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Chronique de concert Wood, Wires & Whiskey + A Flying Dodo Society
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Chronique de Concert
Wood, Wires & Whiskey + A Flying Dodo Society
Pete's Candy Store, Brooklyn, New York 26 décembre 2014
Critique écrite le 29 décembre 2014 par pirlouiiiit
Nous avions pourtant prévu d'acheter Time-out et de choper Village Voice à peine descendu du bus qui nous déposait à côté de Penn Station, mais comme Aaron est passé nous chercher et que nous étions juste à côté du nouveau tronçon de Highline nous y sommes allés directement. Du coup c'est en en repartant que nous avons vu dans la section " Music " que juse à côté de là où nous étions, au Rubin Musuem of Art de Chelsea la troublante Nicole Atkins participait aux Rubin's unplugged concert series. Vraiment dommage car j'aurais vraiment aimé revoir celle dont j'avais vu que le nouvel album était sorti la première fois que j'ai entendu Anna Calvi. Bref du coup il a bien fallu la compagnie de Aaron et Sasha et les tacos de la Mesa Coyoacan pour ne plus penser à ce que j'étais en train de rater (foutu facebook infichu de faire apparaître ça dans mon fil d'actualité).
Du coup après avoir mangé nous nous sommes rendu au Pete's Candy Store qui se trouvait tout près même si il n'y avait rien d'annoncé dans Time-Out (où il y a décidément infiniment moins de choses que dans mon souvenir) ni dans Village Voice où contrairement à mon souvenir il n'y pas de listing (juste des pubs a éplucher pour trouver le programme d'un soir). Bref lorsque nous arrivons, pas grand monde, une forte odeur (genre peinture) mais un bar man qui nous accueille avec bonne humeur. Dans la partie salle des musiciens s'activent. Sur la panneau dehors il n'y a rien moins que 4 sets de prévus ce soir.
Le premier sur la liste porte le doux nom de Wood, Wires & Whiskey. Ce nom me fait penser à Measles Mumps & Rubella vu il y a quelques années à Southpaw, même si je me doute que vu le lieu ce sera forcement moins électrique. La partie salle étant séparée de la partie bar où nous nous trouvions par une porte vitrée je mettrai un moment à me rendre compte que le concert avait commencé. A mon entrée dans la partie salle vision surréaliste de notre époque avec un musicien qui joue assis en regardant par terre et les 3 membres du public en train de regarder leur téléphone. Par contre il semble qu'il y ait une camera qui filme le concert ...
Je reste un moment. Le temps de voir le guitariste changer plusieurs fois de guitares. A aucun moment celui ci ne lèvera les yeux vers le public, ou ne cherchera à interagir avec lui même lors de ce qui semblait être la fin des morceaux. Musicalement il s'agit de couches de guitares superposées et/ou successives qui passent par le bloc de 15 pédales qui se trouve à ses pieds. Ce n'est pas lui qui va me faire oublier Nicole ...
Dans le public certains parlent fort pendant que qu'il attaque des mélodies / riffs plus surfs. Pour ma part je commence à piquer du nez, du coup je me dis que je vais partir rejoindre les autres à table pour voir si la pizza commandée par Sasha est arrivée. Quand les gens applaudissent enfin ça semble le faire lire et il lâche un timide "one more quick one ". Pour celle ci il se met même debout en faisant basculer son tabouret. Guitare saturée, cela a beau être noisy cela n'a pas assez d'énergie pour que j'accroche vraiment ...
Après être retourné au bar qui a commencé à bien se remplir je reviens voir le groupe suivant, à savoir A Flying Dodo Society. C'est donc bien de ce groupe dont le gars à la tenue retro et au visage peint qui avait l'air un peu inquiet au bar tout à l'heure fait partie. Cette fois si ils sont deux. Lui guitare chant (dont il faut s'approcher pour voir que le visage est peint) et elle assise à sa droite, xylophone et autres petits instruments, et chant.
Ca n'a pas forcement grand-chose à voir, mais ça m'a quand même fait un peu penser aux Little Rabbits auquel on aurait rajouté une voix féminine genre celle de la chanteuse de La position du tireur couché. Les textes ont l'air assez décalés ... que ce soit ce nom de basketteur que tout le monde reprendra en cœur, cette chanson sur des céréales de marque connue, ou une qui parle de pédophile si j'ai bien entendu ... Sur l'un des morceau il nous fera distribué par son acolyte une mini BD de 4 pages dessiné pour accompagné la cette chanson sur le destin d'un arbre de Noël trop moche pour être coupé.
Le contraste entre la tête qu'il faisait tout à l'heure et son air enjoué maintenant est tel que je me ne peux m'empêcher de trouver qu'il en fait un peu trop, mais ce n'est pas désagréable dans le genre minimaliste. Certains morceaux ont un petit côté music hall. Cela dit la pizza ayant fini par arriver je ne verrai pas la fin du set. Ensuite Aaron et Sasha ayant envie d'aller boire un coup ailleurs nous nous échapperons avant le set suivant ....
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Critique écrite le 29 décembre 2014 par pirlouiiiit
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