Chronique de Concert
The Pretty Reckless
Entre temps, j'avais pris mon billet pour le concert de The Pretty Reckless ce soir, et j'avais recommandé chaleureusement à des amis d'en faire de même, mais dès le lendemain, toutes les places étaient totalement vendues. Il faut dire que la salle pour l'avoir souvent pratiquée est minuscule (selon les sources 300 à 500 places), et le son y est toujours fort, pour ne pas dire très fort. La veille du concert, il avait tellement neigé que toute la région parisienne avait enregistré des bouchons record et que je balisais quant au déroulement du concert. C'est donc avec beaucoup d'avance que j'assure une venue en transport en commun, et j'arrive devant la salle avec 1H10 d'avance. Quelle n'est pas ma surprise de constater qu'il y déjà une queue impressionnante qui attend l'ouverture des portes. Je me promène donc un peu dans le quartier, et puis me mets sagement dans la file d'attente, où un copain vient me rejoindre un peu plus tard. A l'ouverture des portes, nous sommes les premiers au bar, et pénétrons dans la salle pour nous mettre juste derrière la console sur une estrade surélevée, face a la scène d'ou la vue est parfaite.
Le concert débute a 21H05, et dès son entrée sur scène The Pretty Reckless est accueilli dans la salle par une clameu et des cris stridents, et dès les premières notes de "Since You're Gone" qui entame le set, les choses semblent très claires : le son est vraiment excellentissime, le groupe dégage une énergie peu commune et la belle possède un charisme incontestable et incontesté. Elle apparait exactement dans le même tenue que la veille sur le plateau du Grand Journal de Canal +, c'est à dire exactement comme je l'imaginais avec des jambes très longues, des bas résille d'un rouge profond, un choc absolu pour les yeux et les oreilles. Ensuite, suivent Light Me Up, puis My Medecine (si ma mémoire est bonne). La belle enlèvera sa veste dès l'entame de ce 3eme morceau, provoquant l'hystérie dans les premiers rangs. Entre temps on a droit à Miss Nothing et Goin' Down enchainés comme dans l'album et dont le rendu est absolument exceptionnel en live...
Quelle énergie, que ce soient les musiciens ou Taylor Momsen, ils sont tous absolument parfaits !!! Les spectateurs apprécient manifestement, et le leur rendent bien : à la fin de chaque morceau, ce ne sont que cris, hurlements et sifflets, et je n'ai non plus jamais vu de ma vie un tel nombre de téléphones en train de filmer un concert : une marée bleue dans toute la salle. Le show se poursuivra sur un rythme aussi endiablé, tout juste entrecoupé par l'interprétation très touchante de Nothing Left To Lose, morceau relativement plus calme. Ensuite ils nous gratifieront d'une reprise de Audioslave, Like a Stone - ce groupé étant annoncé comme un de ses favoris -une interprétation de Zombie, morceau qui ne figure pas sur l'album pour se conclure par un Factory girl de toute beauté. Sur la console de son, alors que le niveau maxi est clairement indiqué comme 105 dB, les diodes indiquent fréquemment 108, quand on sait que une différence de 3 dB veut dire 2x plus fort, je vous laisse imaginer le niveau sonore dans la salle. Ensuite 2 morceaux en rappel dont en conclusion le sublime Make Me Wanna Die, le premier extrait de l'album et certainement leur morceau le plus connu. Le sonomètre atteint le niveau record et tellement invraisemblable de 111 dB que le gars a la console sort son iPhone et prend les chiffres en photo comme pour immortaliser cet exploit. Ils quittent la scène sous une ovation parfaitement méritée après avoir assuré revenir en Mars et que l'annonce des dates se ferait sur Twitter.
Dans la salle, c'est l'émeute pour récupérer les feuilles de set-list, les baguettes et même les bouteilles d'eau stockées sur la scène, c'est dire... Le concert a été exceptionnel de bout en bout, et la soirée est passée à une vitesse vertigineuse. Nous avons été particulièrement chanceux d'avoir droit a presque une heure de spectacle, autre exploit lorsqu'on sait que le Cd ne dure que 34 minutes, et que certains de leurs shows se limitaient à 6 ou 7 morceaux. Apparemment, la belle aime notre belle capitale, et c'est tant mieux. Dehors, le sol est toujours aussi glacé, mais j'ai la tête complètement en fusion, et le coeur rempli de bonheur. La vie est belle, j'en redemande, sur que je serai présent la prochaine fois.
Critique écrite le 17 décembre 2010 par Fanrem
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