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Chronique de Concert

U2

Stade Charles Erhmann, Nice 05 août 2005

Critique écrite le par

Lyon, vendredi 5 août, il est 6h du matin. Nous prenons la route en direction de Nice, ville où se tiendra la dernière étape française de ce Vertigo tour. La route est dégagée, le soleil est de la partie, tout s'annonce très bien pour cette journée. Le concert de ce soir, annoncé comme exceptionnel depuis de nombreux mois devrait tenir toutes ses promesses.

Il est environ 11h30 lorsque nous arrivons aux abords du Parc des Sports Charles Erhman. Déjà une marée humaine se presse contre les grilles du stade. Nous ne sommes pas encore descendus de voiture que la première désillusion de la journée arrive. Après avoir pas mal tourné pour trouver une place, nous arrivons enfin devant les grilles. Ou plutôt devrais-je dire en vue des grilles. Plusieurs milliers de personnes nous séparent des portes du stade. Pour la pré-fosse c'est mort, nous nous replions rapidement sur un des rares carrés de pelouse encore disponibles à proximité.

Les portes n'ouvrent que dans quatre heures et l'attente va être plus que longue. Il fait une chaleur étouffante, de nombreuses personnes sont obligées de quitter la foule de peur de faire un malaise. Sur leur visage la déception est palpable. Nombre d'entre elles étaient là depuis très tôt ce matin, voire la veille pour certains. Leur rêve d'approcher de près leurs idoles se brise alors. Un soudain mouvement de foule va encore faire monter la tension palpable à ce moment là, le pseudo service d'ordre décidant alors que tous ceux qui étaient assis devaient se lever, comprimant alors encore un peu plus cette foule compacte.

Leur salut viendra quelques minutes plus tard lorsqu'un camion pompe des sapeurs pompiers habituellement déployé sur les fronts des incendies malheureusement fréquents à cette époque dans cette région asperge la foule. Ceux-ci se feront applaudir mais aussi siffler. De nombreux appareils photos ou bien téléphones portables n'ayant pas appréciés la douche forcée. En ce qui me concerne, c'est ma place de concert qui a failli y rester. Mais il faut bien reconnaître que sans eux, il y aurait sans doute eu beaucoup plus de malaises.

Il est alors 15h45 quand les grilles du stade s'ouvrent enfin, mais stupeur celles-ci ne s'ouvrent pas toutes en même temps. Celle devant laquelle des fans attendaient depuis la veille s'ouvre en dernier. Des insultes fusent alors, certains tentant alors de forcer les grilles. L'accès au stade est un cauchemar, il faut escalader des barrières, se frayer un chemin au milieu des détritus et ne pas regarder où l'on mettait les pieds. Les toilettes étant une option que les organisateurs n'ont pas semblé utile de prendre. Dommage, ça peut rendre service parfois...

Nous rentrons calmement dans le stade. Le service d'ordre, si l'on peut employer ce terme, est plus que débordé, un contrôle plus que léger est effectué à l'entrée. Certaines personnes n'ayant même pas eu à présenter leur billet au contrôle. Ensuite, comme je l'ai dit plus haut nos espoirs d'être dans la pré-fosse étant envolés depuis longtemps il n'est alors plus nécessaire de se presser. Gros coup de chance, je retrouve alors mes compagnons de voyage que j'avais perdu lors de la cohue devant les portes.

Nous prenons place dans la fosse, devant la régie vidéo. Les heures passent et la pression monte. Les pompiers ont remplacé les camions par les lances et la fatigue de la journée commence à se faire ressentir.

Les Zutons entrent alors sur scène. Une espèce de bouillie inaudible qui sort alors par les enceintes me fait craindre le pire pour la suite. Avec une de mes camarade de voyage nous décidons alors de quitter cette fosse pour nous mettre à l'écart. Un carré de pelouse non recouvert nous tend ses bras. C'est décidé nous attendrons ici que U2 entre sur scène.

