Danse, musique, arts numériques, théâtre, installations et cinéma seront au programme, de cette 18e édition, avec des artistes venus d'Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, États-Unis, France, Israël, Japon et Suède.
6 créations, 1 première en Europe, 7 premières en France et 3 grandes compagnies invitées pour la première fois à Marseille...
21 représentations au total, sur 9 des lieux les plus emblématiques de notre ville pour cette édition 2013 : Le Silo, La Criée - Théâtre national de Marseille, la Villa Méditerranée, le Ballet National de Marseille, le Gardens - Cité des arts de la rue, l'Alcazar-BMVR, l'Alhambra cinéma, la Cité Radieuse et la Campagne Pastré.
Source : Dossier de presse
Festival de Marseille : vos critiques de concerts
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Festival de Marseille : les dernières chroniques concerts 7 avis
Montera et Invités + The irrepressibles (festival de Marseille)
En clôture du festival de Marseille, l'équipe d'Appoline Quintrand a proposé un plateau qu'elle espérait aventureux et glamour. Il s'est révélé, vers minuit, conforme et kitch. Première partie : Jean-Marc Montera, cofondateur du Montévidéo avec Hubert Colas, a invité 4 Japonaises et le batteur Ahmad Compaoré pour une création très noisy. Sur scène, deux bateries, 3 guitares et 1 laptop. Et un concert de 45 minutes qui ressemble à un set de Gospeed You, Black Emperor. Soit des morceaux de 7 à 10 minutes construits comme des cathédrales de bruit blanc. Au départ, des sons sourds sortis du Laptop, des distorsions de guitare de Montera, le chant ( ?) de Tenko puis les batteries se mettent progressivement en mouvement, la seconde guitare qui envoie un riff plus rock et le tout monte comme une mayonnaise. Intéressant, de temps en temps excitant quand l'expérimentation laisse place à une forme plus basique de la ryhtmique. Plusieurs personnes se trémoussaient sur leurs sièges, mais le public du festival de Marseille est bien loin de savoir se lâcher. Pire, il ne sait même pas s'il faut applaudir à la fin du morceau, comme dans un concert, où attendre la fin, comme pour un spectacle de danse. Pour autant, le concert n'a... Lire la suite
Mix Up Beyrouth (Festival de Marseille / Marsatac)
Difficile d'écrire une chronique de ce fabuleux concert. Le plus simple est sans doute de commencer par un historique, de parler des rencontres, rencontres musicales avec deux artistes que j'ai décidés de suivre du plus près possible depuis que je les ai découverts. Chronologiquement, de ceux qui étaient présents ce 11 juillet 2009 à la Friche de la Belle de Mai, celui que j'ai rencontré en premier fût Rodolphe Burger. C'était avec Katonoma dans les années 90. C'était très certainement avec la chanson Cupid présente sur leur premier album (qui porte le nom de cette chanson), chanson au lyrisme époustouflant qui sera reprise pour ce Mix up Beyrouth. Voir Katonoma sur scène, c'était s'exposer à prendre une grande claque rock dans les oreilles, et depuis ce premier album, la classe des textes, des compositions et des choix artistiques de Rodolphe Burger n'ont jamais altéré ni la qualité de sa production, ni la joie de le retrouver sur scène. Depuis, que ce soit avec son groupe (comme l'année dernière au Cargo à Arles) ou avec une dizaine de musiciens (comme en 2005 au théâtre de cavaillon avec, entre autre, Johan Guillon de Ez3keil, Lionel Pierres, Dgiz et son comparse Olivier Cadiot), tous les concerts de (ou avec) Rodolphe Burger... Lire la suite
Dean & Britta (13 most beautiful songs for Andy Warhols screen tests) - Festival de Marseille
J'ai un peu trainé avant de faire cette chronique ... parce que je suis sorti de ce concert avec une impression assez mitigée. Et comme à chaque fois que j'écris une chronique d'un truc qui ne m'a pas emballé et bien ça me prend beaucoup plus de temps à expliquer. Sur le papier le projet était pourtant intéressant : 13 belles chansons pour accompagnés les fameux "screen tests" d'Andy Warhol qui ne sont soit disant pas trop sortis des archives du Andy Warhol Museum (j'en avais quand même vu quelques un au MoMA quand celui-ci était dans le Queens), tout cela dans le cadre du Festival de Marseille (F/D/Am/M) qui avait investi pour l'occasion le théâtre du Gymnase. Ce projet était donc porté par deux musiciens que je ne connaissais pas vraiment : Dean (Wareham) et Britta (Philipps) membres de Luna ou encore Galaxie 500 et dont un rapide tour sur leur myspace m'avait laissé prévoir que la configuration assise se prêterait très bien à l'exercice. Placement libre donc je me cale au premier rang qui est resté étrangement inoccupé. Lorsque les lumières s'éteignent, je suis soigneusement calé en plein centre ... l'écran s'allume et sans un mot ou une note le premier des portraits apparaît. Ces portraits filmés ont été tournés entre... Lire la suite
J'ai des milliers de gestes - Piano et Compagnie (Festival de danse & des arts multiples de Marseille)
Critique écrite le 01 juillet 2009, par Mcyavell
La Cartonnerie (Friche Belle De Mai) - Marseille 29 juin 2009
F / D / Am / M. 29 juin. Cartonnerie. Chaleur. Pas de clim. Bouteille d'eau. Offerte. Eventail. Offert. Pas superflu. Ecran. 7 panneaux. Projection. Sofia. Décor sinistre. Dame sur un banc. Vieille. Ancêtre. Slam. Ancêtres. Frédéric Nevchehirlian. Les ancêtres. "On dirait..." Chapelet de phrases. Les ancêtres. "On dirait des trous qui s'enfoncent dans la captivité". Fondu enchaîné. 4 musiciens. Apparition. Lente. "On dirait..." Piano. Nathalie Négro. Vieille dame moins perceptible. Violon. Jean-Christophe Selmi. Vieille dame disparue. Marimba. François Combémorel. Image nette. 3 musiciens. Et Fred. Chasseur de sons. Enfant enregistrant les anciens. Images dédoublées. Univers visuel. Patrick Laffont. Fin musique. Partitions scotchées. Spectateurs scotchés. Ne pas applaudir. Panneau. Violoniste derrière. Le déplace. 6 panneaux. Violoniste visible. Slam. "Le ciel nous vient sur le front en une pluie fine et fraîche." Répétitions. "Le ciel nous vient sur le front en une pluie fine et fraîche." Répétitif. Violon. Piano. Fred. Murmures. "Je n'accepterai". Mots. Inaudibles. Inouïs. "Dites-moi". Piano. Violon. Expressions. "Soudainement tu le donnes". Putain de violon. Fin. Ne pas applaudir. 4 panneaux. Pianiste visible.... Lire la suite