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Chronique de concert Yarol Poupaud + Pilule Fantôme
Lundi 4 novembre 2024 : 7066 concerts, 27217 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Yarol Poupaud + Pilule Fantôme
C'est au Zénith Omega de Toulon qu'il fallait être ce vendredi 25 octobre pour voir sur scène le talentueux musicien Yarol Poupaud. La première partie de la soirée était assurée par le groupe Pilule Fantôme...
L'affluence du public devant l'entrée du zénith laisse à penser qu'il n'y aura pas foule ce soir car pour retirer les places et passer les contrôles et les portes de la salle, on ne subit aucun ralentissement. La salle annexe, baptisée Omega Live, qui accueille nos artistes du soir et qui peut accueillir 700 personnes est quasiment vide au moment où j'y entre. Pour patienter un peu en attendant les retardataires, avec Kristian, le photographe de cette chronique, on décide de se rapprocher du bar situé en fond de salle et de nous délecter d'un breuvage houblonné. Petit à petit le public se fait plus dense sans pour autant se gêner car il y a vraiment de la place partout.
Pilule Fantôme
Enfin, la première partie de la soirée démarre avec l'arrivée sur scène du groupe Pilule Fantôme. Ce groupe de Rock local que je découvre ce soir démarre son set avec une intro accrocheuse et plaisante, démontrant la maîtrise du sujet pour le jeu musical. L'approche que je qualifierai d'amicale voire familiale, du chanteur compositeur Sébastien Scarpitta créateur du groupe, quand il s'adresse au public, est assez comique et surtout sans prétention, ce qui me plait beaucoup. Le premier morceau donne le ton de la prestation à venir car les trois musiciens font sonner les notes et le rythme parfaitement comme si cela faisait des décennies qu'ils jouent ensemble alors qu'en réalité le groupe n'a que trois ans d'existence. Les morceaux s'enchaînent très bien et je trouve ce style de Rock très agréable à écouter car il est clair et compréhensible.
Le batteur Fabrice Gallesco et Pascal Gendre à la basse viennent compléter le trio de Pilule Fantôme. Une petite partie des 200 personnes présentes connait le groupe car on peut l'entendre accompagner à la voix Sébastien Scarpitta dans certains morceaux. Il est vrai que le groupe est de la région et doit avoir quelques fidèles qui le suivent à chaque prestation. Après le set de neuf morceaux, il est temps de laisser place à la vedette du jour. Le groupe salue le public enthousiaste et quitte la scène pour laisser la place aux techniciens afin de préparer la venue de la formation Yarol Poupaud. Ce fut une première partie intéressante à découvrir et à saluer pour cette bonne prestation.
Set List :
Intro
Blues
Ugly boys
Seventeen
Baga
For the sushi
Mad About you
Can't stand
Japan
Yarol Poupaud
Les cinq musiciens du groupe monté par le talentueux guitariste, chanteur et producteur Yarol Poupaud s'installent sur scène et font tourner un son très très rock qui crache pas mal au moment où le patron Yarol lui-même attaque le set avec sa guitare Gibson Les Paul Custom. Sa dextérité des doigts sur les cordes pourrait en écœurer plus d'un tant il est à l'aise avec sa guitare. Il montre une technique de jeu parfaitement maîtrisée et une voix qui colle pile-poil avec son style de rock. Les morceaux s'enchaînent sans laisser de blanc et on sent bien la connivence musicale entre le leader du groupe et ses acolytes de scène. Les zikos accompagnant Yarol, c'est-à-dire, le batteur, le percussionniste, le guitariste rythmique, le bassiste et le clavier font cracher les watts des amplis dans un rythme effréné et une forme de Rock que je trouve décapante.
Le public est connaisseur car je constate qu'une bonne partie de celui-ci connait bien les morceaux et se lâche allègrement dans les salves d'applaudissements à chaque fin de morceaux. Pour moi c'est une découverte, mise à part les performances de Yarol sur scène avec le grand patron du rock en France qui est et restera Monsieur Johnny Hallyday, pour qui il a été pendant 6 ans le guitariste, le directeur musical, l'arrangeur musical et même producteur pour un album du Big Boss.
Le groupe envoie du lourd sur scène, même du très très lourd. La puissance du son est à mon goût trop élevée par rapport au volume de la salle et il me faut me visser des bouchons dans les oreilles pour pouvoir rester pas trop loin de la scène tout en sauvegardant l'intégrité fonctionnelle de mes tympans. N'étant pas habitué à me boucher les oreilles quand je vais à un concert, je ne me sens pas très à l'aise pour apprécier toutes les sonorités des instruments et la voix du chanteur leader de la formation. Malgré ma tentative de résistance au volume puissant de la sono, il ne m'est plus possible de rester et je me dois de sortir de la salle avant la fin du concert. Suis-je devenu fragile des esgourdes avec le temps ?
J'espère que les amateurs du groupe de Yarol Poupaud présents dans la salle auront pris beaucoup de plaisir à venir voir et écouter leur chouchou. Pour ma part, je repars avec une nouvelle découverte musicale et quelques acouphènes.