D'où nous sommes nous avons une très bonne vue d'ensemble sur le stade. Il est évident que le concert de ce soir tient plus du caprice de star qu'autre chose. D'autres stades dans la région se prêtant bien mieux à ce genre de manifestation.
Tout d'abord, les gradins, quand le précédent concert était au Stade de France, cela parait un peu roots, voire même campagnard en comparaison. Une vingtaine de rangs environ, hormis en tribune d'honneur plus haute. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Nice n'est pas la campagne et je connais suffisamment la campagne pour savoir à quoi elle ressemble mais je connais aussi de nombreux stades d'équipes de foot évoluant loin de la ligue 1 possédant des infrastructures plus grandes. Pourquoi avoir choisi ce stade justement ? Le stade du Ray était peut être plus approprié pour un évènement comme celui-ci s'ils tenaient absolument à faire un concert " à la maison ".
Ensuite la fosse, là aussi pourquoi ont-ils absolument tenu à vouloir la remplir ? Une fois à l'intérieur de celle-ci il n'était plus possible d'en ressortir. Bonjour la sécurité...

Keane entre alors en scène, des applaudissements nourris les accompagnant. Une bonne prestation nous est offerte par les trois membres du groupe même si personnellement j'ai eu l'impression qu'ils ont joué le même morceau pendant 45 minutes. Mes craintes sur le son se dissipent alors. Celui-ci étant devenu très bon. Le fait qu'il n'y ait pas de gradins autour y est sans doute pour quelque chose, le son ne rebondissant pas.

Doucement la nuit tombe sur le parc des sports, les lumières du stade s'allument alors. Pour la première fois sur cette tournée je pourrai vivre un concert de nuit dans son intégralité. Nous sommes alors loin du concert de Londres où la lueur du jour était encore visible à la fin du second Vertigo.

Il est 21h45 lorsque " Wake Up " résonne enfin. A l'heure prévue le show U2ien va débuter. Nous quittons alors notre carré de pelouse pour nous rapprocher de la scène. Nous trouvons rapidement une place sur le côté de la scène, avec une relativement bonne vue et surtout pas grand monde autour de nous, suffisamment de place pour bouger et ne pas se sentir oppressés.

Et là, les premières notes n'ont pas encore résonné, le stade n'est pas encore éteint que la déception va lentement me gagner. " Un, trois euh......... quatorzé "... Bravo Bono, ça commence bien... Les lumières du stade se coupent juste après cette première bourde. Ce premier Vertigo entièrement de nuit est un délice. Les effets sont vraiment magnifiques. Là où d'ordinaire la première interprétation de ce titre était vraiment différente de la seconde, là la différence se fait plus infime. On se met alors à rêver d'une fin différente.

" I Will Follow ", et d'un seul coup tous nos espoirs de voir quelque chose de différent s'envolent. Bono oublie la moitié de ses paroles. A croire que l'apéro était déjà bien entamé avant le concert.

" The Electric Co ", toujours le même massacre de la part du leader. Heureusement que les trois autres membres du groupe sont là pour rattraper le coup. Monsieur Hewson, chanteur c'est votre métier non ? Ayez un minimum de respect pour ceux qui ont payé (très, trop ?) cher pour venir vous voir. Pour beaucoup de monde cela passe inaperçu, le show autour étant toujours aussi grandiose masquant ainsi les trop nombreuses erreurs d'interprétations de Bono en ce début de concert.
" Elevation ", " New Year's Day ", " Beautiful Day " sont interprétées, aucune surprise depuis ce début de concert qui devait s'annoncer comme exceptionnel. Bono nous gratifie de ses traditionnels remerciements. A croire que pour lui tous les soirs, il vit le plus beau moment de sa vie. Ca en devient lassant. A noter que sur " Beautiful Day ", celui-ci modifie les paroles pour y intégrer " Côte d'Azur, le Grand Bleu " Tonnerre d'applaudissements dans la foule.

" I Still Haven't Found What I'm Looking For " est ensuite interprétée, toujours impressionnant lorsque que la foule reprend le refrain à la fin du titre.

