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Chronique de concert The N.E.C. + Anna Kramer And The Lost Cause + Gringo Star
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27251 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
The N.E.C. + Anna Kramer And The Lost Cause + Gringo Star
Soirée du nouvel an franchement rock n' roll au Star Bar à Atlanta avec trois excellents groupes du cru : The N.E.C., Anna Kramer and The Lost Cause et Gringo Star... Situé dans un quartier branché et très sympa - car truffé de magasins de disques, de bars, de salles de concerts, de boutiques de fringues et de librairies plutôt classe - , le Star Bar ne paye pas de mine quand on est dehors... et dedans, même impression mitigée : c'est une salle de 300 places, avec un barman assez détestable derrière le comptoir et une foule de gens alcoolisés venus pour fêter la fin de l'année et se photographier entre eux, plus que pour la musique... Chacun sa conception d'un concert !
The N.E.C.
La soirée commence pour nous avec la fin du set de The N.E.C., un bon groupe qui évolue dans un univers entre shoegazing bruitiste, punk rock et pop... Les titres du quatuor sont tour à tour rapides et hurlés ou planants et psychédéliques. Plutôt jeunes mais déjà expérimentés, les membres du groupe arrivent à produire des choses intéressantes quel que soit le chemin choisi. On pense très fort au mur du son de guitares enchevêtrées de My Bloody Valentine, à l'énergie sonique de The Jesus And Mary Chain, au Velvet Underground et à la scène psyché actuelle emmenée par les Black Angels... Un groupe prometteur donc.
Anna Kramer And The Lost Cause
A peine dix minutes après, ici on démonte le matos à la vitesse de la lumière, Anna Kramer And The Lost Cause fait forte impression avec une poignée de titres country rock punk très racés et d'une remarquable intensité. Normal : la minuscule chanteuse/leader du trio a une voix marquante, son jeu de guitare typé country punk est captivant et la section rythmique est perpétuellement sur le pied de guerre... A la fois hyper électrique, superbement mélodique, très country (à la Rolling Stones) et hyper entraînant (grâce à l'imparable Diddley beat), le set se termine avec un titre tubesque et fédérateur, avec des choeurs parfaits exécutés par les membres de Gringo Star...
Gringo Star
Il est tout juste minuit quand Gringo Star monte sur les planches... Après un décompte hurlé en choeur par tout le public, on assiste à un beau lâcher de ballons multicolores et à une reprise de circonstance célébrant la nouvelle année. C'est dans une ambiance débridée et peu attentive (les bruits de ballons explosés sont incessants : POP ! BLOP ! WIZZZZZ !) que Gringo Star fait le job : un concert carré, bien foutu et truffé de morceaux tubesques entre pop et rock. Comme au Masquerade quelques jours plus tôt, la mixture hyper rafraîchissante de Gringo Star (une relecture inspirée du travail des Beatles, des Kinks, de Them et des Stones) fait son effet : on tape gaiement du pied, on trépigne joyeusement et on sourit à pleines dents. Du bon boulot ! L'année live commence bien donc.
Deux morceaux de l'anecdotique, trop festif et FM groupe suivant (The Constellations et son chanteur très énervant car trop bourré et bavard) suffisent, quant à eux, à donner l'envie pressante de prendre la température d'Atlanta by night un soir de 31 décembre. Plutôt chaude, la température, malgré le froid indiqué par le thermomètre ! Il faut dire que l'antigel a semble-t-il coulé à flot, permettant ainsi aux jeunes filles en fleur d'afficher des tenues que ne renierait pas Britney Spears lors d'une fête avec Paris Hilton...
Sites internet : www.myspace.com/thenec, www.myspace.com/annakramer, www.myspace.com/constellationsatl, www.myspace.com/thegringostars, www.youtube.com/gringostar01, www.myspace.com/starbarinfo, www.starbaratl.com.
Les photos sont extraites des sites myspace des artistes...
The N.E.C.
La soirée commence pour nous avec la fin du set de The N.E.C., un bon groupe qui évolue dans un univers entre shoegazing bruitiste, punk rock et pop... Les titres du quatuor sont tour à tour rapides et hurlés ou planants et psychédéliques. Plutôt jeunes mais déjà expérimentés, les membres du groupe arrivent à produire des choses intéressantes quel que soit le chemin choisi. On pense très fort au mur du son de guitares enchevêtrées de My Bloody Valentine, à l'énergie sonique de The Jesus And Mary Chain, au Velvet Underground et à la scène psyché actuelle emmenée par les Black Angels... Un groupe prometteur donc.
Anna Kramer And The Lost Cause
A peine dix minutes après, ici on démonte le matos à la vitesse de la lumière, Anna Kramer And The Lost Cause fait forte impression avec une poignée de titres country rock punk très racés et d'une remarquable intensité. Normal : la minuscule chanteuse/leader du trio a une voix marquante, son jeu de guitare typé country punk est captivant et la section rythmique est perpétuellement sur le pied de guerre... A la fois hyper électrique, superbement mélodique, très country (à la Rolling Stones) et hyper entraînant (grâce à l'imparable Diddley beat), le set se termine avec un titre tubesque et fédérateur, avec des choeurs parfaits exécutés par les membres de Gringo Star...
Gringo Star
Il est tout juste minuit quand Gringo Star monte sur les planches... Après un décompte hurlé en choeur par tout le public, on assiste à un beau lâcher de ballons multicolores et à une reprise de circonstance célébrant la nouvelle année. C'est dans une ambiance débridée et peu attentive (les bruits de ballons explosés sont incessants : POP ! BLOP ! WIZZZZZ !) que Gringo Star fait le job : un concert carré, bien foutu et truffé de morceaux tubesques entre pop et rock. Comme au Masquerade quelques jours plus tôt, la mixture hyper rafraîchissante de Gringo Star (une relecture inspirée du travail des Beatles, des Kinks, de Them et des Stones) fait son effet : on tape gaiement du pied, on trépigne joyeusement et on sourit à pleines dents. Du bon boulot ! L'année live commence bien donc.
Deux morceaux de l'anecdotique, trop festif et FM groupe suivant (The Constellations et son chanteur très énervant car trop bourré et bavard) suffisent, quant à eux, à donner l'envie pressante de prendre la température d'Atlanta by night un soir de 31 décembre. Plutôt chaude, la température, malgré le froid indiqué par le thermomètre ! Il faut dire que l'antigel a semble-t-il coulé à flot, permettant ainsi aux jeunes filles en fleur d'afficher des tenues que ne renierait pas Britney Spears lors d'une fête avec Paris Hilton...
Sites internet : www.myspace.com/thenec, www.myspace.com/annakramer, www.myspace.com/constellationsatl, www.myspace.com/thegringostars, www.youtube.com/gringostar01, www.myspace.com/starbarinfo, www.starbaratl.com.
Les photos sont extraites des sites myspace des artistes...
Critique écrite le 07 janvier 2009 par Pierre Andrieu
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Gringo Star : les dernières chroniques concerts
Gringo Star par Pierre Andrieu
Masquerade, Atlanta, le 19/12/2008
Super concert de pop garage sautillante et fraîche au Masquerade à Atlanta pour Gringo Star, un excellent groupe originaire de la ville des désormais fameux Black Lips (les... La suite