Set List :
Wrong way to win
Boogie with you
What am I spsd
Bullet in the head
Trouble on the wire
Girls
Caroline
Runaway
Bad habit
No filter
The end of the world
Crocodile
Sale
Voodoo love
Go to hell
Black cat bone
L'affluence du public devant l'entrée du zénith laisse à penser qu'il n'y aura pas foule ce soir car pour retirer les places et passer les contrôles et les portes de la salle, on ne subit aucun ralentissement. La salle annexe, baptisée Omega Live, qui accueille nos artistes du soir et qui peut accueillir 700 personnes est quasiment vide au moment où j'y entre. Pour patienter un peu en attendant les retardataires, avec Kristian, le photographe de cette chronique, on décide de se rapprocher du bar situé en fond de salle et de nous délecter d'un breuvage houblonné. Petit à petit le public se fait plus dense sans pour autant se gêner car il y a vraiment de la place partout.
Pilule Fantôme
Enfin, la première partie de la soirée démarre avec l'arrivée sur scène du groupe Pilule Fantôme. Ce groupe de Rock local que je découvre ce soir démarre son set avec une intro accrocheuse et plaisante, démontrant la maîtrise du sujet pour le jeu musical. L'approche que je qualifierai d'amicale voire familiale, du chanteur compositeur Sébastien Scarpitta créateur du groupe, quand il s'adresse au public, est assez comique et surtout sans prétention, ce qui me plait beaucoup. Le premier morceau donne le ton de la prestation à venir car les trois musiciens font sonner les notes et le rythme parfaitement comme si cela faisait des décennies qu'ils jouent ensemble alors qu'en réalité le groupe n'a que trois ans d'existence. Les morceaux s'enchaînent très bien et je trouve ce style de Rock très agréable à écouter car il est clair et compréhensible.
Le batteur Fabrice Gallesco et Pascal Gendre à la basse viennent compléter le trio de Pilule Fantôme. Une petite partie des 200 personnes présentes connait le groupe car on peut l'entendre accompagner à la voix Sébastien Scarpitta dans certains morceaux. Il est vrai que le groupe est de la région et doit avoir quelques fidèles qui le suivent à chaque prestation. Après le set de neuf morceaux, il est temps de laisser place à la vedette du jour. Le groupe salue le public enthousiaste et quitte la scène pour laisser la place aux techniciens afin de préparer la venue de la formation Yarol Poupaud. Ce fut une première partie intéressante à découvrir et à saluer pour cette bonne prestation.
Set List :
Intro
Blues
Ugly boys
Seventeen
Baga
For the sushi
Mad About you
Can't stand
Japan
Yarol Poupaud
Les cinq musiciens du groupe monté par le talentueux guitariste, chanteur et producteur Yarol Poupaud s'installent sur scène et font tourner un son très très rock qui crache pas mal au moment où le patron Yarol lui-même attaque le set avec sa guitare Gibson Les Paul Custom. Sa dextérité des doigts sur les cordes pourrait en écœurer plus d'un tant il est à l'aise avec sa guitare. Il montre une technique de jeu parfaitement maîtrisée et une voix qui colle pile-poil avec son style de rock. Les morceaux s'enchaînent sans laisser de blanc et on sent bien la connivence musicale entre le leader du groupe et ses acolytes de scène. Les zikos accompagnant Yarol, c'est-à-dire, le batteur, le percussionniste, le guitariste rythmique, le bassiste et le clavier font cracher les watts des amplis dans un rythme effréné et une forme de Rock que je trouve décapante.
Le public est connaisseur car je constate qu'une bonne partie de celui-ci connait bien les morceaux et se lâche allègrement dans les salves d'applaudissements à chaque fin de morceaux. Pour moi c'est une découverte, mise à part les performances de Yarol sur scène avec le grand patron du rock en France qui est et restera Monsieur Johnny Hallyday, pour qui il a été pendant 6 ans le guitariste, le directeur musical, l'arrangeur musical et même producteur pour un album du Big Boss.
Le groupe envoie du lourd sur scène, même du très très lourd. La puissance du son est à mon goût trop élevée par rapport au volume de la salle et il me faut me visser des bouchons dans les oreilles pour pouvoir rester pas trop loin de la scène tout en sauvegardant l'intégrité fonctionnelle de mes tympans. N'étant pas habitué à me boucher les oreilles quand je vais à un concert, je ne me sens pas très à l'aise pour apprécier toutes les sonorités des instruments et la voix du chanteur leader de la formation. Malgré ma tentative de résistance au volume puissant de la sono, il ne m'est plus possible de rester et je me dois de sortir de la salle avant la fin du concert. Suis-je devenu fragile des esgourdes avec le temps ?
J'espère que les amateurs du groupe de Yarol Poupaud présents dans la salle auront pris beaucoup de plaisir à venir voir et écouter leur chouchou. Pour ma part, je repars avec une nouvelle découverte musicale et quelques acouphènes.
Set List :
Wrong way to win
Boogie with you
What am I spsd
Bullet in the head
Trouble on the wire
Girls
Caroline
Runaway
Bad habit
No filter
The end of the world
Crocodile
Sale
Voodoo love
Go to hell
Black cat bone
Critique écrite le 31 octobre 2019 par Janfi
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