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Chronique de concert La Position du Tireur Couché + The Lovely Eggs + Doggy + The Wendy Darlings
Vendredi 22 novembre 2024 : 6714 concerts, 27230 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
La Position du Tireur Couché + The Lovely Eggs + Doggy + The Wendy Darlings
Tout d'abord, un grand merci à Pierre Andrieu pour cette belle chronique et aussi pour toutes les autres d'ailleurs, qui permettent aux groupes et associations organisatrices de concert d'avoir quelque part une trace de leur action ! Avec le nombre de "live reports" à son actif, il va finir par représenter la mémoire rock and roll de Clermont à lui tout seul ! :)
Je voulais juste donner mon appréciation personnelle sur le groupe limougeaud Doggy et de leur performance lors de cette "Pop night". J'ai été peiné qu'une partie du public soit passé à côté de cette formation et aimerais convaincre les sceptiques de s'intéresser à leur musique. Certes, ceux qui s'attendaient à un concert "ordinaire" ont pu ne pas apprécier leur absence de tout "effet" scénique et le dépouillement de leur chansons épurées à l'extrême. Mais il faut savoir que cette formation se trouve à mille lieues de toutes les normes habituelles du rock and roll... ils n'ont donc fait ce soir là ni "show" à l'américaine ni n'ont essayé de prendre de poses inadaptées à leur style et à leur personnalités. Ils ont simplement été eux-mêmes, des shoegazers purs et durs, indifférents à tout artifice scénique et antistars volontaires... En cela, ils sont en filiation directe avec tous ces groupes d'"anorak pop" anglais des années 80, qui se moquaient comme d'une guigne de leur apparence, occupés qu'ils étaient à livrer leur musique à l'état brut, sans le moindre "spectacle"...
Doggy ne seront jamais des "bêtes de scène" pour la bonne raison que leur musique est par nature intimiste, pudique et dépourvue de toute ambition de séduire aux moyens de "trucs". Leurs lives sont donc à l'image de leur musique. En fait, j'invite vraiment les gens à écouter les 2 albums absolument brillants que sont "Des stars dans tous les bus" et le récent "Mon colonel". Pour moi ce groupe est une sorte d'alliage ovniesque entre les Field Mice et Belle and Sebastian pour la musique et le groupe français Superflu pour les paroles ! Je suis étonné que l'humour de leurs textes décalés et pince-sans-rire ait échappé au public clermontois...
En tout cas, ils méritent vraiment qu'on s'attarde sur leurs albums qui contiennent de véritables petites merveilles à mille pieds au-dessus de la production musicale française exposée médiatiquement...
Je voulais juste donner mon appréciation personnelle sur le groupe limougeaud Doggy et de leur performance lors de cette "Pop night". J'ai été peiné qu'une partie du public soit passé à côté de cette formation et aimerais convaincre les sceptiques de s'intéresser à leur musique. Certes, ceux qui s'attendaient à un concert "ordinaire" ont pu ne pas apprécier leur absence de tout "effet" scénique et le dépouillement de leur chansons épurées à l'extrême. Mais il faut savoir que cette formation se trouve à mille lieues de toutes les normes habituelles du rock and roll... ils n'ont donc fait ce soir là ni "show" à l'américaine ni n'ont essayé de prendre de poses inadaptées à leur style et à leur personnalités. Ils ont simplement été eux-mêmes, des shoegazers purs et durs, indifférents à tout artifice scénique et antistars volontaires... En cela, ils sont en filiation directe avec tous ces groupes d'"anorak pop" anglais des années 80, qui se moquaient comme d'une guigne de leur apparence, occupés qu'ils étaient à livrer leur musique à l'état brut, sans le moindre "spectacle"...
Doggy ne seront jamais des "bêtes de scène" pour la bonne raison que leur musique est par nature intimiste, pudique et dépourvue de toute ambition de séduire aux moyens de "trucs". Leurs lives sont donc à l'image de leur musique. En fait, j'invite vraiment les gens à écouter les 2 albums absolument brillants que sont "Des stars dans tous les bus" et le récent "Mon colonel". Pour moi ce groupe est une sorte d'alliage ovniesque entre les Field Mice et Belle and Sebastian pour la musique et le groupe français Superflu pour les paroles ! Je suis étonné que l'humour de leurs textes décalés et pince-sans-rire ait échappé au public clermontois...
En tout cas, ils méritent vraiment qu'on s'attarde sur leurs albums qui contiennent de véritables petites merveilles à mille pieds au-dessus de la production musicale française exposée médiatiquement...
Critique écrite le 07 février 2010 par Suckmypop
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