de Fourvières pour assister au concert de Mogwai avec en première partie Timber Timbre. Mes oreilles jubilent déjà à l'idée de voyager et... La suite

Ty Segall : les dernières chroniques concerts

Fat White Family, Beak>, Tess Parks, Ditz, Ty Segall, Big Joanie, Vanishing Twin, PVA, Wu-Lu (La Route du Rock Collection Eté 2022) en concert

Fat White Family, Beak>, Tess Parks, Ditz, Ty Segall, Big Joanie, Vanishing Twin, PVA, Wu-Lu (La Route du Rock Collection Eté 2022) par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo, le 20/08/2022
Dernière journée épique à Saint-Malo pour La Route du Rock avec moult concerts incroyables de 16h à 2h du matin pour fêter une dernière fois les 30 ans du festival : Fat White... La suite

Ty Segall And The Freedom Band en concert

Ty Segall And The Freedom Band par Samuel C
La Cigale - Paris, le 10/10/2019
Ty Segall a investi La Cigale les 9 et 10 octobre. Il arrive sur scène à 20h30 avec sa tenue habituelle, soit un croisement entre le bleu de travail et la combinaison réalisée... La suite

Interview de Ty Segall à l'occasion de la sortie de l'album <i>Joy</i>, enregistré en duo avec White Fence en concert

Interview de Ty Segall à l'occasion de la sortie de l'album Joy, enregistré en duo avec White Fence par Pierre Andrieu
Paloma, Nîmes, le 20/07/2018
De passage au This Is Not A Love Song Festival pour promouvoir l'excellent album "Freedom's Goblin" avec un concert flamboyant sur la grande scène plantée devant la salle de... La suite

Ty Segall And The Freedom Band + Mike Donovan en concert

Ty Segall And The Freedom Band + Mike Donovan par Lebonair
Le Bataclan - Paris, le 14/06/2018
Parmi nos chouchous à Concertandco depuis quelques années, on retrouve naturellement le jeune Californien Ty Segall. Le chanteur, guitariste, batteur, multi-instrumentiste ultra... La suite

Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2024, 2-2 : Soyuuz, Dynamite Shakers, Ghinzu, PJ Harvey, Pixies, LCD Soundsystem en concert

(mon) Rock en Seine 2024, 2-2 : Soyuuz, Dynamite Shakers, Ghinzu, PJ Harvey, Pixies, LCD Soundsystem par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-Cloud, le 25/08/2024
Contrairement à hier, ce dimanche, il fait résolument beau et donc soif, dès la fin de la matinée ! On a pris le temps d'un apéro et d'une belle balade en ville à Paris avec nos... La suite

(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd en concert

(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-Cloud, le 24/08/2024
Retour heureux en cette fin d'été à Rock en Seine, où l'on est venu à peu près une fois sur deux depuis sa création en 2003. Le joli site arboré et tout en longueur n'a pas... La suite

Nick Cave And The Bad Seeds, The Limiñanas, DIIV, Aldous Harding, James Blake, Squid, Gwendoline, London Grammar (Rock en Seine 2022) en concert

Nick Cave And The Bad Seeds, The Limiñanas, DIIV, Aldous Harding, James Blake, Squid, Gwendoline, London Grammar (Rock en Seine 2022) par Pierre Andrieu
Parc de Saint-Cloud, Paris, le 26/08/2022
Après une éprouvante première soirée (trop de monde, rien qui marche) sauvée par le concert des Arctic Monkeys, la tête d'affiche du festival Rock en Seine 2022 (pour nous !),... La suite

Arctic Monkeys, Fontaines D.C., Idles, Yard Act, NewDad, Inhaler, Beabadoobee (Rock en Seine 2022) en concert

Arctic Monkeys, Fontaines D.C., Idles, Yard Act, NewDad, Inhaler, Beabadoobee (Rock en Seine 2022) par Pierre Andrieu
Parc de Saint-Cloud, Paris, le 25/08/2022
Retour sur le mémorable passage des Arctic Monkeys en tête d'affiche du festival Rock en Seine le 25 août, un concert concluant de très belle manière une journée apocalyptique... La suite