Chronique de Concert
(mon) Rock en Seine, 2005, 2/2 : Asyl, La Phaze, Goldfrapp, Herman Düne, The Departure, Babyshambles, Feist, Foo Fighters, The Film, Robert Plant, Franz Ferdinand
Pour le premier jour du festival c'était par là !
Avant de rejoindre le site du Parc de Saint-cloud on se fait une grosse balade le nez au vent dans Paris, où l'image du parisien désagréable en prend un coup : les commerçants sont sympas et une seule personne a essayé de nous écraser (c'est assez peu, pour un marseillais). Et puis des gens qui jouent à la pétanque en bras de chemise à leur pause de midi peuvent-ils être foncièrement mauvais ? En tout cas aujourd'hui encore la météo semble d'humeur clémente pour ...
Une excellente journée de rock, pleine de suprises agréables !
Asyl nous éveille fortement les oreilles, c'est du rock français et ça à l'air de bien pousser, quel dommage qu'on arrive seulement vers la fin !
On s'est par contre donné les moyens de voir en entier La Phaze, révélation à Belfort, LE groupe le plus excitant en 2005 sur la scène punk française (et les plus gros squatteurs de iPod du moment). Les inventeurs du pungle (punk et jungle), gênés de jouer en plein jour, envoient toute la sauce dès le départ : don à sonf, pas de répit, décollage immédiat pour le D&B Show (on est prévenus, ça va ch... grave) puis pour un explosif Nouveau Défi !
Le début trompeur de Inside my brain (la voix du petit chanteur, boule de nerf, passe très bien en reggae aussi) tombe vite dans la jungle hypnotique, et chacune de leurs chansons met un feu pas possible (ne manquera que l'Embardée Fatale, une bombe à fragmentation sur album).
On se fait la réflexion qu'on tient la B.O. des prochaines manifs présidentielles de 2007 (prévoir un choix entre petit teigneux et gros hargneux), ça nous consolera toujours un peu, avec des brulôts comme l'Assaut final ou Scott, passage obligé du manifeste anti-FN.
Et si tout cela n'était toujours pas clair, le groupe finit par une double reprise tout à fait énorme du Clash : Police on my back/I fought the law. Punk jusqu'au bout des ongles, jungle jusqu'à la tachycardie, la Phaze déchire tout sur scène comme sur album, et il faut désormais que ça se sache, nom d'un p'tit nazillon diarrhéique !
Pour ce qui est de Goldfrapp, on connaît un tout petit peu sa musique, pas déplaisante, mélange un peu (trop) fourre-tout d'électro, funk, rock, trip-hop à la Gus Gus. On y reste quelques chansons (notamment Strict Machine et son gros son industriel, très classe), pour constater que son groupe développe un important mais subtil volume sonore tout en basses vibrantes, et aussi que la demoiselle est, pardon pour le commentaire sexiste, une pure bombe atomique, blonde et cuir noir (total look Kill Bill). cela étant sa prestation n'est pas complètement captivante...
Pas plus captivant, le groupe Herman Düne, déjà aperçu l'an passé à Belfort, sera le lauréat de l'entrée sur scène et du concert le plus désinvolte : on croirait une répétition en plein air. Leur folk-rock, aux compositions bien léchés, ne correspond pas à nos goûts mais est cependant plutôt agréable à écouter assis dans l'herbe, la voix étant véritablement habitée. Certains moments un peu psychédéliques évoquent même le navrant et désormais culte Brian Jonestown Massacre... tout cela nous semble cependant moins excitant que Bright Eyes dans le même genre (mais encore une fois, on y connait rien ou si peu !).
Le moment est venu d'aller découvrir sur pièces la grande curiosité de la journée : Pete Doherty, LA star qui fait mouiller toute la rédaction de Rock&Folk (hommes et femmes), ex-moitié des déjà surestimés Libertines (et pas la meilleure moitié semble-t-il). Tour à tour dans les bras de l'héroïne puis dans ceux de mannequins anorexiques, dans les pages des Inrocks puis dans celles de Voici : un pur produit médiatique. Comme par hasard le seul et unique groupe sur les 2 jours à ne pas commencer à l'heure et l'endroit dit sera le sien, les BabyShambles (avion raté soi-disant) - ça part mal c't'histoire...
On devra donc se rabattre sur The Departure, groupe qui joue trop fort (ou mal réglé) un rock anglais revival insipide à la 'Interplocparty', et sera donc notre groupe joker du jour pour aller manger et libérer la boisson bizarre vendue au bar sous la marque Heineken, et à peine transformée par notre corps en quelques heures trop courtes.
