Accueil Chronique de concert (mes) Eurockéennes 2010 3/3 : Rien, Gallows, Julian Casablancas, LCD Soundsystem, Wovenhand & Muzsikas, Empire of the Sun, Massive Attack
Samedi 21 décembre 2024 : 6880 concerts, 27253 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.

Chronique de Concert

(mes) Eurockéennes 2010 3/3 : Rien, Gallows, Julian Casablancas, LCD Soundsystem, Wovenhand & Muzsikas, Empire of the Sun, Massive Attack

(mes) Eurockéennes 2010 3/3 : Rien, Gallows, Julian Casablancas, LCD Soundsystem, Wovenhand & Muzsikas, Empire of the Sun, Massive Attack en concert

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 4 juillet 2010

Critique écrite le par

Le samedi, c'est par ici !


Se remotiver pour le dimanche est toujours une petite épreuve. Outre le sentiment de satiété qui finit généralement par apparaître après deux grosses journées de festival, c'est là que le corps du (largement) trentenaire a tendance à lui rappeler qu'il n'est plus un petit con de 20 ans capable d'enchaîner les journées comme qui rigole, en dormant 3 heures au camping. Quand en plus on a rien à lui proposer en entrée... Enfin Rien, le groupe quoi ! Un groupe français de post-rock assez plaisant, à 2 batteries mais pas de chanteur, avec guitares planantes au son stratosphérique, et du Korg saturé. Leur set assez court comporte de très bons passages noise, mais se finit curieusement sur un morceau plus lent, un peu mou. Au final on les a trouvés un peu autistes quand même - quelqu'un leur a interdit de dire merci ou au-revoir peut-être ?


Retour sous chapiteau, à la fraîche, pour un set très énervé des Gallows, des lads punk angliches en t-shirt blanc cintré, avec de vraies tronches à claques (bon, cela étant, on a pas vraiment envie de les faire chier...) qui jouent du metal avec un son lorgnant sur l'indus. Par moments, on pense à Ministry (London is the reason, jouée dès le début). Ils sont emmenés par un certain Franck Carter, petite boule de nerf rouquine tatouée jusqu'aux oreilles et très arrogant au départ, du genre qui ne tolère pas qu'on puisse glander en l'écoutant. Finalement il s'avèrera plus sympa que prévu (c'est le seul à avoir remercié la sécurité, quand même !), mais aussi très exigeant.


Il va nous faire hurler, taper des mains, se bousculer pour les plus motivés, et même, déclencher le plus beau mosh-pit tournant que j'aie jamais vu, après avoir fait vider presque la moitié de la surface du chapiteau (voir la vidéo par ailleurs). Enorme ! Musicalement, parmi un flot de chansons qui se ressemblent pas mal, un titre sort du lot : The vulture (I & II), départ chanté seul avec une guitare, et final pogo étonnament mélodieux et assez surpuissant. A signaler aussi pour finir, une reprise sympa d'I Fought the Law... après nous avoir menacé de cogner ceux qui ne reconnaitraient pas. Assommant donc, mais un peu dans tous les sens du terme.


On avait pas réellement été bouleversé par The Strokes il y a 4 ans. Mais leur musique, tout comme l'album solo de Julian Casablancas, comporte quelques passages puissants et mélodieux, renouvelant vigoureusement le rock velvetien, et le type a une voix métallique si fascinante qu'on l'écouterait lire la Bible, s'il le fallait. Fort de cet atout, il se pointe sur scène avec 6 personnes et surtout, de loin le look le plus ignoble qu'on ait pu voir sur l'ensemble des festivaliers (et dieu sait qu'il y en a des gratinés...). Pantalon et veste rouge abjecte, basket montantes à la Bon Jovi, mèche latérale décolorée et coupe de cheveux à l'avenant, peau grasse, collection de montres et de bracelets cheap, t-shirt à hurler de peur : rien ne manque !


