Chronique de Concert
The Poodles/C.O.P UK/Maverick
Ce n'est plus tous les jours que je fais des trips à Paris, vu ce que ça peut couter maintenant, mais parfois faut pas réfléchir et foncer pour des combos qu'il est difficile de chopper. Pourtant en ce beau week end d'octobre je ne montais pas pour une légende du rock ou du Metal non, juste pour The Poodles, qui malgré ses 10 ans d'existence et ses 6 albums reste une formation confidentielle.
Mais j'avais tellement été scotché par leur premier opus orienté FM/Glam, qui tourne toujours régulièrement, puis par un second plus heavy avec de sacrés hymnes, qu'il m'etait impossible de les rater encore une fois. Meme si j'ai eu la chance de les voir à Paris sur leur premier tour, avec seulement une demi heure de set, en ouverture de Hammerfall, il y a déjà presque neuf ans...
Bon, quand j'ai vu qu'ils passaient à La Boule Noire, je me doutais qu'on serait pas très nombreux. Mais de là à cotoyer une toute petite centaine de pèlerins, et encore en etant large... Une population de mon age et même plus, à mon grand etonnement, moi qui pensait voir des jeunes orientés glam ! Et ce ne sont pas les très bon Maverick en opener, ni les C.O.P UK (que j'ai zappé pour aller prendre un dwich au Carrefour market en face de la salle !!) qui ont ramené plus de peuple. Ah si, trois groupies à la con jouant les poseuses, qui n'en avait rien à foutre des Poodles...
Fin bref, j'etais dépité pour les suédois, qui n'ont pas sorti que des albums géniaux après leurs débuts, mais dont les deux derniers sont vraiment honnêtes, avec toujours plusieurs titres accrocheurs.
Tant pis pour les absents et tant mieux pour moi qui ait fait le voyage, car je me suis littéralement eclaté pendant une heure trente ! Un pur bonheur, empli d'une émotion très spéciale sur les morceaux de "Metal will stand tall", qui représentent une periode très importante de ma vie.
En effet, si je craignais pour la setlist, au vu de celle proposée au printemps, celle de ce soir là comblait la grande majorité de mes espérances ! Dont les plus importantes, à savoir le retour de "Echoes from the past", magnifiquement inespérée, mon must; un medley accoustique incluant "Crying" et "Leaving the past to pass", la meilleure de "Clash of the elements" ("Caroline"), les heavy "Flesh and blood" et "Thunderball", la dansante "Line of fire" qui met une patate pas possible, les cinq meilleures chansons du dernier album ("Before I die" et "Everything" en tete !), et bien sur les deux hits intersidéraux que sont "Night of passion" et "Seven seas", sur lesquelles j'ai dû me transformer en un Fraggle rock hurlant et prenant tout l'espace disponible (c'est à dire toute la salle sauf les trois premiers rangs et le comptoir du bar !) pour exprimer mon Bonheur total, plein et entier !
Pfiou, quelle joie et quels frissons m'ont traversé tout au long de leur live ! J'avais aucun ami sur ce coup, mais pour ce genre de groupe qui me tient tant à coeur ce n'est meme pas important. L'essentiel, ce fut le partage avec le groupe, qui a tout donné, comme si nous etions dix mille.
Jakob Samuel a vraiment une superbe voix, j'adore son timbre un peu voilé et sa capacité à monter dans des aigus raisonnables, comme à poser sa voix sur les belles ballades ("Crying" ou "One out of ten") du combo. Les autres zicos font le spectacle, avec des sourires constants et un enthousiasme incroyable qui sied parfaitement à leur musique.
Notons leur disponibilité au merchandising dès leur prestation à peine terminée, ce qui ajoute à leur capital sympathie, au cas où des gens en doutaient encore...
Dommage qu'ils aient fait sauté un morceau prévu sur le papier (l'excellente "I rule the night") et qu'ils ne l'aient pas remplacé par un "Band of brothers" ou n'importe quel brulot des deux premiers efforts. C'aurait prolongé une fantastique soirée...
Une soirée intime avec un groupe que je suis depuis ses débuts et qui me fait ressentir enormément de belles emotions, que demander de plus, à part réitérer l'experience le plus tot possible ?
Merci les gars, du fond du coeur.
Setlist
Before I Die
Caroline
House of Cards
Shut Up!
Flesh and Blood
Cuts Like a Knife
Line of Fire
Everything
Crying / One Out of Ten / Leaving the Past to Pass
The Greatest
Instrumental / Drum Solo
Thunderball
Crack in the Wall
Metal Will Stand Tall
Like No Tomorrow
Night of Passion
Rappel :
Echoes from the Past
Seven Seas
Critique écrite le 01 novembre 2015 par Gandalf
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