D'ordinaire si titre surprise il doit y avoir c'est maintenant. Secrètement j'espérai entendre les premières notes de " Bad ", à défaut d'" All I Want is You " mais non, le groupe enchaîne sur " City Of Blinding Lights "... Pour la première fois de la soirée l'écran est utilisé. L'effet lorsque celui-ci s'allume est toujours présent même au bout de quatre fois. C'est toujours un réel bonheur d'entendre ce titre en live.

S'ensuit " Miracle Drug ", avec ses nouveaux effets vidéo sur l'écran. Le classique encéphalogramme laisse la place à la danse de l'ADN et des globules ! Marrants ces petites bêtes dansantes derrière le groupe. A noter qu'au début du morceau suite à une erreur de Edge, Bono le présente comme l'homme qui venait du futur. Enfin j'esquisse un nouveau sourire...

Nouveau couac sur l'intro de " Sometimes You Can't Make It On Your Own ", Bono dédie naturellement ce titre à son père mais aussi au père de Guggi, décédé quelques jours plus tôt. Au moment où Bono parlait de celui-ci, il s'interrompt et demande alors aux autres de lancer le morceau. Pas très sympa... Pourquoi cette interruption ? Public peu réactif... Où leader ne sachant plus où il s'embarque... En tout cas cela me jette un froid.

" Love And Peace Or Else ", " Sunday Bloody Sunday " et " Bullet The Blue Sky " sont ensuite interprétées. Le trio habituel, avec l'habituel discours à propos des religions au milieu de Sunday. CoeXisT. Percutant peut être, démago sûrement. Rien à redire au sujet de l'interprétation. U2 est une machine bien rôdée et les soucis de mémoire de Bono du début du concert semblent révolus. Comme à son habitude, Sunday provoque le délire dans la foule. Même si ce titre a par le passé été très (trop diront certains) entendu, c'est toujours avec plaisir que nous nous laissons emporter avec le public.

S'ensuit ensuite, pour moi, le plus beau moment de la soirée avec " Miss Sarajevo ", une interprétation magistrale et surtout une orchestration magnifique avec sur l'intro juste Edge au piano, puis plus tard avec le groupe au complet. Orchestration nettement supérieure à la version disponible sur l'album des Passengers. Le seul moment de la soirée où des frissons parcoureront mon corps.

" Pride, In The Name Of Love ", " Where The Streets Have No Name " sont ensuite jouées. Rien à redire là dessus. Ils auraient pu passer une bande play-back des autres concerts que tout le monde n'y aurait vu que du feu. Les mêmes mots, les même phrases toujours au même moment entre les titres. On aurait bien aimé un peu de spontanéité dans tout çà. A noter sur Pride une nouvelle opération ballons blancs. Le public aussi commence à manquer d'originalité... Cette opération a été réussie à Paris grâce à l'effet de surprise. Maintenant on s'étonnerait presque s'il n'y avait pas ce genre d'opération pendant les shows.

Vient ensuite le moment d'envoyer son SMS pour l'Afrique. Cette fois-ci ils ont eu la bonne idée d'afficher le bon numéro à l'écran contrairement au premier concert parisien. Mais comme il ne fallait pas trop leur en demander ce soir là, la liste des noms affichés plus tard ne correspondait sûrement pas aux dizaines de milliers de messages envoyés... La liste a vite disparu une fois celle-ci affichée.

Mais revenons au concert. C'est au tour de " One " d'être interprétée. Pour la première fois depuis que je suis cette tournée, cette chanson me refait quelque chose. Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, surtout depuis qu'ils la jouent à chaque fois qu'ils ont l'occasion de faire une apparition public et que des violons se trouvent à proximité. A noter que " One " est dédiée à Michael Stipe, leader de REM, présent dans le stade ce soir en compagnie de tout ce que la côte d'Azur peut compter de " pipoles " et autres " jet-setters ". A la fin, Bono entame quelques paroles du tube d'REM " Everybody Hurts " Dommage, on aurait aimé en avoir un peu plus. Surtout avec l'interprète de ce magnifique titre pas loin...

Premier rappel, " Zoo Station " et " The Fly " sont jouées. Bonne interprétation, bien rôdée a force. Plus rien à attendre de ce côté là. Pourtant là aussi il est facile d'innover sans même changer la setlist.

