Chronique de Concert
Wayne Kramer
Première partie : The Hard Feelings, un groupe punk d'Austin (Texas). Le power trio sert un punk-rock malheureusement très classique, efficace mais sans grande originalité. Sauf les trois derniers morceaux ou une pointe de blues vient teinter leur musique. Couleur musicale due au jeu en slide du guitariste-chanteur. Ouf ! Ca sauve la première partie ! Selon moi ! ! !
21.00. Wayne Kramer. Le mythique. Le légendaire guitariste du MC5, combo politico-bruitiste de la fin des années 60. A la cool. Sweatshirt rouge et jeans. Une strato à la main. Wayne se fend d'un "Bonjour Parisss". Et c'est Looking at you vieux morceau du MC5. La salle au 3/4 pleine (on respire bien) chauffe un max. S. enchaîne morceaux récents (Wayne en solo) et anciens (Kick out the Jam Motherfuckeeeer, American ruse, Back in the USA) en tempos ultra rapides à faire pâlir les punk rocker de pacotille. Ou en mid-tempo beaucoup plus efficace et convaincant que Springsteen ou autres.
Les compos sont efficaces, cleans, engagées (Bombday in Paris, Something broken in the promise land). On entend Brother Wayne demander : "Where is Lee Oswald now that we need him" (pour mémoire Oswald était l'assassin présumé de JFK).
La guitare de Wayne est très en avant. Et il joue bien le bougre ! Ses racines blues sont omniprésentes. Mais les compos sont diverses et variées. On trouve du rock, du punk, du reggae, de la pop, du rap, du funk. Ca groove un maximum et on en redemande. Percent même des influences arabisantes sur un morceau (dont le nom m'échappe) issu de l'album Citizen Wayne. Son groupe joue bien. Trèèès bien. Un clavier (un peu en retrait). Un batteur qui à l'air d'avoir à peine 20 ans mais qui déchire à fond et est très à l'aise. Le bassiste dont le touché très Jazz n'est pas désagréable et qui nous gratifie d?un solo terrible de 2 ou 3 minutes sur le morceau qui clôture ce super concert. Sharkskin Suit ? Oui en effet. Un costard en peau de requin. Ca doit le faire.
C'est décidé. Quand Wayne Kramer repasse près de chez moi, je cours, je vole, je file tout droit à la billetterie !
Critique écrite le 04 juin 2003 par sarssipius
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