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Chronique de concert Roosevelt Dime
Dimanche 22 décembre 2024 : 6843 concerts, 27255 chroniques de concert, 5420 critiques d'album.
Chronique de Concert
Roosevelt Dime
Comme la veille je mets un moment à décoller de l'appart ... il fait de plus en plus chaud mais je prends quand même un pull parce que bien souvent à l'intérieur il pêle (à cause de la clim'). Après un burger aux 12 chairs, nous nous calons dans Washington Square Park à la recherche d'un coin d'ombre ... Alors que je suis en train d'expliquer à Aaron qui était surpris de voir autant de gens (visiblement pas des touristes) en train de se balader au lieu de travailler**, qu'à chaque fois que je m'échappe de mon boulot en milieu de journée je suis tout aussi surpris de voir le centre ville de Marseille plein de gens comme si on était samedi, ... je suis un peu distrait par un groupe au son plutôt sympathique non loin... un petit côté Samenakoa mais en plus Nouvelle Orléans.
Je n'y fais pas très attention au début et puis petit à petit ... Lorsqu'ils attaquent leur deuxième set je me rapproche et me rend compte qu'ils sont un peu plus pros que beaucoup des groupes qui jouent comme ça dans la rue ... de vrais CD, de vrais affiches avec des dates à venir dont une au Bowery Ballroom, ... mais le fait qu'ils soient habillés comme n'importe qui fait qu'on a tendance à ne pas les prendre au " sérieux ".
Étant particulièrement ignare en " Kings County Steamboat Soul " (comme indiqué sur leur myspace), je suis toujours incapable de dire si ils s'agit de compos ou de reprises (surement un peu des deux), mais ce qui est sûr c'est qu'ils les interprètent avec leurs tripes. Une trompette, une clarinette, un banjo, une mini batterie et une contrebassine, le tout sans micros ni amplis (pas plus pour les instruments que pour la voix).
Chacun assure le chant à son tour (surtout le contrebassiniste et le guitariste) tout le onde assurant les churs. C'est clair qu'à les écouter on n'a plus l'impression d'être à New York ... Chaque instrument y va aussi de son petit solo à un moment ou à un autre, la trompette portant résolument le plus loin. Il n'y pas autant de monde que pour les tours de magie ou les acrobaties mais quand même un peu de public.
Le contrebassinite finira d'ailleurs par prendre le saut qui était posé devant eux pour d'éventuels dons, et ira les provoquer un peu en faisant le tour des gens. A chaque don de 1 dollar le groupe marquera une pose et reprise de plus belle dans son morceau ... Quand ils partiront nous tournerons nos regard vers des gens qui jouaient à la balle molle avec les pieds, pas très longtemps puisqu'il était maintenant l'heure de me rendre au BB King Blues Club & Grill pour voir si Eric Burdon allait me faire aussi forte impression que 7 ans auparavant.
** pour continuer un peu sur ces différences de rythme, une des grosses différences entre Marseille et New York à ce sujet c'est qu'à New York il y a en effet plein de gens (et de tous ages) qui ne donnent pas l'impression de travaille pendant la journée, mais par contre il y en a énormément qui bossent aussi toute la nuit (que ce soit dans les delis, sur des chantiers, des boutiques, ...), et ce toute la semaine ...
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Critique écrite le 09 juin 2011 par Pirlouiiiit
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