Et à la nouvelle heure et scène des BabyShambles, il nous faudra encore patienter, en s'amusant de la présence de jeunes pop freaks aux cheveux mi-longs et en costard (des fans de Piiiiiiiiite sans doute, serait-ce les fameux Parisians ?), de pisseuses surexcitées et de celle, rafraîchissante, d'un type chevelu qui est venu uniquement ... pour insulter Doherty dans un anglais très fleuri. Au moment où on n'y croyait plus (vu la mine inquiète des roadies pendus au téléphone), il arriva... on l'avait traité de petit con et l'on s'en excuse sincèrement : en fait Pete Doherty est très grand !
Il est aussi bien à la hauteur de l'image destroy qu'il se donne tant de mal à construire : désinvolte, bourré ou foncedé, il est incapable de chanter correctement (ni en rythme ,ni dans le ton). Tout le concert (35 minutes, ne nous blessons pas) sera à l'avenant... Tout ceci pourrait encore lui être pardonné mais, comble de l'horreur, il porte un T-shirt bleu police sans manches, avec des santiags basses beiges : une horreur !
Musicalement on constate que les autres Babyshambles aussi sont des branleurs mêmes pas doués (seul le batteur tient la route), au son aussi mal réglé que Bloc Party mais au jeu encore plus approximatif. A la fin de ce concert pénible (le single Fuck forever a un peu fait tressauter notre orteil gauche, mais c'était purement nerveux), nous ne résistons pas au plaisir de brandir bien haut et bien longtemps notre majeur à la face de ce véritable imposteur, grand con donc, irrespectueux de son public et sans talent, bref, un pauvre type. Alors comme disait une rock star, une vraie, après le Live 8 : Make Doherty History !
Après cette honteuse prestation, on sera très soulagé d'écouter un peu Feist, la gentille chanteuse jazzy canadienne (qu'on voyait plus grande, elle), sa voix caressante et écorchée juste ce qu'il faut pour être sensuelle en diable. Quel contraste ! Ne connaissant hélas presque pas le répertoire, on a retenu un très joli slow "talking about secrets", composé de couches vocales délicatement enregistrées les unes sur les autres, et on a entendu "son tube", très plaisant (que les fans auront identifié, eux). On laissera cependant les petits couples danser doucement au son de la jolie songwriter, car on a entendu un hurlement d'outre-tombe nous appeler de l'autre bout du Parc...
Le mythique Dave Grohl et ses Foo Fighters sont dans la place ! Enfin du rock velu, nom de Zeus ! Leur scène est composée d'un impressionnant tas d'amplis morts, et leur son sera le plus bourrin du festival : tous les amplis sont à 11 dès la première chanson ! On travaillera l'articulation de nos cervicales sur leurs tonalités franchement metal (beaucoup plus brutal que sur album).
Il faut dire qu'on a une énorme sympathie pour ce garçon dont l'obscur premier groupe a bercé notre jeunesse. D'ailleurs il nous le rend bien, interpellant très gentiment le public (hurlant : Do ya wanna hear a fuckin'song ? puis murmurant : I do ...), vraiment pas la grosse tête. Il est si content d'être là qu'il nous fera profiter d'un énorme rot, amplifié environ 25 000 fois - la terre de Saint-Cloud en a tremblé !
Il s'avère qu'il est capable de chanter comme Joe Cocker sur une chanson lente, et aussi comme Phil Anselmo (de Pantera) sur d'autres - très en place, faut dire que le groupe tourne depuis 10 ans (on repense aux Eurocks '96, les plus mouillées qu'on ait vécues et où le père Grohl s'était fait tremper exprès, par solidarité avec son public). Cependant on se rappelle au bout d'un moment qu'hélas, les compositions des Foo Fighters sonnent un peu toutes pareilles (en tout cas en live où elles semblent un peu moins subtiles), et qu'étant à un festival après tout on est pas tenu de rester jusqu'au bout.
On part donc résolument à la découverte de nouvelles sensations : The Film, groupe de rock bordelais (bonne école non ?), qui a fort amusé nos oreilles au casque. On repense aux Flying Pooh : même scène, mêmes costards très classe et total attitude de rock stars, chant en anglais y compris. Il s'avère qu'on développe ici un très gros son lo-fi, on pense presque instantanément à John Spencer Blues Explosion (et ça c'est un putain d'énorme compliment !). Ce groupe est paraît-il connu surtout pour l'instant à cause d'une pub à la con ; il nous semble en effet avoir reconnu une de leurs excellentes chansons, qui doit s'appeler Can U touch Me ?. Si ça commence catchy et classe, le tout se finit dans un maëlstrom bruitiste et jubilatoire, où le saxophoniste hurle dans le micro de son engin tandis que le chanteur crie comme si sa vie en dépendait. Cette prestation trop courte nous donne en tout cas très envie d'acheter leur album : ce sera LA révélation outsider du festival !
