Chronique de Concert
Elektrolux + Crumb
Longtemps que je n'ai pas eu à faire de chronique de concert à la Machine à Coudre car d'ordinaire il y a toujours au moins le Pinguin, Philippe, Zhou ou un autre .. mais cette fois que le Pinguin et malade comme un chien au point de se barrer au milieu du set de Elektrolux ... donc je m'y colle. Après le début du concert de Winston Mc Anuff au Poste (et la première partie assurée par un Earl "Chinna" Smith qui n'a pas du tout apprécié le manque de discipline / respect du public marseillais ("I sing or I listen !" et il s'en ira), après avoir raté l'entrée au concert de Femi Kuti (désolé pour les photos Joseph) et après être passé au Paradox ou celui de Technicolor Hobo n'avait toujours pas commencé me voilà à la Machine pour fêter la sortie du nouveau disque d'Electrolux : 5 euros l'entrée simple, 10 euros avec le 33t (ils auraient pu mettre un CD-R gravé dedans pour ceux qui comme moi n'ont plus de platine vinyle).
Les "guest" de ce soir se nomment Crumb ... trio qui existe maintenant depuis quelques années et sur lequel je n'ai jamais accroché autant que certains de mes camarades cités ci-dessus. Il y a à chacun de leurs concerts de très bons passages où je suis complètement captivé et d'autres ou les morceaux ne me parlent / émeuvent pas plus que ça.
Je me souviens d'une superbe reprise des Doors (plus vrais que nature) au Balthazar il y a une éternité, je me souviens d'un somptueux duo avec ces même Elektrolux, je me souviens d'une reprise décalée et réussie de LO au Poste à Galène et de ce soir je retiendrais quelques très bons passages (les morceaux les plus nerveux je pense) dont l'irrésistible tube Shake et le morceau juste après.
Sur scène, même si ils sont trois, les regards se portent surtout sur le chanteur ... au look beaucoup plus rock n' roll que ses deux acolytes (en tout cas ce soir), ... pas une grosse grosse communication entre les morceaux, mais une forte présence pendant. Quelques solos inattendus mais bienvenus ... et une section rythmique certes discrète mais qui assure. Peut être que certains morceaux sont encore un poil trop tarabiscotés / compliqués pour moi, mais ça me plait de plus en plus.
Après une pause raisonnable vint le tour des trois Elektrolux chemises noire pour le chanteur guitariste, chemise (et converses usées) rouge pour le bassiste et favoris de folie (qui impressionnent toujours l'imberbe que je suis) pour le batteur. Autant à leurs tout débuts je les préférais nettement sur disque, autant maintenant je les apprécie autant sur scène que sur disque. Beaucoup de présence au chant là encore avec un Cédric qui se trémousse toujours autant au point qu'on se demande ce qui se trame derrière sa guitare, et qui en plus cette fois était pris de convulsions encore plus amples par moments, l'obligeant à s'éloigner brièvement de la proximité de son micro.
Les nouveaux morceaux sont bons, les anciens n'ont rien perdu de leur côté viscéral ... quelques morceaux (limite) "disco" donc particulièrement dansants et même pour finir le set un reprise de Visage. Plus encore que les autres fois j'ai été impressionné par la gravité de la voix de Cédric (dont je commence à trouver que les fréquentes comparaisons avec celle de Nick Cave sont justifiés).
Ce set très masculin sera illuminé par la présence de la rayonnante Isa (de LO) dont tout le monde remarquera le ventre arrondi ... le temps de 3 duos bien sympathiques.
ps : ce soir j'avais complètement oublié mais cela faisait un an que Philippe nous quittait. Waw ! un an déjà !
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et une petite de Crumb : ici
et une petite de Elektrolux avec Isa : là
Critique écrite le 24 novembre 2008 par Pirlouiiiit
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> Réponse le 25 novembre 2008, par Yea!
C'est vrai que les morceaux de Crumb ont souvent trop complexes ! On s'y perd ! Dommage, d'autant que cela foisonne d'excellentes idées et que le timbre du chanteur et son jeu de guitare sont terriblement bons. Rien a ajouter concernant Elextrolux qui n'ait été écrit sur ce site: viscéral et épileptique ! Réagir
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