Chronique de Concert
Washington Dead Cats + Peter and the Test Tube Babies
Dans le cadre des Inouïes, deux groupes punks de la grande époque faisaient escale au CCO de Villeurbanne : Peter and the Test Tube Babies et, en tête d'affiche, les Washington Dead Cats.
En arrivant dans le périmètre du CCO, chacun pouvait aisément deviner qu'un concert punk allait avoir lieu. La faune hétéroclite du milieu punkoïde était bien présente, accompagnée de son festival de chaînes, de pics et de crêtes multicolores. Le milieu punk n'étant pas constitué de ce stéréotype, on pouvait également croiser d'autres personnes dont le style vestimentaire s'apparentait plus à celui de M. Tout-le-monde. Au niveau de l'âge, la diversité est aussi de mise : plusieurs générations se confondent dans l'assistance, des punks de première génération au néo-punks contemporains.
La soirée était ouverte par Peter and the Test Tube Babies, un combo anglais issu de la première déferlante punk. Et le groupe offrit au public ce qu'on peut attendre d'un groupe punk anglais de la première génération punk : des musiciens un peu vieux, un peu gros, mais terriblement puissant et efficace. En 16 titres (plus deux rappels), les bébés éprouvettes ont montré qu'ils n'avaient rien perdu de leur flamme. Les chansons s'enchaînent sans pause, parfois liées par un petit solo de Larsen. Dans la plus pure pensée punk, un des titres est illustrée d'une chorégraphie tournant autour d'un médius levé. Une légère pause sera accordée à un public très réceptif lors d'un slow-punk (rythme plutôt lent, mais aucune baisse de puissance). Par de nombreux petits signes, les Anglais auront montré qu'ils ne se prennent définitivement pas au sérieux, ce qui a renforcé l'adhésion du public derrière Peter and the Test Tube Babies.
Le groupe est arrivé sur scène la bière à la main, le chanteur portant notamment un magnifique short de l'équipe d'Angleterre. Au milieu du concert, le bassiste, visiblement en manque de nicotine, demanda au public si quelqu'un avait une cigarette pour lui, à la suite de quoi un spectateur lui lança son paquet, qu'il lui rendit après en avoir pris une. Le chanteur n'était pas en reste pour le partage avec l'assistance, puisqu'il donna à deux reprises sa bière à quelqu'un du premier rang.
Peter and the Test Tube Babies auront donc montré que l'âge n'y change rien : la puissance est là tant que l'envie suit, et les punk-rockers sont toujours proche de leur public, dont il ont fait partie un jour ou l'autre.
Durant la pause entre les deux groupes, les haut parleurs diffusent du swing, ce qui met le public en condition pour ce qui va suivre. L'arrivée des Washington Dead Cats est annoncée par une sorte de générique de début, sur lequel le groupe entre sur scène. Les musiciens sont grimés pour la plupart. Le bassiste ressemble à un zombie, le guitariste à l'oncle Fétide de la famille Addams (c'est d'ailleurs le nom inscrit dans son dos) et l'un des cuivres a le même maquillage que le baron Samedi, icône du vaudou... Le chanteur, quant à lui, semble arriver tout droit d'Hawaii : chemise à fleurs, pieds nus, il ne lui manque qu'une planche de surf.
Dès le premier morceau, les chats crevés annoncent la couleur : ça va bouger à Villeurbanne. Leur musique, qualifiée de psychobilly, ressemble, pour les non-initiés, à du rock n' roll proche de celui des Cramps (probablement à cause du son de guitare) agrémenté d'un trio de cuivres. Le chanteur est surexcité, il gesticule, saute et danse sur scène. Il aboie et miaule également sur le premier rang, dont il est extraordinairement proche : il passe en effet la majeure partie du concert un pied sur la barrière située devant la scène, tournant le dos aux amplis de retour.
Au niveau musical, ce swing-punk-rock en français et en anglais fait de l'effet au public qui va pogoter pendant la quasi-totalité du concert. La cascade du concert sera exécutée par le batteur, qui tombera de la scène pendant un morceau ! Les cuivres sont nettement mieux préparés au niveau du show et font de petites chorégraphies quand ils ne jouent pas. C'est aussi moins douloureux.
La quinzaine de chansons que délivre le groupe défile sans qu'on s'en rende compte, et les Washington Dead Cats devront revenir à deux reprises pour satisfaire le public.
