Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine 2011, 2/2 : Crocodiles, The Vaccines, Cat's Eyes, Concerte Knives, Cherri Bomb, The La's, Miles Kane, The Horrors
Bien belle journée que ce samedi d'hier, qui aurait pu justifier un déplacement à lui seul : on prendra donc cette journée de dimanche tronquée comme un bonus, après avoir eu la même conversation que la veille à la consigne à l'entrée du site : "Qu'est-ce qu'un sac volumineux ?" Le site web a en effet promis de prendre les sacs ainsi désignés, mais il semble que notre sac à dos medium (pour un week-end parisien, quoi !) ne le soit pas assez ! A croire que la consigne est donc calibrée pour des gens qui reviendraient tout juste de Nouvelle-Calédonie ou s'apprêteraient à partir camper trois semaines en Lozère juste à la fin des concerts ! Bon, enfin, la consigneuse n'est pas antipathique, et puis surtout aujourd'hui, il fait beau !
Musicalement, la sortie dominicale est commencée avec une bonne partie du concert des Crocodiles (les californiens, pas les alsaciens - qui sont bien aussi, soit dit en passant). Voici donc un gang de rock noisy, chanteur beau gosse, batteuse belle gosse aussi (NB : une jolie batteuse est un atout pratiquement imparable dans un groupe de rock...). Leur musique est bien fichue, bruyante et plaisante, tout au plus un peu répétitive après quelques titres : l'emballage est beau, mais le contenu un peu léger quand même : ça laisse pas mal de temps de cerveau disponible...
On les quitte donc, le dernier morceau annoncé, en direction de The Vaccines sur la grande scène. What did you expect from the Vaccines ? Pas grand-chose à vrai dire, précédés qu'ils sont d'une hype toujours suspecte. Et pourtant : pop-rock plaisant, puis titres plus pêchus à grosses guitares (Tiger Blood) : ils ont déjà légitimement quelques fans qui les suivent. Leurs chansons bien troussées, sont du genre dont on retient le refrain sans qu'il agace l'oreille. Au fait, on nous a trompés ! C'était EUX, le nouveau et bon groupe de cet été 2011, et pas WU Lyf !
Ils ont même un son assez subtil (une belle basse 'joydivisionesque' notamment) et des belles compos : remarquée par exemple, la très punchy If you wanna, hit de poche instantané, ou Break it Up qui a la simplicité "biblique" d'un titres punk des Ramones ! Alors au final, les Vaccines, oubliés dans un an (comme les sympathiques The Fratellis), ou stadifiés (comme les abominables Kings of Leon) ? Seul l'avenir nous le dira... Mais avec un très bon projet artistique et un gros plan com', on voit mal comment ça pourrait foirer...
Et encore une fois, on doit se hâter à la fin. Au fait, si vous vous êtes posé la question : seul, marchant d'un très bon pas, sans arrêt pipi ni arrêt Guinguette, et dans un site pas encore très peuplé, pour aller du pied de la Grande Scène à celui de la scène "Pression Live" : ça prend exactement 10 minutes, montre en main ! Pas étonnant que les bénévoles se baladent à vélo ! Rendez-vous important aujourd'hui : Cat's Eyes, groupe au nom assez embarrassant mais dont le premier album nous a pratiquement fasciné ! Le chanteur batcave de The Horrors et sa lyrique copine chanteuse d'opéra ? De quoi faire des étincelles !
Pour bien marquer que c'est un side project 'non-sinistre', Faris Badwan a d'ailleurs pris soin de mettre "de la couleur" (un t-shirt marine), mais le son très 'Horrors' du départ masque quand même complètement Rachel Efira sur l'anthem Cat's Eyes, un peu ratée du coup ! Un célèbre chroniqueur dont on taira le nom (car il a osé dire du mal des Foo Fighters !) reconnaît ensuite une reprise de Syd Barrett, avant que les choses s'améliorent (en réglage) sur Not a Friend (où elle joue de la flute traversière).
Puis le groupe (ou l'ingénieur du son !) trouve son équilibre sur Bandit, où le charme féminin de sa voix commence à réellement agir... Avant de nous faire chavirer, comme prévu et espéré, sur la sublime et très Badalamentienne I'm not Stupid ! A nouveau, un beau 'wall of sound' est déployé pour Face in the Crowd, puis du calme planant avec The Lull, et une nouvelle claque avec Over You qui en live sonne exactement comme 'The Shangri La's meets Joy Division' : magistralement !
