Lost In The 80s est un étrange opus qui regroupe 13 tubes des années 80 revisités. Premier constat : j'avais échappé à certains succès planétaires parmi lesquels Incognito de Céline Dion ou Careless Whisper de George Michael que je découvre deux bonnes décennies plus tard par la faute des déjantés Lost Fingers. Et le pire, c'est que c'est plaisant ! Leurs orchestrations à la sauce manouche sont loufoques et leurs prestations scéniques davantage encore paraît-il. Dans la lignée de Chanson Plus Bifluorée... Lire la suite

Idéal pour partir dans un long trip psyché, le nouveau disque d'Atlas Sound - le projet solo de Bradford Cox des excellents Deerhunter - propose un superbe voyage en onze versatiles étapes, entre pop céleste, trip hop aérien, folk music barrée et rock planant... La qualité des émotions procurées par les paysages sonores visités est véritablement très élevée sur Logos car Bradford Cox manie avec une bouleversante dextérité l'art du songwriting onirique, étrange et marquant... Proche des travaux captivants... Lire la suite

Avouons humblement qu'on a découvert Casey seulement quand elle s'est mis à accompagner le saignant trio rock expérimental Zone Libre dans le passionnant album l'Angle Mort, assurément notre plus grande claque francophone de l'année. Des gens mieux informés avaient eux déjà entendu son bouleversant plaidoyer post-colonial Dans nos Histoires (pour le dire simplement, un chef d'oeuvre) et encore un peu avant, son premier album ici présent, Tragédie d'une Trajectoire... La jeune fille, douce au naturel,... Lire la suite

Toujours perché dans son propre petit monde - Kidderminster -, le groupe Coming Soon poursuit son voyage musical avec Ghost Train Tragedy, un excellent deuxième album arrivant après le déjà classieux New Grids... Désormais plus expérimentée et maîtrisant mieux ses instruments (les dates de concerts se sont accumulées mais le côté Lo-Fi / Anti Folk est néanmoins préservé, ouf !), la troupe disparate - composée de lycéens et de jeunes adultes - muscle son jeu pour sortir un opus plus rock que le... Lire la suite

Mûri au cours des tournées consécutives à son excellent premier disque, le deuxième opus d'Emily Jane White démontre - s'il était besoin - que cette artiste et ses chansons intemporelles sont faites pour s'inscrire dans la durée... Victorian America bénéficie en effet du travail d'un groupe formé pour la scène (un groupe qui avait d'ailleurs donné de très beaux concerts en France) : les orchestrations sont plus étoffées - piano bluffant, cordes échevelées, pedal steel guitar en apesanteur, guitares... Lire la suite

Vous pensiez comme moi que la vague ska était belle et bien terminée ... et pourtant le Skapute Orchestra est là (avec quelques autres) pour nous prouver le contraire. Derrière un nom pas forcement très fin (et des titres de chansons qui laissent présager du pire genre let's touch your pussy) se cache une bande de joyeux drilles (10 musiciens + 2 hors scène) dont la seule ambition semble de nous faire passer un bon moment (en tout cas c'est ce dont on a l'impression à l'écoute de ces 7 titres). Un... Lire la suite

Flute et zut, encore raté ! La créaturissime, douce, vénéneuse, marilynomorphe et sensuelle Scarlett Johannson, apparaît sur un deuxième album, et ce n'est toujours pas la révélation espérée... Accompagnant un certain Pete Yorn, songwriter folk de son état, la Divine joue, certes plutôt bien, en une figuration de luxe, sur des compositions hélas loin d'être marquantes ou même réussies. Pour un Relator assez enjouée et trompe-l'oeil de début d'album, et une balade sympa (I don't know what to do), un paquet... Lire la suite

Toujours déprimé par le cours ordinaire des choses dans notre beau pays, Mickey 3d revient avec un nouveau groupe mais avec les mêmes intentions que sur ses albums précédents : écrire des pop songs à la fois sautillantes et dépressives ou des chansons folk tristes à se pendre... Le truc de Mickaël Furnon, c'est donc plus que jamais de trousser des titres poignants et concernés avec trois bouts de ficelles, c'est à dire avec ses moyens, plus ou moins volontairement limités. On pourrait tout à fait dire... Lire la suite

Alors que beaucoup d'artistes français traversent l'Atlantique pour enregistrer à Nashville ou à Memphis, Kyle Eastwood fait le trajet inverse. Metropolitain a en effet été réalisé à Paris d'où le titre et celui de cinq pièces de l'album. La raison première est son envie de collaborer avec des artistes français, Manu Katché (batterie), Eric Legnini (claviers), Camille (chant) et le trompettiste allemand Till Brönner. Il a déjà sorti trois albums avant celui-ci dont l'indispensable Paris Blues en 2004.... Lire la suite

Trop long, convenu et déjà entendu, le nouvel album de -M-, sans être vraiment honteux (on est loin des navrants Indochine quand même !), ne provoque pas exactement l'enthousiasme, loin de là... Le surplace effectué par Matthieu Chédid sur Myster Mystère est un peu décevant pour quelqu'un qui avait plutôt l'habitude de bouger dans tous les sens au sein de la variété française. Quoi qu'en disent les fans - qui, de toute façon, trouveront ce disque "génial" -, la formule -M- semble désormais bien essoufflée... Lire la suite