Un crève-coeur, quand on aperçoit par ailleurs sur l'écran la magnifique guitariste/batteuse qui se cache dans le fond de la scène... Comme sur son disque, parmi des longueurs avérées, quelques mélodies dépotent sacrément et emportent l'adhésion : Rivers of Brakelights (qui lorgne un peu vers Muse quand même), et son slow Chords of the Apocalypse. Mais surtout on doit confesser un pied total, malgré une performance écourtée et très statique, sur le titre introductif du disque, Out of the Blue, single putassier à mort (mais dans le meilleur sens du terme), qui nous transforme en pisseuses se tortillant dans un jean slim. Finir sur sa meilleure chanson quand on a vaguement foiré un concert, ça au moins c'est très pro, Mister C. !


Retour au plus attendu aujourd'hui : LCD Soundsystem, le groupe-projet électro de Mr James Murphy ! Ce garçon, outre avoir un physique très quelconque et donc rassurant pour les spectateurs très quelconques que nous sommes, dans son t-shirt blanc informe, a amené avec lui un gang de 6 accompagnateurs/trices, qui va nous entraîner dans un vortex proprement fantastique, enchaînant des morceaux à la montée diaboliquement indétectable, appuyés sur sa voix tour à tour déglinguée, ou assurée et classieuse. On met quelques minutes à y entrer (comme dans ses albums), juste le temps que le cerveau se mette au diapason et que les genoux prennent le rythme. Et c'est parti pour 60 minutes épuisantes et euphoriques, où les batteries les plus martiales répondent aux claviers les plus guillerets et aux riffs de guitare les plus graisseux !


Us vs Them nous chauffe au fer rouge, un titre franchement "aérobic" nous tue les genoux, One Touch nous électrise le poil, Drunk Girls nous rend proprement dingues (comme tout le monde autour d'ailleurs), d'autres titres pas reconnus maintiennent le palpitant à 120... Et pour finir, un métronomique Yeah (découvert ce jour-là) qui ne finit jamais, appuyé sur le batteur (robotique, androïde, dopé ou amphétaminé, mystère) qui semble ne jamais devoir s'arrêter de jouer... Wouaouh, 10 minutes de délire corporel pur, et sans produit chimique ! Petits regrets, pas de You Wanted a Hit ni de la très Bowie All I want, ni même de l'émouvante Someone Great. Mais bon, aurait-on pu survivre à plus d'une heure dans un tel shaker à tubes ? On aura qu'à se débrouiller pour le voir en salle, et puis voilà ! Enfin sauf s'il arrête les tournées comme il l'a annoncé, ce qui serait bien triste...


On a pris bien soin de ne pas rester plus de trois minutes à Mika (et encore, juste pour acheter à manger !), puisque c'est la faute de goût annuelle du festival (mon filleul l'adore, mais à 6 ans il est encore un peu petit pour les Eurocks...), pour aller vite se réfugier, le cul dans le sable, sur la Plage. Nous y attendent Woven Hand, le groupe de folk mystique du prêcheur David Eugene Edwards, qui alterne ses titres lancinants avec de curieux intermèdes tziganes, joués par un autre groupe, Muzsikäs. Sans vraiment, hélas, qu'ils ne jouent ensemble ou que la transe habituelle ne prenne, faute d'enchaînements suffisants de l'ancien leader de 16 Horsepower. On flâne en tout cas dans le sable en contemplant un couple très amoureux (on partira avant que ça vire aux cochonneries, ils semblent très inspirés par cette fin de journée romantique au bord de l'eau !). Concert trop court et collaboration pas assez travaillée, dommage.


Il reste, avant la tête d'affiche, à se taper un groupe à la fois drôle (enfin, dix minutes...) et proprement immonde (là, ça ne prend que 30 secondes pour s'en rendre compte), le trio australien d'Empire of the Sun. Leur électro-pop est anti-musical au possible, après avoir regardé avec intérêt les danseuses moulées très près du corps changer 3 fois de tenue - mais pas vraiment de chorégraphie, il s'avère que le trio déguisé est franchement insupportable. Le chanteur, avec son faux air de frère Bogdanov, et ses acolytes, portent les déguisements le plus kitsch qu'on ait vu depuis Tokio Hotel ! Vite, vite, on s'enfuit avant que nos bières du jour ne commencent à vouloir s'échapper, pour boucher la fuite qui menace d'un flammekueche de bon aloi ! 5 euros, délicieux et pratiquement pas d'attente, c'est toujours le bon plan du festival...


