Chronique de Concert
The White Stripes
Tout d'abord la première partie. The Greenhornes, qui tournaient déjà avec les Stripes avant même la sortie de White Blood Cells, et que je ne conaissais pas, se sont révélés être un groupe fort sympathique musicalement avec une grosse pêche en particulier un duo talentueux composé du guitariste/chanteur et du batteur. Les influences 70s ressortent bien par moment et le tout sonne très bien; on sent que ces gars là aiment ce qu'ils font et à vrai dire c'est le principal. Il est cependant dommage qu'ils aient joué aussi peu.
Bon, venons en aux deux zozos. Certes ils ont joué peu de temps. C'est l'unique chose que j'ai à leur reprocher personellement. Pour le reste, il faut se souvenir que ce groupe n'est pas les Beatles. Je m'explique: leur jeu n'est pas basé sur une régularité de métronome, ni sur la croyance que cette régularité puisse créer quoi que ce soit de bien.N'oublions pas qu'un des groupes préférés de Jack White sont les fameux Stooges... Par conséquent les fausses notes, et autres discordances musicales qui apparaissent comme une hérésie pour le public bobo qui ne connait ni ne comprend ce qu'est le Garage rock ( c'est à dire toute la salle sauf les excités de la fosse ce soir là ) ont empêché ces derniers d'apprécier ce concert. Allez donc voir Linkin Park, ça se joue sur 2 notes et il y en aura probablement moins de fausse. Tout ça pour dire que le public français a été une nouvelle fois inerte.
Mais venons en au concert lui-même. Quand on connaît l'évolution plus "douce" du dernier album on peut s'attendre à ce que leurs concerts suivent cette ligne. Mais qenéni messire! Le concert a été eminemment électrique ! Dead Leaves a été très bien interprété en intro, on a eu droit a un Red Rain très percutant et même psychédélique sur les bords, Instinct Blues m'a beaucoup surpris car elle n'est pas facile à jouer, pour ne citer que celles là. Jack a encore plus de charisme que ce que l'on peut s'imaginer sur le dvd et Meg a toute la soirée montré qu'elle n'était pas une simple boîte à rythme non seulement en interprétant les deux chansons ou elle chante, mais aussi en prenant le dessus sur Jack ( façon de parler ) certaines fois comme sur The Nurse. La chanson que j'ai personellement le moins apprécié a été Seven Nation Army car elle est symptomatique du syndrôme Teen Spirit... De l'autre côté, il y a eu le White Stripes bluesy, calme et mélancolique, avec nottamment un magnifique Gonna Be Friends et la chanson de conclusion, reprise de Leadbelly, Boll Wevil ( si je me souviens bien ).
Ce groupe n'invente rien mais possède un son et un feeling uniques etil en a fait la démonstration ce soir là devant un public qui ne semble pas avoir évolué depuis le temps où Led Zep jouaient en France devant des bof ébahis. Amis du rock n' roll bonsoir.
Critique écrite le 19 janvier 2006 par Lalen
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