Chronique de Concert
Tobacco Road / Nightmare / Panama / Jaded Heart
La critique qui suit émane d'une sorte de troisième oeil portant un regard externe mais sans préjugés sur le monde du métal. J'imagine facilement que le regard porté par un métaleu serait probablement très différent.
Tobacco Road
(photo Marc Porral)
La soirée a débuté avec les Annéciens de Tobbaco Road qui nous ont offert un échantillon de leur hard à tendance Rock Sudiste durant un set de 30 minutes. Leur musique est largement influencée par des groupes comme Lynyrd Skynyrd ou Aerosmith. Personnellement je ne suis pas trop adepte mais la prestation était correcte.
Nightmare
(photo Marc Porral)
Sans conteste "l'évènement" de la soirée aussi bien pour les fans que pour les autres... Nightmare est un groupe de hard des années 80 qui a pris le pari fou de faire un come back après 12 ans d'absence. Ils ont même réussi à organiser l'année dernière un concert devant 700 personnes au Summum de Grenoble et à en extraire un double album live. Je pense que je me souviendrai encore longtemps de leur entrée sur scène. J'ai eu l'impression d'être soudainement télé porté plus de 15 ans en arrière. Au niveau visuel et look c'était très tendance Scorpion.Visiblement pour les membres de nightmare le rock s'est arrêté au milieu des années 80 et ce n'est sûrement pas pour déplaire à leurs fans.
(photo Marc Porral)
Le groupe a profité de ce concert pour nous présenter un nouveau morceau qui figurera sur leur prochain album dont la sortie est prévue pour l'an prochain. Les fans peuvent être rassurés car musicalement ils ne seront pas désorientés : Nightmare s'abreuve toujours à la même source.
En dernier rappel on aura eu droit à une reprise du "Metal Heart" de Accept avec comme invité le déjà célèbre guitariste annécien Dominique Leurquin (Ex Dream Child, membre de Stratosfear et Rhapsody).
Je n'ai pas accroché au phénomène Nightmare mais l'attitude du groupe aura réussi à me mettre de bonne humeur, surtout après avoir été baptisé à la guitare !...
Nightmare se fiche totalement des évolutions et des époques. Ce groupe continuera dans la joie et la bonne humeur à prêcher son hard 80 à tous ceux qui voudront bien l'entendre. Si j'émets des réserves certaines sur ce choix musical j'applaudis par contre leur enthousiasme et leur bonheur à jouer. Voilà au moins une qualité que j'aimerais plus souvent retrouver chez les grosses pointures qui affichent parfois une lassitude consternante.
Panama
(photo Marc Porral)
Avec les parisiens de Panama on a ensuite navigué en plein hard traditionnel. Le groupe affichait clairement des influences situées entre AC/DC et Led Zeppelin. Le chanteur aura été le seul véritable furieux de la soirée, laissant exploser sa rage et s'agitant dans tous les sens tel un Angus Young survolté par la perte de sa guitare.
Ce type là n'était visiblement pas sur scène pour plaisanter et dans son rôle d'énervé il aura été parfaitement crédible. Le guitariste n'a également pas lésiné sur la sueur et s'est même un offert un tour de salle guitare en main. Ce set aura prouvé que la rage est toujours quelque chose d'impressionnant quand elle vient du bide.
Jaded Heart
(photo Marc Porral)
La prestation de la tête d'affiche de la soirée m'a beaucoup déçu. Ce combo allemand propose un hard que je qualifierai de FM et je n'ai vraiment pas accroché à leurs mélodies mielleuses. Trop d'éléments me rappelaient des groupes comme Europe. Personnellement je suis en quête de vrais émotions, d'instants de rage, de joie, de folie ... et je n'ai pas retrouvé tout ça chez Jaded Heart.
(photo Marc Porral)
Heureusement que les joyeux lurons de Nightmare ont mis un peu de piment et d'ambiance dans ce set en faisant les coeurs depuis le fond de la salle. J'avoue que pour une fois je suis parti avant la fin du concert. Il en faut cependant pour tous les goûts et le style de Jaded Heart aura sans doute plu à d'autres personnes.
Cette première soirée ne viendra pas alimenter mes souvenirs de moments inoubliables. Le métal des années 80 a vieilli et il ne résiste plus toujours à la difficile épreuve du temps. Beaucoup d'effets ou de clichés paraissent aujourd'hui décalés . Il reste cependant un élément essentiel et commun à la majorité de ces groupes : une formidable envie de jouer et de se faire plaisir. Les hardos semblent avoir survécu pour nous démontrer que l'on peut encore s'amuser en faisant de la musique. C'est peut être la raison pour laquelle l'image dure qu'ils véhiculaient autrefois a évolué vers une image de joyeux fêtards.
Critique écrite le par Iguana
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