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Chronique de concert Wilco + Hanne Hukkelberg
Vendredi 22 novembre 2024 : 6660 concerts, 27229 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Un concert incroyable du point de vue du groupe, en effet, qui a joué extraordinairement bien. Maintenant, ce qui était affligeant, c'était une partie du public qui a refusé de se lever et s'est même permis d'insulter les personnes qui, emportées par le concert, voulaient exprimer leur joie autrement qu'en s'engonçant dans leurs fauteuils.
Par ailleurs, la sécurité a refroidi le public, fonçant sur n'importe quelle personne qui avait un téléphone portable à la main pour le lui arracher et qui a empêché les personnes de se déplacer à l'avant de la scène pour rendre le show un peu plus vivant. Jeff Tweedy était visiblement agacé de cela et c'est ce qui explique ses remarques narquoises et désabusées.
Heureusement, l'apathie collective s'est finalement dissipée quand les remarques de Tweedy ont enfin fait se lever le public, j'ai senti comme un verrou se libérer et le show a enfin pris toute sa dimension pendant une heure. C'est juste dommage que cela ne soit arrivé qu'au bout d'une heure. J'ai vraiment eu honte de Paris, j'ai eu une honte de l'attitude d'une partie de la salle et du staff du Rex (je peux vous assurer qu'on ne les verra pas de sitôt).
Pour le reste, c'était un feu d'artifice : Impossible Germany, Art of Almost, Laminated Cat (extraordinaire !), I Am the Man Who Loves You, I Am a Wheel. Les morceaux stoniens étaient en effet exceptionnels !
Par ailleurs, la sécurité a refroidi le public, fonçant sur n'importe quelle personne qui avait un téléphone portable à la main pour le lui arracher et qui a empêché les personnes de se déplacer à l'avant de la scène pour rendre le show un peu plus vivant. Jeff Tweedy était visiblement agacé de cela et c'est ce qui explique ses remarques narquoises et désabusées.
Heureusement, l'apathie collective s'est finalement dissipée quand les remarques de Tweedy ont enfin fait se lever le public, j'ai senti comme un verrou se libérer et le show a enfin pris toute sa dimension pendant une heure. C'est juste dommage que cela ne soit arrivé qu'au bout d'une heure. J'ai vraiment eu honte de Paris, j'ai eu une honte de l'attitude d'une partie de la salle et du staff du Rex (je peux vous assurer qu'on ne les verra pas de sitôt).
Pour le reste, c'était un feu d'artifice : Impossible Germany, Art of Almost, Laminated Cat (extraordinaire !), I Am the Man Who Loves You, I Am a Wheel. Les morceaux stoniens étaient en effet exceptionnels !
Critique écrite le 06 mars 2012 par Yann