A signaler le petit hommage rendu par le chanteur, qui dédiera une chanson à Peter and the Test Tube Babies.
A l'issue de cette soirée, la foule bigarrée constituant le public punk du concert se dispersait, des images et des notes plein la tête, un bon souvenir de plus en mémoire.
Critique écrite le 03 avril 2001 par Nicolas
Peter & The Test Tube Babies : les dernières chroniques concerts
Washington Dead Cats + Peter And The Test Tube Babies par Pierre Andrieu
Clermont-Ferrand, Coopérative de mai, le 22/03/2001
Avez-vous déjà vu des hooligans anglais à la TV ? Le chanteur de Peter And The Test Tube Babies ressemble physiquement comme deux gouttes d'eau à ces gens là : crâne rasé, regard mauvais, bières, embonpoint, short, t-shirt... Forcément la première impression n'est pas excellente ! La musique de ce quatuor (pas à cordes ! !) est punk, ils sont... La suite
Washington Dead Cats : les dernières chroniques concerts
Dionysos, Little Bob, Mustang, Psychotic Monks, Washington Dead Cats, Baasta (Fête de l'Humanite 2021) par Samuel C
Parc départemental de la Courneuve, le 11/09/2021
Dernier passage à la Courneuve
A la fête de l'Huma, on avait connu la pluie, le froid, le vent et surtout la boue, le millésime 1998 reste encore en mémoire. A... La suite
Brian Setzer + Washington Dead Cats + Guitar Wolf par elvisisalive
Sète (34) - Théâtre de la Mer, le 05/07/2011
Les Chats Egarés ont été retrouvés à Sète hier soir... et ça a fait du grabuge !
Officiellement, c'est Brian Setzer qui se produisait dans le plus beau théâtre de France, voire... La suite
Washington Dead Cats + Lazybones par Mystic Punk Pinguin
Poste à Galène - Marseille, le 23/05/2008
Old & young punks se sont donné rendez-vous ce soir pour célébrer des vétérans de la scène rock alterno, adepte d'un surfobilly des plus pétérardant sur scène.
Saluons avant tout... La suite
Les ramoneurs de Menhirs - Washington Dead Cats - Goodbye DIana par Pitch
Salle polyvalente - Roujan, le 09/02/2008
6èmé édition de ce festival punk-rock "Le festival 2,3,4". Chaque année une programmation riche où on peut y aller les yeux fermés et faire confiance entièrement à cette petite asso.
Pour ce week-end, C'est GoodBye Diana qui ouvre le bal avec leur post-rock instrumental, de sacrés musicos ! mais il faut rentrer dans le délire de ce groupe de... La suite
CCO, Villeurbanne : les dernières chroniques concerts
Overkill par Rama
CCO - Lyon, le 18/02/2010
Présent au plus haut niveau depuis des années, mais évoluant dans la discrétion la plus totale, OVERKILL n'est pas assez sulfureux ou glamour pour s'attirer les faveurs du grand public et l'attention des médias. Malheureusement, le combo n'a que trop rarement lutté dans le haut du tableau, et a surtout frôlé la relégation ces dernières... La suite
Dagoba + Eyeless par BlackTrash
CCO Villeurbanne, le 28/11/2008
A recommander à tous les adeptes de gros son !
Après une bonne grosse mise en bouche avec Eyeless, Dagoba a débarqué et a tout défoncé ! C'était énorme comme d'habitude !
VIVEMENT LA PROCHAINE FOIS !!
La suite
Babylon Circus Experience par ninon
Cco de Villeurbanne, le 12/04/2007
Concert exellent même si ça a eu du mal à démarrer avec une première partie un peu lente et uniquement instrumentale.
Par contre, avec l'arrivée de la deuxième partie, l'ambiance a commencé à monter, à monter ! C'était magnifique. Entre la voix de la chanteuse et celle de david, la trompette, la basse et le DJ... une vraie ambiance c'est... La suite
Maîsman + Stupeflip par Stadio communal
CCO, Villeurbanne , le 19/11/2005
invité au cco par un collègue, je me suis laissé tenté par cette... expérience, on peut dire cela, car je ne connaissais absolument aucun des 3 artistes de ce concert.
Maîsman ce fut assez folklo (pour moi ) car voir des mecs arriver avec sur la tête des maîs géant et vétu d'un "bleu" de travail rouge, quelle surprise ! le décor était sympa avec... La suite