Chronique de Concert
The Yardbirds / John Mayall
Espace Julien - Marseille 20 octobre 2010
Critique écrite le 24 octobre 2010 par Jacques 2 Chabannes
(And Now, They were Two...)
Chroniquer les Britanniques Yardbirds, leur rapide ascension (1962) jusqu'à la chute brutale, finale (1968 !) leur capacité à se renouveler - du Blues basique du British Blues Boom des débuts, à l'ère psychédélique qui lui succéda logiquement - leurs hits intemporels - For Your Love (65), Heart Full of Soul (65), Shapes of Things to Come (66), Over Under Sideways Down (66) - leur intense énergie sur scène et leur trio d'exceptionnels guitaristes - Eric Clapton, Jeff Beck, puis Jimmy Page, s'avère à priori facile, dense, peut-être longuet de la démonstration, mais facile ; c'est, de plus, bourré d'anecdotes savoureuses, de sombres luttes internes, de séparations plus ou moins consentantes de la part des deux parties concernées ou incriminées... Que du bon à jeter sur papier ou écran, donc !
Chroniquer les Yardbirds actuels sur scène, par contre, c'est admettre que l'on ne se retrouvera jamais que face à un duo de dinosaures, de "légendaires", de membres originaux du groupe : Jim Mc Carthy (batterie) et Chris Dreja (guitare)... Point barre ! Un duo entouré, depuis 13 années - date de leur réelle reformation ! - de jeunes et moins jeunes musiciens accros au son du groupe, à son passé, à son large répertoire pavé de hits largement entrés dans la conscience collective de tout amateur de musique qui se (et "les") respecte.
Premier petit "jeu" nocturne, à se faire paisible, entre amis présents en L'Espace, ce soir : arriver à reconnaître les deux "anciens" au sein du quintet présent sur scène, qui attaquent pied au plancher, d'ailleurs, nanti de l'antique The Train Kept A-Rollin', mené tout du long par l'enfiévré Andy Mitchell "accro-collé" à son harmonica, comme le gouvernement à son projet de loi sur les "retraites", qui semble visiblement bien décidé à faire en sorte que la nostalgie initiale s'efface au plus vite pour faire place au simple plaisir (des pavillons) "live", assumé. D'ailleurs, le susnommé Dreja (Chris) se presse de nous ramener illico vers les rives dorées de la Tamise, vers les outrances de Carnaby, à l'aide de l'inamovible Heart Full of Soul , que Andy Mitchell peine pourtant à arracher de la voix comme le faisait Keith Relf en son auguste "60's" ère...
Côté public, par contre, ça assume pleinement son âge, ça s'en va même fouiller, profond, profond, au sein des artères un rien rétrécies, pour tâcher de ramener un semblant de folie en la fosse (exceptionnellement privée de "lions" et "lionnes" en rut, ce soir). Ils ont beau tenter de nous comparer à l'immense Liverpool, c'est plutôt Chicago qui est convoquée au parloir en l'état, avant que le blues expédié de soli tendus, ne se mue en un savoureux Shapes of Things to Come : symbole révéré d'une génération tombée amoureuse de ses expatriés du Nouveau Monde, qui ne rêvait jamais que de les égaler pour reprendre le flambeau du Blues un temps abandonné au coin du Crossroadsdéserté.
Apparemment forgé aux multiples écoles du Rock, et présent sur le dernier opus "live" du groupe - Live At The B. B King Blues Club (2009) Ben King enchaîne les plans classiques, armé des plans sur manche ET du "son" adéquat, en toutes circonstances. Histoire de calmer le jeu, c'est LE moment d'y glisser un bon Blues LENT typique : destiné à prendre "madame" par l'épaule en rêvant à une mousse bue comme là-bas, au goulot, au coin d'un rade miteux, humide de moite, qui bruisse de lourdes cuisses galbées sous maquillage épais, nimbé d'un ou deux doigts de bourbon, juste. Posté tout contre mon aisselle, un quidam même pas gris s'obstine à mimer les descentes de notes du long solo, armé d'une guitare imaginaire ; dans le plus pur style "Air Guitar" (ce vide indexé sur niaiserie, qui fascine le "12 ans" présent en chacun de nous...). Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil noir du Blues : encore une laide histoire de couple qui se déchire salement sur fond de Bayou, de pauvreté latente, de désespoir.