Enchaîné avec (...les montagnes russes émotionnelles continuent...), l'émouvante I knew it was over : mais que ce groupe est doué à nous faire vibrer, non de Zeus ! Il finit sur une "inédite" (pour nous), après enquête un brûlot noisy appelé Sunshine Girls, dans l'esprit d'Over You. Magnifique prestation, éblouissante à partir du moment où le son a été bien réglé, et encore, pas pensée pour le plein air ni pour la lumière du jour : quelle sensation cela doit être en salle !
Corollaire inévitable : on a adoré le concert d'avant et éclusé moult bières (le chroniqueur sus-nommé a ses sources secrètes...). Difficile de s'y remettre pour Concrete Knives, méritante formation française de rock dansant, dont la chanteuse est la plus mal attifée qu'on ait vue depuis Karen O (ce qui peut donc être un gage de qualité !) : à revoir un jour où on ne sera pas trop occupés à papoter - ce qui aurait sans doute cessé, il faut le noter, si leur musique nous avait finalement passionnés davantage : nous sommes des semi-professionnels, tout de même ! Et puis on ne nous ôtera pas de l'idée qu'avec un nom pareil (les "Couteaux en Béton"), on devrait plutôt jouer du thrash metal !
Avant d'aller voir the La's, on a calculé qu'il serait possible de voir une moitié de Cherri Bomb, histoire de rigoler un peu. Comme leur nom le laisse supposer, ce gang de 4 gamines angelenas est une réincarnation pure des Runaways en 1977 : look glam, attitude hard rock, moyenne d'âge inférieure à 17 ans, la brune et la blonde cherricurryesque, tout y est ! En dégustant une galette complète, on se régale (régressivement) de leurs (you)tubes Spin et The Pretender : c'est du hard FM adolescent, ça vaut ce que ça vaut certes, mais ça sonne !
La chanteuse, mini rock-star en herbe, harangue joyeusement la foule comme si elle avait déjà 20 ans d'entertainment de stades entiers derrière elle. Elles reprennent dans la foulée un titre des Foo Fighters (espérons au moins que leurs nombreux et virulents fans étaient là !), suite à quoi on décide de les laisser, seule chance d'apercevoir un peu the La's... En tout cas elles sont bien plus sexy que cette vieille pouffe de Paris Hilton, que la torride batteuse pourra peut-être éborgner à l'occasion d'un coup de baguette à un croisement de Rodeo Drive, de notre part ? D'avance, merci.
Il s'avère que l'on aura pas raté grand chose de The La's, et notamment pas There She Goes (la seule dont on se souvienne sur leur unique album, acheté il y a presque 20 ans) : ils sont en train de la commencer pile poil quand on arrive ! Enfin, comme ils peuvent : ils ne sont que deux sur scène, dont le chanteur, une sorte de sosie en vieux et en désourcillé de Noel Gallagher. Ils flanent et exécutent avec désinvolture des chansons heureusement bien écrites à l'origine... dont on croit reconnaître certaines.
On observe amusé ce naufrage, pas complètement pathétique (puisque la musique tient à peu près la route, et qu'elle repose au moins l'oreille après le raffut des gamines), en songeant que c'est sûrement là une nouvelle preuve du mauvais karma de François Missonnier, programmateur de Rock en Seine qui se réjouissait tant de les faire venir... Les plus courtes étant les meilleures, on quitte tout de même cette aimable répète en plein air un peu avant la fin.
C'est que Miles Kane est dans la place, à l'Industrie, et a récupéré les quelques milliers de fuyards : c'est complet ! L'ex-Rascals, ex-Last Shadow Puppets, arrive armé d'un groupe tout à son service pour vendre son très plaisant 'debut' album : il se la pète un peu avec son nom écrit en grand et son attitude limite arrogante mais bon, il faut dire qu'il peut... Car il a une chouette voix et une grosse présence, et il a aligné plus de tubes sur un disque que certains groupes sur leurs trois premiers albums, et a priori sans même avoir eu besoin de se droguer ! Il ouvre son set sur la mid-tempo Counting down the ways, qui permet de se faufiler un peu plus près.
Comme ses titres ont un côté classique instantané, chacun dans le public se les est déjà appropriés ! Ce qui fait que Rearrange ou Kingcrawler sont autant de rendez-vous plébiscités par le public, qui profite du beau temps sur la jolie My Fantasy, avant de se pâmer de joie, comme nous, sur Come closer ("Ah ah ah ah ah ah ! Woh oh oh oh oh oh !" : c'est quand même pas compliqué d'écrire un hit, prenez exemple sur lui !). Le public s'excite encore plus sur l'Inhaler final, annoncé à juste titre comme une great rock'n'roll song ! Une prestation un peu courte, mais c'était sacrément bon !