" With Or Without You " avec sa traditionnelle fille qui monte sur scène. Mais c'est vrai que depuis que " All I Want Is You " et " Running To Stand Still " ont disparu du set il est plus difficile maintenant de faire monter quelqu'un à un autre moment. Là aussi on aurait bien aimé que Bono nous rajoute son couplet supplémentaire tel qu'il le faisait auparavant. A croire que le show est minuté à la seconde près.

Le second rappel débute avec " All Because Of You ". J'ai enfin trouvé un titre qui m'ennuie plus que "Bullet" en live.

Depuis quelques dates, U2 nous avait presque habitué à remplacer " Yahweh " par " Party Girl ", enfin nous allions avoir quelque chose de rare, titre peu souvent joué en live, en tout cas sur cette tournée. Et bien perdu, c'est " Yahweh " qui est jouée ce soir là. Nouvelle désillusion. A noter un peu d'impro au début du titre où Edge esquisse quelques mots de français. Incroyable, ça devait être écrit sur le conducteur... Il paraît que non pourtant !

Pour finir, retour du titre d'introduction du concert " Vertigo " nous est resservi une seconde fois. Pratiquement identique au premier soleil déjà couché oblige, à la seule différence des animations sur l'écran. Ecran d'ailleurs qui commence sérieusement à donner des signes de fatigue à la fin de cette tournée européenne. Pour la première fois je ne suis pas fan de ce doublon qui aurait aisément pu être remplacé par un autre titre... " 40 " pour ne pas le citer.
Au passage, Bono nous a réchauffé son " 1, 2, 3... Louis XIV " en lançant le titre.

Aussitôt " Vertigo " terminé, le mot The End apparaît sur l'écran, brisant tous mes espoirs. Le groupe étant sans doute pressé de finir l'apéro entamé avant le concert avec tous les VIP présents ce soir là. D'après l'édition du lendemain de " Nice-Matin ", quelques 800 personnes étaient invitées ce soir là. Avec au final l'impression d'avoir assisté de loin au plus grand concert privé jamais organisé.

Car il s'agit bien de çà, cette furieuse impression d'avoir été spectateur d'un show qui ne me concernait pas ce soir là. J'attendais tellement de ce concert avec toutes les annonces qui ont été faites avant. Pourtant je sais qu'il ne faut jamais prendre au sérieux les déclarations du staff mais c'était plus fort que moi. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer que j'allais assister à un concert exceptionnel. A plusieurs reprises Bono nous a annoncé qu'il était à la maison. Sans demander à avoir un show comme le troisième concert de Dublin, j'aurai au moins espéré un " truc " qui sorte de l'ordinaire. J'aurai aimé pouvoir ressentir ce petit déclic qui fait que ce concert sortait du lot. Mais non, rien.
Au contraire il a sûrement été en dessous des autres de part les nombreuses imperfections qui l'ont émaillé. La configuration du stade y était aussi sans doute pour quelque chose. Il n'y a pas à dire mais avoir des gradins hauts de plusieurs dizaines de mètres autour de soi çà aide niveau ambiance. Là on avait juste l'impression que le groupe jouait pour les premiers rangs et leurs invités.

Pour finir, je voudrai juste citer un passage d'un article paru dans l'édition du 6 août de " Nice-Matin " : " Qu'il est bon d'avoir bonne conscience tous ensemble. Utopie contagieuse. Même si tout cela est finalement si convenu. Immuable d'un show à l'autre "

La faute à qui tout çà ? A moi bien entendu qui, comme je l'indique plus haut, attendait beaucoup (trop) de ce concert.

Mais qu'on ne s'y trompe pas. Ce concert était grandiose et fidèle aux autres pour m'en mettre plein la vue. Le public est sorti de là heureux, heureux d'avoir pu vivre un moment unique.

Mon Vertigo tour s'achève comme il avait commencé à Bruxelles, en demi teinte, mais heureusement que les concerts de Londres et Paris étaient présents pour que je ne puisse garder que des bons souvenirs de leur passage en Europe cet été.

 Critique écrite le 31 août 2005 par Laurent


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