On se demandait après le concert mémorable donné à Dysneyland un mois et demi auparavant si le groupe serait autant à la hauteur, si la magie serait la même. La réponse fut donnée ce soir dans un Elysée-Montmartre bien rempli.

Le groupe de première partie Orphanage assure comme il faut avec un chanteur complètement déjanté qui assure des voix death parfaitement : la choriste (même pas belle) faisait plus office de décor du fait qu'elle ne bougeait pas beaucoup et que l'on a très peu entendu sa voix moyenne. De nombreux fans de ce groupe semblaient être venus en masse pour soutenir bruyamment. Ce fut donc plutôt réussi si l'on excepte une durée un peu excessive.

Within se fait attendre longtemps. Les fans n'ont d'autre loisir que de parier sur la couleur de la robe de Sharon. La scène est recouverte d'un rideau noir. Des playlists circulent et à la déception de certain, le set sera le même qu'à Euro Dysney à une chanson près. Mais attendons...
Les rideaux s'écartent : la scène envahie d'une brume verte, accueille un à un les musiciens sur l'intro de Deceiver of fools, dès que les guitares démarrent, la foule qui a valsé de gauche à droite avec douceur pète les plombs et se retrouvent submergée par l'agitation. Sharon salue le public en souriant dans sa robe blanche(qui il faut le reconnaître la rend moins sexy que le pourpre qu'elle portait à Dysneyland), puis se met à danser merveilleusement sur Caged tout aussi magnifique : le son est meilleur que sur la première et semble rôdé pour la suite : Orff et Candles sont toutefois moyennes. Sur Mother earth, de grand arbres se déploient majestueusement sur les backdrops surplombant un fond superbe de décor naturel : on assiste à l'un des moments les plus forts et l'ambiance dans la fosse ressemble à celle du début ; seule ombre : les vocaux de la fin en play-back. La reprise Running up that hill ennuie, suivie par Enter qui manque de puissance à cause du micro du chanteur qui merde cruellement. Our farewell arrive un peu tôt, même si la mélancolie du morceau berce la salle entière (que celui qui n'a pas versé une larme me jette la première pierre). La nouvelle Jane Doe est excellente et l'on espère que le prochain opus du groupe se situera dans la lignée de ce morceau qui revient davantage aux sources et à Enter.
Sur The promise Sharon apparaît au fond de la salle sur le balcon et chante le morceau là haut face à une salle qui se retourne péniblement entre elle et les musiciens qui disjonctent sur ce morceau avant de quitter la scène.
Superbe rappel avec Neverending story où le guitariste joue en acoustique de façon remarquable : sans doute le meilleur morceau du concert. Vient ensuite Deep within où le groupe est rejoint par Orphanage dont le chanteur remplace celui de Within. Fin du show sur Ice queen où la salle ressemble à nouveau à un pogo géant. Magnifique !

Voilà, Within Temptation reste le meilleur groupe de metal à voir Live. De plus, ils se la jouent pas rockstars en venant signer des autographes dans la salle après avoir quitté la scène.

P.S : Je laisse mon adresse E-mail dans l'espoir de retrouver la jeune fille super jolie à côté de moi (accompagnée d'un black et de sa copine) habillée avec un manteau en cuir noir et qui chantait sur Our farewell. Si une des fans se reconnaît, prière à elle de me contacter.

Deceiver of fools
Caged
Orff
Candles
Mother earth
Running up that hill
Enter
Our farewell
Jane doe
The promise

Neverending story
Deep within
Ice queen