Place pour finir, au concert de Massive Attack, one-man-band fabuleux sur disque, mais dont les performances sur scène en 2003 et 2008, nous ont toujours laissé un sentiment étrange : celui d'un manque de cohésion autour de son leader historique, Robert del Naja, et de son pote Grant Marshall. Ce soir va nous faire définitivement changer d'avis. Le départ est punchy, tout en grosses basses, avec les musiciens planqués derrière leurs machines et une faible lumière bleue, immédiatement suivi par un de ces titres lents et fascinant chanté de la voix atonale de 3 D, Risingson (pas facile à retrouver, celui-là !)


Mais voilà qu'arrive leur meilleur chanteur, ce bon vieux Horace Andy - le concert commence vraiment à ce moment-là, à l'écoute de sa voix fluette et superbe, pour Girl I Love You, titre majeur du dernier Heligoland. Des chiffres géopolitiques commencent à défiler, comme à l'accoutumée, tout comme des manchettes d'infos françaises (y compris la phrase désormais célèbre de Nicolas Anelka) - le mystère demeure pour savoir comment ils font pour savoir exactement de quoi parlent les médias des pays visités... On reconnaitra aussi certains visuels plus anciens, comme des horaires d'avion qui datent de ... 2002. En tout cas l'habillage finit de rendre captivant une musique qui le serait déjà sans aucun gadget.


Et c'est alors que notre coeur chavire à l'entrée en scène de la belle, que dis-je, de la sublime Martina Topley-Bird en robe de soirée (ratée plus tôt dans l'après-midi en solo) pour un Psyche qui prend ici sa pleine mesure émotionnelle, pourtant jouée en version guitare seule. Cette bulle de chaleur étant crevée par le retour de 3 D au chant (la belle salue et s'en va gracieusement), pour jouer Future Proof, l'un de nos titres préférés entre tous (issu du sous-estimé 100th Window). Nous achevons de nous décomposer devant le retour de la miss pour un Teardrop sensuel en diable... et à nouveau un froid jeté par un titre pas retrouvé de Mezzanine avec une basse incroyable.


Pic du concert parmi d'autres, un Angel glacial et tellurique, par Horace bien sûr, musique idéale pour une apocalypse nucléaire... Suivie par un baume apaisant, Safe from Harm, vieille chanson pourtant archi-entendue mais que j'avais totalement oubliée, qui agit du coup comme une madeleine de Proust, délicate et sucrée. C'est une nouvelle chanteuse black qui a remplacé la précédente (ils ont aussi opportunément viré une blonde qui ne nous avait pas laissé un grand souvenir). Et comme chaque fois, ce moment de grâce est puni de plusieurs minutes d'infrabasses et de voix atones, qui font vibrer un autre organe de notre corps : après le coeur, la cage thoracique ...


La jolie Splitting the Atom est l'occasion unique de voir les trois chanteurs sur scène en même temps : aigrelet, grave, et atone, le mélange est magnifique. Presque arrivés au dessert, nous avons droit au grand classique Unfinished Sympathy, toujours par la nouvelle chanteuse, et qui va carrément nous flanquer une chair de poule des enfers ! Le dernier pour la route sera Pray for Rain, sans Tunde Adebimpe mais avec Grant Marshall, au final plus dansante que ce qu'on aurait cru. On repart relativement bouleversés par un concert superbe qui, contrairement au précédent de 2008, donne vraiment l'impression que le groupe est reparti du bon pied, en ordre de marche autour de son leader pour une longue tournée qui va encore repasser plusieurs fois en France cette année. Hallelujah ! Heligoland !


Rideau idéal, avec un concert vraiment magnifique, sur une 22ième édition qui n'est sans doute pas la plus belle qu'on ait faite, mais qui a réservé un joli lot de beaux moments tout de même, entre confirmations et surprises. A peine deux sensations dégonflées sur scène, et une seule horreur absolue (Charlotte, The XX et Empire of the Sun), qui n'ont pas suffi à entacher un bel enchaînement des artistes parmi les plus excitants du moment. Quand à la jauge sold-out non atteinte, on ne peut pas dire que les 5000 personnes en moins nous aient manqué : ce fut au contraire un vrai plaisir d'aller et venir si facilement sur le site cette année !