Avec Over Under Sideways Down, retour vers LE son qui a façonné le groupe au cours de l'ère portée aux nues : nanti d'une traditionnelle longue série de "Hey !", libérateurs de bronches encrassées de pollution urbaine (vivement la réelle pénurie de carburants, qu'on puisse se rosir un peu le cutané de fraicheur !). Après l'immanquable "présentation" du groupe : le sieur Jim Mc Carthy (batterie d'origine !) nous lance, rigolard de la lèvre supérieure, qu'un : "trio formé de deux des grands classiques du groupe, suivi d'un troisième popularisé par l'autre groupe de Jimmy Page, que nous avons joué en premier...", s'annonce à grands pas ! Et "baboum !", voici que déboule For Your Love et ses tombées de percus si caractéristiques, qui saisit et transporte toujours et encore, quelle que soit la formation aux commandes, quand bien même que ce serait la "Musique de la Garde Nationale Slovène" qui serait aux manettes ou aux cuivres et "tzim-boum !" aigus du chef d'uvre. Sur la suivante Happening ten years time ago, suffit juste de fermer les yeux pour imaginer et retrouver : fini les rives de la Tamise ou de la Mersey, c'est le tout entier qui s'en vient frapper plexus et occiputs des "anciens", réjouis par le retour du "voyage" ; un morceau qui chasse visiblement sur les terres de l'Amour d'Arthur Lee, rien moins... À moins que ce ne soit le contraire ! Même si le gars Robert (Plant), n'est pas aux commandes de ce morceau d'anthologie abordé, Dazed and Confused nous permet de découvrir que son larynx tient la route - dommage que le sieur Mitchell soit régulièrement "sous mixé" depuis le début ! - et que la section rythmique (Jim Mc Carthy + David Smale/basse) turbine à plein régime, lourdeur de , exceptée. Seul problème, au fond, le délit de "Belle Gueule", de Quaterback US en retour de virée "surf" sur l'océan, du gars King, qui tranche un peu trop net dans le décor local : "You can't Judge A Book, By Looking At The Cover !", pourrait me rétorquer le grand Bo Diddley ! Mouais, peut-être bien, et alors ? J'ai bien le droit de l'imaginer différent, non ? Une opinion certainement pas partagée par la p'tite dame brune et ronde d'à côté, qui se le "mange" littéralement à chaque inspiration, rétines en fête...
Pour le reste, rien à redire au niveau de l'interprétation du "monument", suffit juste de mater les blazes interloqués des bipèdes, soumis désormais, pour comprendre que l'effet de surprise les a pris par les pavillons et que la nostalgie initiale s'est peu à peu effacée pour laisser place au vrai grand PLAISIR assumé de l'instant... Respect !
"Que La Bête Demeure..."
(Look In The Mirror)
Il entre seul en scène, d'un pas léger, happe un micro, un harmonica, et fait alors revivre les origines du genre : debout, face au public, comme en les rues de Saint-Louis, Atlanta, ouMemphis - avant d'émigrer vers la mythique Chicago, Detroit, ou Los Angeles, par la suite - au tout début d'un XXe siècle plombé d'esclavage, séparé de ségrégation cutanée, ou économique... Aussi. Traité de cette façon, Another Man Done Gone ravive le fantôme (visiblement adulé) de Sonny Boy Williamson.
