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Chronique de concert Zawaze + Ilé Ifé
Vendredi 15 novembre 2024 : 6918 concerts, 27223 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Zawaze + Ilé Ifé
Le dernier concert de l'été en dehors et sans pluie. Au programme, Zawaze et Ilé Ifé, deux groupes du Gard partis sur les chemins de la professionnalisation. Zawaze donc, chanson rock festive, a attaqué avec le Schpountz, un instrumental, devant des jeunes gens restés à la buvette malgré une bière pas bonne. Faisant abstraction du peu de ferveur populaire, Zawaze a fait le métier, ne partant pas avant la fin, alternant les envolées rock cuivrées avec une belle guitare électrique noire et les chansons méditerranéennes à textes avec une belle guitare classique. Les gens ont apprécié la prestation de Tubulure au trombone et son désarroi face à la panne de son piano. Malgré ce petit souci technique, les huit danseurs de devant auront passé un agréable moment à se trémousser sur ces ritournelles aux belles mélodies et aux textes loufoques et bizarrement drôles, comme l'histoire de Mimile qui rigole jamais car c'est inutile, ou celle de l'amnésique volontaire qui aimerait bien ne plus se souvenir mais il ne sait plus de quoi. Etonnant, non ?
Après cela, il était déjà tard mais les gens ont effectué un beau rapproché pour soutenir la prestation d'Ilé Ifé, dignes représentants du reggae world fusion. Un groupe au chanteur charismatique délivrant avec passion le message universel du reggae : la police s'est faite tailler un short, idem pour les personnes intolérantes à l'étroitesse d'esprit déprimante. Les textes enragés sont donc accompagnés d'un reggae soumis aux lois de l'abolition des frontières, naviguant de Bagnols sur Cèze à l'Afrique Noire. Là aussi, pour certains, ce fut dur de faire bouger son corps ; serait-ce l'effet de la drogue, de la rentrée, du nouveau gouvernement ou d'un tout cumulé ? Du coup, le chanteur a un peu trop basé ses interventions sur les Saint Julien t'es là ? ou plus simple, ca va Saint Julien ? En guise de fin, un instrumental long et assez enivrant. Chapeau bas au saxophoniste. Mais tout de même qu'il est désagréable d'avoir l'impression que les gens s'emmerdent à des concerts !
Après cela, il était déjà tard mais les gens ont effectué un beau rapproché pour soutenir la prestation d'Ilé Ifé, dignes représentants du reggae world fusion. Un groupe au chanteur charismatique délivrant avec passion le message universel du reggae : la police s'est faite tailler un short, idem pour les personnes intolérantes à l'étroitesse d'esprit déprimante. Les textes enragés sont donc accompagnés d'un reggae soumis aux lois de l'abolition des frontières, naviguant de Bagnols sur Cèze à l'Afrique Noire. Là aussi, pour certains, ce fut dur de faire bouger son corps ; serait-ce l'effet de la drogue, de la rentrée, du nouveau gouvernement ou d'un tout cumulé ? Du coup, le chanteur a un peu trop basé ses interventions sur les Saint Julien t'es là ? ou plus simple, ca va Saint Julien ? En guise de fin, un instrumental long et assez enivrant. Chapeau bas au saxophoniste. Mais tout de même qu'il est désagréable d'avoir l'impression que les gens s'emmerdent à des concerts !
Critique écrite le 18 septembre 2002 par Boussac