Petit bémol, dû à ces temps de crise peut-être : il n'y a plus de décoration sur le site en 2010 (c'était pourtant toujours agréable de les découvrir...), il a aussi manqué cruellement des écrans sous le chapiteau (c'était pourtant bien pratique...) et même le matériel pour filmer semblait plus light cette année (pas de caméra grue, a priori pas de film sur les petites scènes...). Rien de tout ça n'est vital pour passer un bon festival mais quand même, on a remarqué que ça manquait, à partir du moment où ça a disparu !

Sans rancune, on souhaitera néanmoins comme à l'accoutumée une Longue Vie aux Eurockéennes, espérant atteindre l'an prochain les 18 ans de vie commune, et aussi... un cul qui pèle au Arras Live Nation Festival (le seul festival où il reste des places tous les jours, la veille, et qui est complètement sold out, juste après... voleurs et menteurs, bravo !) Diiiiiiiiie, you gonna diiiiiiiiiiie, allright !


Bonus, notre photo : victimes des restrictions budgétaires de la RGPP dans l'Education nationale, les jeunes d'aujourd'hui ne sont même plus capables de compter jusqu'à un... et sombrent ainsi bêtement dans l'alcoolisme.

(Photos par Andy Trax, illustrations par Philippe, quelques vidéos par ici)

-----------------------------
Flashback : Chroniques de (mes) Eurockéennes 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et plus anciennes encore (sans discontinuité, méfiez-vous des imitations !), en trois parties à partir de 1994.

> Réponse le 09 juillet 2010, par Becky

[Malsaucy - 2-4/7/2010] Bravo pour cette chronique qui fait revivre le festival et surtout vivre aux personnes travaillant, n'ayant pu réellement profiter des concerts ;-) Pour le mystère Massive Attack, j'ai la réponse ;-) Longue vie à vous ! A l'année prochaine !!!  Réagir


Les Eurockéennes de Belfort : les dernières chroniques concerts

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner en concert

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? en concert

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) en concert

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite

Stray Cats + Turnstile + the Roots + the Smashing Pumpkins (Eurockéennes de Belfort 2019) en concert

Stray Cats + Turnstile + the Roots + the Smashing Pumpkins (Eurockéennes de Belfort 2019) par Lebonair
Presqu'île du Malsaucy - Belfort, le 07/07/2019
Malgré la fatigue cumulée depuis jeudi, on est tout de même monté en régime au fil du week-end. Au programme, on retrouve notamment à l'affiche Stray Cats, Christine and the... La suite

Gallows : les dernières chroniques concerts

Gallows par Fanrem
Nouveau Casino - Paris, le 30/11/2007
C'est la première fois que je me rends dans cette salle, et ... elle est minuscule. On se croirait presque dans son salon (à condition d'être riche propriétaire tout de même). Ça a un côté bien sympathique. Par contre, l'acoustique est léchée, car la salle a une forme de dôme, une réplique en miniature du Palais des Sports de la porte de... La suite

Julian Casablancas : les dernières chroniques concerts

The Strokes en concert

The Strokes par Ludmilla
Olympia, Paris, le 18/02/2020
Dans un Olympia plein à craquer, j'ai du mal à réaliser ce qu'il se passe... je suis là pour voir The Strokes ! Portant mon badge 'Is This It' acheté au concert à la Brixton... La suite

Daft Punk + The Strokes + Two Gallants + Arctic Monkeys + Dionysos & Synfonietta + Anaïs + Malajube (Les Eurockéennes de Belfort 2006) en concert

Daft Punk + The Strokes + Two Gallants + Arctic Monkeys + Dionysos & Synfonietta + Anaïs + Malajube (Les Eurockéennes de Belfort 2006) par pierre
Presqu'île de Malsaucy, Belfort, le 30/06/2006
Excellent cru 2006 pour les Eurockéennes de Belfort : les trois jours passés sur la presqu'île du Malsaucy ont permis de papillonner entre les énormes têtes d'affiche (en... La suite