Physiquement, John Mayall ressemble à un brasseur Bio post-soixante-huitard venu s'installer au fins fonds des Alpes, des Cévennes, ou du Lubéron, qui taperait gentiment le "buf" le samedi soir, au coin d'une MJC de village ou d'une AMAP, entre deux assemblées, ou paniers de légumes frais et variés. D'un air débonnaire, il s'approche du clavier occupant le devant de la scène, et nous présente benoitement son groupe : Rocky Athas (guitare), Greg RZAB(basse), et Jay Davenport(batterie) avant d'enchaîner sur le lointain All Your Love, nanti sur sa gauche, d'un guitariste digne du Rocky Horror Show qui tricote aisément du solo sur Gibson : une trentaine d'autres, de même acabit, suivront d'ailleurs au cours du show, tous interprétés ou maîtrisés dans un style, propre, classique, néanmoins plus proche du Gary Moore de Still Got The Blues, que des maîtres du genre, tels : B. B King, Jimmy Reed, Elmore James, et autres consorts de manche !
Loin de dénigrer son jeu, donc, je me focalise néanmoins sur la section rythmique qui usine en fond : une basse (ESP) qui croche et descend de la ronde par poignées, qui envahit malicieusement les espaces laissés "libres", pour caresser mélodieusement de la note dans le sens du manche, sans bouger d'un iota ou se "décaler" d'esprit, jamais... Soutenue par une paire de baguettes "poivre et sel" qui sentent le Delta à pleins nez (peaux, couleur, et toms, inclus !). Comme souvent avec cette musique "roots", on a l'impression que tout vient d'être dit, en quelques minutes, à peine, que les nuances, juste - plus ou moins fines, infimes, ou colorées - continueront d'habiller le reste de la soirée et passionner les férus du genre. Tandis qu'ils accèdent élégamment à une demande "anonyme" - posée sur papier, sur un coin de scène ! - avec The Bear, extrait du monument Blues From Laurel Canyon(1968) enregistré aux côtés de Mick Taylor, (LE "Stone Alone" de la légende !) mes yeux quittent un instant le devant de la scène pour aller s'écraser d'étrange sur la photo qui est punaisé à l'angle de l'ampli basse Mesa Boogie ! Une blonde américaine "classique", en petite tenue - soutien garni d'implants et short, mini, mini, mini, de rigueur - qui semble tout droit sortie d'un Hustler aguicheur, d'un magazine de mode versé sur les sous-vêtements à acheter et porter d'urgence en vue de l'été prochain ! Ça sent la cabine encombrée du camionneur des Highways, et ça jure franchement avec l'apparence débonnaire du gars Greg (RZAB).
Il a beau s'employer également de gammes en velouté, le John "légende" - au pendentif Indien prolongé d'un harmonica miniature - je décroche un tantinet sur la longueur, les grandes largeurs de manches déversées, emplies de blanches et noires entrelacées d'envies "salées", inavouables. J'ai en effet parfois du mal à rester concentré comme il le faudrait, avec ce type de formation réduite : sans section de cuivres qui s'émancipe de solos "tournants", sans une paire de choristes laissant entrevoir généreusement quelques grammes de cutané, çà et là, quelque sein débordant d'un chemisier, un rien ample, ou trop serré. Nothing To Do With Love, extraite du dernier album Tough (2009) - que le maître vendait et signait lui-même à l'entrée en début de soirée, seul au stand, sourires et gentillesse portée en proue de toutes choses, en préalable à toute demande que ce fut : amicale, étonnée, pleine de dévotion, ou tout simplement commerçante - peine véritablement à me transporter d'intérêt ; trop jouée dans le style : "L'ensemble Moderne de Blues du Conservatoire va vous interpréter un pot pourri des Rois du Delta" avant le pot de l'amitié...", basique, inoffensif, lisse du propos.
Ceci étant précisé, Mayall (John) semble goûter à la "paisibilité", à la tranquillité versus sagesse, que lui procurent ses 77 printemps !!! Greg joue de la basse, les pieds en dedans, Rocky porte une chemise noire rayée de blanc qui ne me tente aucunement, et Jay une chemise des Chicago Cubs (Major League de Baseball) estampillée Prior (Mark) : seul "colored people" de l'ensemble - qui possède un CV long comme le bras : , Junior Wells, entre autres... - il a de toutes évidence dédié sa vie au genre, aux baguettes qui habitent ses mains, et enchante à chaque frappe, ou presque.
