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Chronique de concert The Luka State
Dimanche 17 novembre 2024 : 6580 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
The Luka State
Le 25 février 2020, il n'était pas concevable de se dire que The Last Internationale allait être le dernier groupe étranger à être vu* en live et que 571 jours allaient s'écouler avant d'apprécier à nouveau une formation, en l'occurrence The Luka State, s'exprimant dans la langue de Shakespeare. Comme s'il fallait relier les mondes d'avant et d'après, c'est au sein de la salle 1999 à Paris que ces deux groupes allaient se produire. On note pour ce retour en club la présence de personnes masquées dont de nombreux photographes, malgré le pass sanitaire obligatoire, on a toutefois l'impression d'être revenu à des conditions normales pour y déambuler ou commander un verre.
Sur la foi d'un titre très efficace " Can you feel it ", programmé sur Ouï FM, on décidait de s'intéresser de plus près à The Luka State. Le quatuor existe depuis 7/8 ans et n'a publié son premier album qu'au début de l'année 2021 : " Fall in fall out ", qui a été produit par le gourou bruitiste Alan Moulder. Comme le rappelle durant le concert le chanteur Conrad Ellis, il n'imaginait pas " un jour se produire dans la capitale Française ".
Affichant complet depuis des mois, le show fut absolument dantesque. Le quatuor qui " vient du milieu de nulle part " allait montrer aux 150 personnes présentes ce que signifie tout donner en 1h15 chrono. Débutant d'emblée sur le tube évoqué plus haut, The Luka State allait peu à peu appuyer sur l'accélérateur, avec " Kick in the teeth " ou encore " Girl " tout en nous rappelant que c'était " un bonheur de poursuivre cette tournée depuis 1 mois " et d'annoncer dans un Français hésitant que des t-shirts étaient en vente. D'ailleurs, de nombreux fans de tous âges en arboraient. Malgré quelques difficultés liées à une six cordes capricieuse qu'Ellis embarque en coulisse lui-même pour résoudre le problème, les 3 autres meublent en étirant le titre en cours. Ellis réapparaîtra ensuite en solo pour interpréter l'introspectif " Bold ", on reconnaissait alors le passionné des Beatles tel qu'il se décrit.
Les 4 ex-gamins de Windsford enchaînent ensuite devant un public surexcité les brûlots " Fake names ", " What's my problem et " Bury me ". L'humilité, la spontanéité et la générosité de The Luka State s'apprécie sans limite et sans faille. Les derniers riffs résonnent encore, tandis que le groupe pose déjà devant la salle pour quelques photos souvenirs. Rendez-vous est d'ores et déjà pris le 25 janvier 2022, salle des Étoiles à Paris pour la suite de l'aventure The Luka State.
* par votre serviteur
Critique écrite le 19 septembre 2021 par Samuel C
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