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Chronique de concert Trespassers William + Fragile Architecture
Vendredi 15 novembre 2024 : 6918 concerts, 27222 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Trespassers William + Fragile Architecture
Trois dates de Trespassers William en France en ce mois d'octobre. Paris, Metz et Toulouse. Si les deux premières ne sont compatibles ni géographiquement ni professionnellement avec mon emploi du temps, la dernière se situe un jour de repos et à 400 km de chez moi. Une paille. Ça se passe au Fairfield Café. J'appelle dix jours avant pour réserver et on me fait comprendre l'inutilité de ma démarche. J'ai toujours du mal à évaluer la popularité d'un groupe. Je suis quelquefois surpris par l'affluence à une formation que je pensais être le seul à connaître. Là, c'est le contraire. Comment peut-il y avoir aussi peu de monde pour écouter le groupe qui me procure le plus de frissons actuellement ? Nous ne sommes en effet qu'une trentaine. Et encore, certains sont venus voir le groupe local qui se produit en première partie : Fragile Architecture.
L'architecture n'a rien de fragile. Tanguynovitch, le bassiste, en constitue l'armature avec de solides poutres. FAb (claviers, guitare, machines, chant) s'occupe des finitions. Des mélodies travaillées, une voix qui évoque parfois celle de Matthew Bellamy, un univers proche de celui de Bardi Johansson, une tension qui monte lors des - quelquefois longues à venir - envolées lyriques.
Ils viennent de sortir un disque dont le titre, Sweet Electric, donne les deux matériaux principaux de l'édifice. A la sortie, on a envie de poursuivre leur découverte sur leur espace.
Il est 23 heures lorsqu'Anna-Lynne Williams et Matt Brown entrent en scène. Ils ne sont pas seuls. Un Britannique, Richard Knox du groupe Glissando épaule les deux Californiens pour cette tournée de Trespassers William.
C'est lui qui nous invite à nous rapprocher. Assis en tailleur comme des ados autour d'un feu de camp, nous allons contempler le ciel à la recherche d'étoiles filantes. Pour accroître l'intimité, les lampes ont été tamisées. Le feu de camp ne produit donc pas de lumière mais la chaleur est bien là. C'est la voix céleste d'Anna-Lynne qui la procure. La guitare à plat sur ses genoux, elle distille les accords tandis que Matt fait scintiller les étoiles avec sa slide. Moi qui croyais posséder toute leur discographie, je ne connais pas cette première pépite.
Je connais en revanche Different Stars, morceau titre de leur deuxième album. La voix d'Anna-Lynne est aussi pure que sur l'astéroïde du CD. Matt a sorti un bottleneck pour lui ajouter une trainée lumineuse.
Suit Catch No Break de leur dernier EP The Natural Order Of Things. Richard y caresse sa batterie de poche avant de boire une gorgée de rouge dans la bouteille qu'il partage avec Matthew.
Encore deux titres que je ne connais pas et pour cause : ils feront partie de l'album qu'ils enregistreront en décembre prochain. Sur le second, Believe Me, Anna-Lynne sample sa voix en variant les tons. Autant d'anneaux qui s'ajoutent autour de la planète. J'en ai compté sept, sidéraux, sidérants.
What Of Me de leur troisième album Having nous approche de l'apogée atteinte avec Lie In The Sound.
I am falling
Say my name
And i'll lie in the sound
What is love
But whatever
My heart needs around
And it needs you
Too much
Now.
Les parachutes s'ouvrent pour un retour sur terre en douceur, une reprise de Videotape de Radiohead. L'atterrissage est à peine plus brusque avec I Don't Mind.
La lumière des étoiles n'a pas suffi à prendre des photos correctes. Je rencontre Cédric dont lieinthesound, le site français, mérite le détour.
Son télescope était plus performant que le mien et je lui ai emprunté trois clichés pour illustrer ce report.
Richard Knox/Aldrin, Anna-Lynne William/Armstrong et Matthew Brown/Collins ont bien voulu poser pour une photo souvenir. C'est ma pierre de lune à moi.
Bonus vidéo audio : Lie In The Sound
L'architecture n'a rien de fragile. Tanguynovitch, le bassiste, en constitue l'armature avec de solides poutres. FAb (claviers, guitare, machines, chant) s'occupe des finitions. Des mélodies travaillées, une voix qui évoque parfois celle de Matthew Bellamy, un univers proche de celui de Bardi Johansson, une tension qui monte lors des - quelquefois longues à venir - envolées lyriques.
Ils viennent de sortir un disque dont le titre, Sweet Electric, donne les deux matériaux principaux de l'édifice. A la sortie, on a envie de poursuivre leur découverte sur leur espace.
Il est 23 heures lorsqu'Anna-Lynne Williams et Matt Brown entrent en scène. Ils ne sont pas seuls. Un Britannique, Richard Knox du groupe Glissando épaule les deux Californiens pour cette tournée de Trespassers William.
C'est lui qui nous invite à nous rapprocher. Assis en tailleur comme des ados autour d'un feu de camp, nous allons contempler le ciel à la recherche d'étoiles filantes. Pour accroître l'intimité, les lampes ont été tamisées. Le feu de camp ne produit donc pas de lumière mais la chaleur est bien là. C'est la voix céleste d'Anna-Lynne qui la procure. La guitare à plat sur ses genoux, elle distille les accords tandis que Matt fait scintiller les étoiles avec sa slide. Moi qui croyais posséder toute leur discographie, je ne connais pas cette première pépite.
Je connais en revanche Different Stars, morceau titre de leur deuxième album. La voix d'Anna-Lynne est aussi pure que sur l'astéroïde du CD. Matt a sorti un bottleneck pour lui ajouter une trainée lumineuse.
Suit Catch No Break de leur dernier EP The Natural Order Of Things. Richard y caresse sa batterie de poche avant de boire une gorgée de rouge dans la bouteille qu'il partage avec Matthew.
Encore deux titres que je ne connais pas et pour cause : ils feront partie de l'album qu'ils enregistreront en décembre prochain. Sur le second, Believe Me, Anna-Lynne sample sa voix en variant les tons. Autant d'anneaux qui s'ajoutent autour de la planète. J'en ai compté sept, sidéraux, sidérants.
What Of Me de leur troisième album Having nous approche de l'apogée atteinte avec Lie In The Sound.
Say my name
And i'll lie in the sound
What is love
But whatever
My heart needs around
And it needs you
Too much
Now.
Les parachutes s'ouvrent pour un retour sur terre en douceur, une reprise de Videotape de Radiohead. L'atterrissage est à peine plus brusque avec I Don't Mind.
La lumière des étoiles n'a pas suffi à prendre des photos correctes. Je rencontre Cédric dont lieinthesound, le site français, mérite le détour.
Son télescope était plus performant que le mien et je lui ai emprunté trois clichés pour illustrer ce report.
Richard Knox/Aldrin, Anna-Lynne William/Armstrong et Matthew Brown/Collins ont bien voulu poser pour une photo souvenir. C'est ma pierre de lune à moi.
Critique écrite le 03 novembre 2009 par Mcyavell
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Fairfield Café - Toulouse : les dernières chroniques concerts
THE HOWLING par lise
Toulouse - le Fairfield, le 21/10/2005
Je viens de découvrir un groupe très très sympa...
C'est du rock, moi qui suis nostalgique de la scène rock des années '90 (Nirvana, Silverchair etc..) j'ai été ravie !
Sans jamais imiter, les influences sont là et ça bouge pas mal sur scène ! Ils sont accompagnés d'autres groupes en fonction des dates de concerts. Je vous donne le site :... La suite