Hormis ceci, Walking On Sunset extrait du classique Blues From Laurel Canyon, que l'on se passe sans fin de mains en mains, au fur et à mesure des divers supports joués - majestueux vinyle, moche CD, laide clé USB, transparent MP3 étroit du son, et... Noir vinyle revenu sur le devant de la scène ! - remet de l'intensité dans le grand "tout", enchaîné d'avec le So Many Roads d'Otis Rush, même si, sur icelle, on eut pu souhaiter que le Roland RD 700 GX (pour les puristes du genre technique...) ne vienne régulièrement prendre la place du vieux piano bastringue, ou à queue, d'antan ; quelques onces de bois sur ivoire qui ont toujours maintenu l'esprit en sa demeure d'origine. C'est bizarre, mais, à l'instar du Dylan de nos jeunes années, je l'aurai plutôt vu aux commandes d'une Gibson ou d'une Fender, que du clavier précité, même si, nous, on prend tout ce qui vient ou sort de ses doigts sans regimber, goûtant sans conteste au plaisir procuré par ce pan d'histoire argenté du crâne qui nous fait face. Comme l'ex Pierre qui RouleBill Wyman, quasi invisible durant les deux tiers du dernier Ladies and Gentlemen (DVD) Greg RZAB ne vient goûter à la lumière qu'en toute fin de show : le problème étant, qu'il a l'air bien décidé à repartir avec, au bout du compte, dans la foulée d'un long (un rien trop ?) long, long, solo de basse impressionnant et inventif (le gars a quand même joué avec Éric Clapton, Carlos Santana, Stevie Ray Vaughan, ou... Jeff Beck ! Une paille...). Un solo suivi d'une démonstration de force magistralement opérée par son compère de "Drum Kit", bien évidemment.
Paradoxalement, c'est le traditionnel Early In The Morning qui m'aura ramené à la "vie", un peu plus tôt dans le concert : "Il est très tôt, ce matin, et je n'ai rien d'autre que le Blues !", tout est dit, ici, l'essentiel de sa vie est belle et bien LÀ, au gus, étalée sans fausse pudeur, devant nos yeux en demande (le reste lui appartient d'intimité, plus qu'il ne le tient, ou ne le retient ici-bas). Le "cas" Mayall se fera vraisemblablement descendre par une coronaire, par un ventricule récalcitrant, au coin d'une estrade Hexagonale, Européenne, Insulaire ou Nord-Américaine : tel l'antique JB Poquelin de notre enfance scolaire ; une "Chronique d'une Mort Après La Vie Sur Scène Annoncée"... À grands renforts de blanches (carnation) sur Noire (passion) : le reste n'est qu'histoire, indexée sur diabolique présence, célébrée sur "carrefour" de légende, encore vivante, ce soir, en l'état, en L'espace. Tant que la "Bête" demeure...
Critique écrite le 24 octobre 2010 par Jacques 2 Chabannes
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> Réponse le 24 octobre 2010, par Gandalf
Ce soir on avait le choix entre un plateau hardcore légendaire à Six Fours les Plages (Sick of it all/Madball), ou un plateau blues rock à l'Espace Julien. C'est pas que nous vieillissons avec mon Padre, mais pour des raisons pratiques et de fatigue, on a préféré se la jouer pépère sur Marseille, avec quand même les mythiques Yardbirds en ouverture de l'inconnu (pour ma part) mais réputé John Mayall. Comme je le pensais, l'Espace etait quasiment plein pour cette date, et au vu de l'ambiance globale de bout en bout, c'etait un contentement unanime. Enfin quasiment, car avec mon Padre, si nous avons été enchanté, touché, ensorcelé, par la première partie, il n'en a pas été de même avec Mayall. Pourtant les qualités de ce dernier ne sont vraiment pas en cause. Je reconnais sans peine que... La suite | Réagir
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