Chronique de Concert
Tolerance Zero + Kill the Thrill
Première visite à l'Espace Montevidéo lieu de création (et de diffusion occasionnel comme ce soir) de l'équipe du GRIM (Groupe de Recherche et d'Improvisation Musicales). Précisons tout de suite que moi et la musique improvisée, c'est un peu comme avec l'électronique trop expérimentale, j'ai un peu de mal. Du coup là comme il y avait deux groupes dont Kill the Thrill je me suis laissé tenté. J'ai donc découvert un lieu absolument sublime avec une petit cour, des chambres pouvant accueillir les artistes de passage ici, une entrée avec bar et tout, un étage servant d'atelier de théâtre si j'ai bien compris et un futur studio d'enregistrement live,d ans lequel avait lieu le concert.
Le premier des deux groupes de ce soir était un quatuor italien du nom de Zero Tolerance. Deux DJs assis par terre parait ils connus chez eux (DJ Max et SJ Fab), un saxophoniste alto + flûtes (Gianni Gebbia) et un abtteru (Francesco Cusa). Nous avons donc pris place sur les chaises (pas très confortables) qui faisaient face à la scène, le Pinguin obligé de finir sa bière en 4eme vitesse (en effet défense de boire ou de fumer à l'intérieur). Je dois dire qu'après le petite intro du maître des lieux, lorsque j'ai vu les 4 musiciens s'installer et le batteur commencer à frotter un sac en plastique pour faire des sons ... j'ai eu un peu peur. Ca va surprendre ceux qui sont venus voir Kill.
En effet j'ai eu un peu de mal avec toute la première partie de leur set. Ca manquait un peu de pèche et je n'ai pas trouver que le mariage des 2 ! platines au duo batterie / saxo apportait un réel plus. Peut être manquait il des images pour sublimer le tout ... en tout cas très vite je me suis focaliser sur le batteur grimaçant et sur le saxo qui a fait des trucs rigolos avec, au niveau des sons qu'il en tirait. Je ne parle pas du gant en plastique qui se gonflait quand il soufflait dedans et qui a fait dire au Pinguin que c'était le premier saxophone fasciste qu'il rencontrait.
Des passages un peu plus rythmés m'ont plus plu, mais globalement je n'est pas été hyper emballé.
Après une courte pause ce fut le tour des Kill The Thrill. Les chaises étant toujours là je m'y installe. C'est pas si désagréable que ça pour écouter leur mur de guitare et les hurlements de douleur de Nicolas Dick.
Je rappelle très vite la composition du groupe. Outre Nicolas à al guitare il y a Frederic De Benetti à la guitare lui aussi et Marylin Tognolli à la basse (le reste est sur bandes).
Après un moment je me suis quand même levé pour profiter du spectacle sous tous ses angles et puis en plus ça avait l'air de gêner un peu le groupe quand même, qui a fait remarquer qu'on avait le droit de se lever.
Derrière eux des néons bleus qui donnait un petit côté Star Wars d'actualité, et surtout un projecteur de taches bleues qui donnait à toute la scène un côté quadrillé (on avait l'impression de regarder des hologrammes ou un truc comme ça) ou le fond d'une piscine.
C'est vrai que sans bouger on prend le concert d'une toute autre façon. Par rapport aux autres fois j'ai été un moins surpris (forcement) et j'ai un peu trouver que les morceaux sont assez monostyle (ça fait parfois un peu toujours pareil). J'ai encore trouvé qu'il y avait un petit côté Depeche Mode à l'un des morceaux.
Sinon saluons l'aide de Laurent Boudin au recordage de guitare de Nicolas (deux cordes de cassées) et les sourires de Marylin.
Je pense que finalement Kill the Thrill s'apprécier mieux debout (lorsque le morceau explose on peut mieux l'accompagner), avec un gros son et des fumigène comme à la MJC Mirabeau où je les avais vu une autre fois.
Critique écrite le 18 mai 2002 par Hum !
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