LCD Soundsystem : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2024, 2-2 : Soyuuz, Dynamite Shakers, Ghinzu, PJ Harvey, Pixies, LCD Soundsystem en concert

(mon) Rock en Seine 2024, 2-2 : Soyuuz, Dynamite Shakers, Ghinzu, PJ Harvey, Pixies, LCD Soundsystem par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-Cloud, le 25/08/2024
Contrairement à hier, ce dimanche, il fait résolument beau et donc soif, dès la fin de la matinée ! On a pris le temps d'un apéro et d'une belle balade en ville à Paris avec nos... La suite

LCD soundsystem en concert

LCD soundsystem par lol
Olympia, Paris, le 14/09/2017
C'est un Olympia comble qui fait un triomphe à James Murphy et son groupe LCD Soundsystem lors de l'entrée sur scène. La troupe est assez conséquente puisqu'ils sont 8 à se... La suite

LCD Soundsystem en concert

LCD Soundsystem par Coline Magaud
L'Olympia, Paris, le 13/09/2017
LCD Soundsystem, cette usine à tubes... Hier soir signait leur grand retour sur scène après leur date événement lors du festival We Love Green en 2016. Une fois de plus, la... La suite

LCD Soundsystem + The Bewitched Hands + Jamaica + Is Tropical (Festival des Inrocks 2010) en concert

LCD Soundsystem + The Bewitched Hands + Jamaica + Is Tropical (Festival des Inrocks 2010) par Coline Magaud
Zénith de Paris, le 08/11/2010
Soirée de clôture du festival des Inrocks 2010, l'affiche est assez éclectique ce soir au Zénith de Paris. 4 groupes aux horizons variés se partagent l'attention du public venu... La suite

Massive Attack : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd en concert

(mon) Rock en Seine 2024, 1-2 : Astéréotypie, Sleater-Kinney, The Kills, CVC, The Offspring, (Inhaler), Vox Low, Massive Attack, Polo, Pan & Myd par Philippe
Parc de Saint-Cloud, Saint-Cloud, le 24/08/2024
Retour heureux en cette fin d'été à Rock en Seine, où l'on est venu à peu près une fois sur deux depuis sa création en 2003. Le joli site arboré et tout en longueur n'a pas... La suite

Massive Attack + Young Fathers (Nuits de Fourvière 2018)  en concert

Massive Attack + Young Fathers (Nuits de Fourvière 2018) par Kx Santos
Théâtre Antique de Fourvière, Lyon, le 01/07/2018
2018. 1er Juillet. Dimanche. Grande Joie dans nos oreilles tirée de ce fort instant passé au théâtre antique de Fourvière en présence des Youngs Fathers et de Massive Attack.... La suite

Iggy Pop, Foals, The Last Shadow Puppets, Massive Attack, Casseurs Flowters, Sigur Rós, Brian Jonestown Massacre, Kaviar Special, Bring Me The Horizon, Kevin Morby, Sum 41, Two Door Cinema Club, Clutch  (Rock en Seine 2016) en concert

Iggy Pop, Foals, The Last Shadow Puppets, Massive Attack, Casseurs Flowters, Sigur Rós, Brian Jonestown Massacre, Kaviar Special, Bring Me The Horizon, Kevin Morby, Sum 41, Two Door Cinema Club, Clutch (Rock en Seine 2016) par Stéphane Pinguet
Domaine de Saint-Cloud, le 28/08/2016
ROCK EN SEINE 2016, UNE ÉDITION CANICULAIRE ! Si cette quatorzième édition du festival parisien Rock en Seine affichait à première vue une programmation pas très excitante,... La suite

(mon) Rock en Seine 2016, 1/2 : Wolfmother, Casseurs Flowters, Grand Blanc, La Femme, L7, Sigur Ròs, Massive Attack en concert

(mon) Rock en Seine 2016, 1/2 : Wolfmother, Casseurs Flowters, Grand Blanc, La Femme, L7, Sigur Ròs, Massive Attack par Philippe
Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud, le 27/08/2016
Quand l'été est presque enfui, comme chacun sait, il n'y a qu'une seule solution pour le clôturer dignement : Back to Rock en Seine ! Bon, on pourrait nous accuser légitimement... La suite

