Chronique de Concert
The Poseurs, Hidden Charms
C'est à cause de ces deux là, que j'ai raté le début du set des Poseurs. A leur mine, vous comprenez tout de suite que c'est pas des gars fiables. Mais bon, c'est la dure loi de la vie en province, on ne choisit pas toujours ces amis...
Les Poseurs sont un groupe que j'avais déjà aperçu à l'occasion de la fête de la musique. Devant le cinéma Opéra, à la terrasse du Saint-Jacques qui s'est depuis baptisé le Gin Pamp. Un gang de pas tout jeunes qui revisitait le répertoire punk-rock avec des poils et beaucoup de tripes. J'avais bien aimé. Assez pour me donner envie de les revoir.
Heureux hasard, la semaine dernière, je croisai leur chanteur, Thierry, devant la Maison des syndicats. Thierry est conseiller d'éducation et il se préparait à défiler avec quelques-uns de ses camarades de l'éducation nationale pour protester contre la politique de suppression de postes. Et incidemment, le conseiller Thierry m'informa que les Poseurs jouaient ce lundi à l'Excalibur, un bar sis rue de la Grue.
Bon... donc, nous sommes arrivés en retard. Pile au moment où les Poseurs démarraient leur dernier morceau, I wanna be your dog des Stooges. C'était aussi bon que dans mon souvenir. Mieux même puisqu'il ne pleuvait pas et que leur style rentre-dedans s'accorde très bien avec le décor d'une petite salle de café. Dans ma mémoire, il n'était que quatre, guitare, basse, batterie, chanteur, mais là, j'en ai compté un cinquième en la personne d'un guitariste rythmique. Peu importe. J'ai eu droit à une deuxième reprise en rappel, Janie Jones des Clash. Excellent. A l'avenir, je crois, que s'ils arrivent à concilier leurs emplois du temps, les Poseurs devraient essayer de composer quelques airs de leur cru. A surveiller.
Bien chauffé par les Poseurs, l'Excalibur connut une nouvelle poussée de fièvre avec les Hidden charms, un trio de garage-punk allemand. Les morceaux qui se succédaient à un train d'enfer ne dépassaient pas les deux minutes. En fait, j'ai même compté dans ma petite tête et je suis arrivé à une durée moyenne d'une minute et quarante seconde. Du pur tatapoum.
J'ai reconnu une reprise des Modern Lovers, Roadrunner, mais je crois que dans l'ensemble c'étaient des compositions originales. Du garage-punk dans toute gloire. Pas de slow, pas de solo et à la fin on casse tout.
Critique écrite le 04 octobre 2006 par Bertrand Lasseguette
Excalibur, Reims : les dernières chroniques concerts
The Bewitched Hands on the Top of our heads, Libelul par Bertrand Lasseguette
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Ah, ah, ah. Le Brian Jonestown Massacre peut aller se rhabiller. On a mieux, nous, ici à Reims, The Bewitched hands on the top of our heads. ON THE TOP OF OUR HEADS, c'est un peu dur de s'en souvenir et pour le prononcer correctement, à la coule, il faut s'accrocher. Je ne crois pas trop me tromper en disant qu'il s'agit d'un hommage aux... La suite
Sheriff Perkins, Lover ! par Bertrand Lasseguette
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Elle s'appelle Daphne. Elle joue de la basse. Elle en a troublé plus d'un. Elle m'a fait penser à Michelle Mae, de Make Up, Scene Creamers et actuellement dans Weird War. Le même nez légèrement en trompette, la même moue, le même instrument.
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Block Out, Vortex of end, Tchikentai et Biribirum par Bertrand Lasseguette
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Beurk. Pas beau. Caca. Voilà, pour résumer, tout ce que m'inspire en général la musique métal. L'écoute successive de ces trois groupes fut pour moi, une longue descente aux enfers. Dignes porte-étendards de leur mouvance esthétique, Block Out, Vortex of end et Tchikentai et Biribirum, nous ont offert tout ce qu'il y a de plus abject dans cette... La suite
Illegal Process, Aido Music System, Brazilian Fever par Bertrand Lasseguette
Excalibur, Reims, le 05/02/2007
Brazilian Fever, c'est en fait 12225 Chacals sans Pims leur bassiste, soit les deux frères Payart.
Aido, déjà vu, déjà entendu. C'était comme une répétition avant leur soirée historique du 7 février (trois spectacles enchainés et déchainés mélangeant rock et théâtre).
Illegal Process, une découverte pour moi,très intéressant, du power rock... La suite