Hélas, cruel tourment que ce créneau de dimanche à 18:45, qui nous oblige à faire l'impasse sur Anna Calvi, dont nous sommes pourtant raides dingues disque comme en live - heureusement qu'on a déjà pu la contempler de très près). Et puis la Belle est encore en concert un peu partout cette année, et nous avons encore un rencard de prévu ! Puisse-t-elle nous pardonner cette grossière infidélité, même si on voit bien ici qu'elle semble très, très déçue...
... Mais cette fois-ci pour changer un peu, ce sera The Horrors, et ce même si leur précédent concert ici, en 2009, ne nous avait qu'à moitié passionné. Depuis on a réalisé que c'était l'un des groupes les plus intéressants de ces dernières années, ne serait-ce que par ses mues successives et inattendues : rock garage, noisy dérangée, pop shoegaze, what's next ?! Quoi qu'il en soit pour qu'on comprenne bien qu'on est pas la pour rigoler, le chanteur a remis un T-shirt sombre (d'ailleurs, comme on dit à Marseille, il ne rigole que quand il se brûle...)
Après un départ faussement calme (la première du dernier album, un peu perchée), se déploient un orgue déglingué et une batterie tribale, ça joue déjà très fort pour Who Can Say : on sait tout de suite qu'on va aimer, impression confirmée par l'étourdissante I Can See Through You ! Il faut dire que le son énorme du groupe en live nous recouvre de nappes puissantes et psychotropes : même des titres dont on est pas forcément fan sur disque (Scarlet Fields) sonnent fabuleusement ! Quant à Endless Blue, on la trouve déjà géniale en galette, alors... L'orgue continue son dérapage contrôlé sur fond de guitares vrillantes, tandis que Faris Badwan, vociférant sur Three Decades, sautille et se contorsionne (on se demande bien comment : en faisant le moindre mouvement dans un tel jean slim, on ferait sûrement tout péter...)
Pour notre part, on commence à frôler l'expérience extra-corporelle sur les nappes de synthé de l'éblouissante Sea Within a Sea, puis sur l'éthérée Still Life, au son délicieusement 80's... Mirror's Image prolonge idéalement ce trip, en version batcave mancunienne. Et au bout de quelques minutes du magnifique dernier morceau du concert (Moving Further Away), on se souvient soudain qu'il dure 8 minutes sur disque, et qu'on a un TGV à prendre à l'autre bout de la ville : c'est donc bien le moment de "bouger plus loin"... Mais non de dieu, on a plané très, très haut et on repart tout à fait certain que rien d'autre aujourd'hui n'aurait pu nous plaire davantage!!
Alors pour la fin de la soirée, ce sera sans nous : on aime bien Nneka et on a jamais vu en vrai le minois de Lykke Li, mais on allait quand même pas poser une RTT pour revoir les invariablement faiblards (en live) Deftones, ou les défraîchis Archive à qui on a toujours pas pardonné l'éviction du chanteur Craig Walker !... Donc, rideau et direction le dernier TGV pour la p------e !
Cette demi-édition 2011 de Rock en Seine nous laisse toutefois un excellent goût en bouche, et aucune frustration particulière : le festival semble avoir réussi son pari de s'agrandir, sans perdre son âme... Et malgré des têtes d'affiche globalement peu attractives et/ou déjà trop vues ailleurs sur cette édition 2011, il a su proposer des tas de choses intéressantes sur ses scènes annexes, ce qui nous convient finalement aussi bien... On reviendra donc une septième fois, et même dix de plus si affinités ! !
Longue vie à Rock en Seine !
Quelques vidéos-souvenir, c'est par là !
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Flashback : Chronique des éditions 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009 du Festival Rock en Seine !
Critique écrite le 31 août 2011 par Philippe
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> Réponse le 01 septembre 2011
Cherri Bomb c'était trop classe en effet, vous auriez mieux fait de rester Philippe, au lieu d'aller voir des croulants naze ! Tout à fait d'accord que la batteuse est largement plus sexy que Paris Hilton ! Elles ont surement été castées (comme les Runaways à l'époque) mais ces filles iront aussi loin c'est sûr : il faut juste qu'elles composent leur "Cherry Bomb" à elles ! Réagir
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