Rien : les dernières chroniques concerts

RiEN par Sylvain
Bistroy (Lyon), le 24/03/2004
Rendez-vous à 22h au Bistroy. Ouais, tu parles, ça va encore être encore la galère pour se garer et puis de toutes façons le concert commencera à la bourre et on sera 12 dans la salle. Tout ça pour voir quoi ? Rien en plus (Notez le jeu de mots subtil). Mauvaise langue que je suis. Après seulement 2 tours du quartier, on a finalement posé la... La suite

Dee Lorelei + Playdoh + Kafka + Rien (Les Volcaniques de Mars 2004) par Pierre Andrieu
La Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand, le 03/03/2004
Dee Lorelei, Playdoh, Kafka et Rien avaient été conviés à la première soirée des Volcaniques de Mars 2004 dans le club de la Coopérative de Mai. Comme chaque année lors de ce festival, le public a pu découvrir sur scène des artistes débutants, peu commerciaux voire carrément expérimentaux dans leurs démarches. Déjà en bonne forme sur la... La suite

Rien + L'Amicale Underground par TOMA
L'Entre-Pot, Grenoble, le 30/04/2003
Tout pour Rien ! Rien est le groupe que l'on a pu découvrir ce soir pluvieux de printemps à l'Entrepot, presque unique salle Rock de Grenoble. Et paradoxalement, comme cette pluie après tant de soleil, Rien est beaucoup. On pourrait les classer hativement formation "post rock" mais leur musique est plus avant-gardiste que "post". Rien refuse le... La suite

RIEN par Jean
L'Entre-Pot à Grenoble, le 28/11/2002
Rien > L'Entre-Pot (Grenoble) > mercredi 28 novembre 2002 J'avais déjà eu l'occasion de voir Rien (tout un programme) au festival "Magic Bus" à Fontaine (38) en octobre 2001. J'attendais de les revoir tant leur set bizarroïdes et théâtral m'avait alors charmé. Et quelle surprise ! Le groupe a beaucoup appris et le tout (de Rien, ah-ah) a... La suite

Woven Hand Wovenhand : les dernières chroniques concerts

Wovenhand + Christine Owman en concert

Wovenhand + Christine Owman par Karen Solvery
Epicerie Moderne, Feyzin, le 30/05/2014
L'Epicerie Moderne de Feyzin recevait le 30 mai 2014 Wovenhand, qui présentait son dernier album " Refractory Obdurate", paru chez Glitterhouse cette année. La première partie... La suite

Woven Hand + Birch Book en concert

Woven Hand + Birch Book par Pirlouiiiit
Oméga Live - Toulon, le 10/12/2008
Le Pinguin nous ayant fait faux bon (sans doute pour finir sa chronique en retard de OnEira) c'est donc moi qui me colle à la chronique ... même si j'aurais bien été tenté... La suite

Woven hand par Dan
Krakatoa, Bordeaux, le 03/12/2010
C'est tout simplement fantastique. David Eugene Adwards exprime son chamanisme charismatique en entrainant dans son sillon un public qui intériorise plus qu'il ne manifeste son émotion (dommage). Un grand moment de la musique ethnique. Le spectacle est également assuré par le reste de ses musiciens, avec un bassiste habité et aussi... La suite

Woven Hand par Chloro Phil
Espace Doun - Rognes (13), le 08/06/2007
Hier soir (le 8 Juin) : WovenHand à l'espace Doun. WovenHand, c'est le groupe de David Eugene Edwards, (avec Pascal Humbert, Ordy Garrison et Peter Van Laerhoven). David Eugene Edwards était le chanteur de 16 Horsepower, et Wovenhand est dans la pure lignée de l'ancien groupe de DEE : guitares électriques saturées, banjo, basse et... La suite

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert : les dernières chroniques concerts

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner en concert

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? en concert

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) en concert

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite

Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) en concert

Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, le 03/07/2005
Les quatre informaticiens allemands de Kraftwerk nous avaient fait très fort impression lors des dernières Trans Musicales de Rennes, ils ont réitéré leur robotique performance... La suite