On ne peut certes plus parler de révélation pour Robert Plant qui a cependant bien vieilli. On l'avait vu il y a longtemps avec Jimmy Page, rejouer la plupart des chansons cultes de Led Zeppelin en formation orientale (un concert splendide). Une longue intro électro avec ses 'ouuuuuuh' caractéristiques, hélas en play-back, annonce son arrivée avec une forte odeur d'encens (l'Orient, toujours).
Il est à présent entouré d'un groupe de petits jeunes (par rapport à lui) et la tonalité générale est celle du blues lancinant avec de gros riffs de plomb liquide (deux ou trois reprises de ses chansons époque Zep étant comprises dans le lot). Cela étant le bonhomme est extrêmement charismatique et il y a quand même une chanson (Tin Pan Valley) dont le refrain est un subtil mélange d'électro et hard rock vintage issue de son dernier et paraît-il très bon album Mighty Rearrangement, à suivre donc. Finalement tout cela est si lancinant (une chanson sur les Freedom fries pompe carrément Kashmere) qu'à un moment on se demande si on ne s'emmerde pas un peu quand même, et si on devrait pas se placer un tantinet pour le prochain concert ! On s'éloigne donc l'air de rien (Robert n'a rien remarqué ou alors il a fait semblant).
Car on s'est évidemment précipité en entendant les premières notes de Michael, pour ne pas rater Franz Ferdinand (on a même réussi à faire courir notre carcasse fatiguée). Outsiders l'an passé à Belfort, ils suivent la trajectoire du groupe presque parfait qu'ils sont : grande scène, tête d'affiche !
On passera un moment à se demander pourquoi les wonderboys écossais sont filmés en noir et blanc, jusqu'à comprendre que cela ne fait au fond que renforcer leur similitude d'attitude et d'accoutrements avec les Beatles : en filmant ainsi ces 4 parfaits gentlemen bien peignés et en chemise, on a l'impression de voir un vrai concert old school, filmé à Liverpool en 1965 !! Certes la mise en scène est un poil grandiloquente : de grands draps sur les panneaux coulissants à l'effigie de l'ancien, du nouvel album et de leur portrait en noir et blanc... un peu too much mais si la Nature a horreur du vide, les groupes aussi !
Après Tell her tonight, on entend Whole lotta Love jouée tout là-bas très loin (mille milliards de staracadémiciens écorchés, on a raté notre chanson préférée du Zep !), mais c'est trop tard pour regretter : Franz Ferdinand va enchaîner à plaisir tous les tubes de son premier album (c-a-d toutes les chansons, ou peu s'en faut), tout en disposant au fil du concert 4 à 5 nouveautés de l'album à paraître, apparemment tout aussi bien calibrées pour mettre le feu !
On constate que le public réagit au quart de tour à chacun de ces bijoux sonores : Jacqueline et sa basse énorme, LE tube interplanétaire Take me out (présentée par le sympathique Alex Kapranos comme une chanson de Dutronc !), The Dark of the Matinee, Auf Achse magnifiquement émouvante, 40' et bien sûr, Darts Of Pleasure, la bombe sonique - pourtant reléguée en fin d'album - que les Killers n'arriveront sans doute jamais à écrire !
"Pétaradant" est encore le mot qui paraît le plus approprié : On a quasiment pas touché terre jusqu'à ce que le chanteur présente longuement et avec humour son groupe, au fond absolument parfait (c'est presque suspect, ils ont du vendre leur âme à quelqu'un, je pense). Le rappel se finira par This Fire qui enfonce le clou : we gotta burn this city, burn this city ! tandis qu'en effet les gens sautent partout comme si la boue de la grande scène était devenue de la lave en fusion, Paris brûlerait-il ?!
C'est un K.O. debout qui vient donc conclure, tout le monde étant désormais cuit à point, cette fort belle journée !
Cette deuxième soirée s'achève bien tôt à notre goût (23 h 15), mais ce soir le métro est gratuit, c'est vendredi et la nuit va être longue ! Une dernière fois, l'on s'arrête devant la plus petite scène, idée très cool d'un fabricant de boissons gazeuses, où l'on s'amuse - à divers degrés - d'interprétations en air-guitar et play-back de tubes passés ou présents, mimés par des gens qui n'ont pas honte de s'exhiber !
On quitte bien sûr à regret ce cadre enchanteur. Alors merci et un grand coup de chapeau aux organisateurs de ce festival, qui tient pour le moment très bien la route, et espérons-le, à l'an prochain pour de nouvelles flâneries de fin d'été au bord de la Seine !
A lire également sur concertandco : un compte rendu (plus court !) de Rock en Seine, version 2004...
Image vignette : source www.foutraque.com
Critique écrite le 30 août 2005 par Philippe
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