Élaborés par son collectif de bénévoles, les Agglos perpétuent de manière festive cette solidarité façonnée par l'esprit ouvrier du chantier naval lors du siècle dernier. Un héritage à respecter autant qu'une gageure.
Refusant le mépris généralement associé à la notion de "culture populaire", cette équipe motivée et engagée organise depuis dix éditions un "festival de prolos pour les prolos.", à Port-de-Bouc, au cur de la banlieue rouge, sur le port, un site chargé de culture ouvrière et de luttes sociales. Ici pas de place pour la hype, pour les frimeurs et autres m'as-tu-vu. Ici, le public à tous les âges, toutes les couleurs, parle fort et avec l'accent, et arbore parfois des badges pas trop tendance avec CGT écrit dessus. Ici les bénévoles sont rigolard, ils sont nombreux, pas exploités, peuvent voir les concerts. C'est important ça, l'accueil, et j'ai rarement vu mieux que les Agglos à ce niveau. Ici, on est bien, ici on est à la maison.
Cette année, c'est la dernière édition. Bien évidemment, une telle démarche laisse froid la plupart des institutions qui préfèrent financer avec de l'argent public des évènements plus clinquant, les paillettes étant plus rentable médiatiquement. Mais avec cette fierté toute prolétaire, les Agglos clôturent avec une affiche toujours militante, ouverte sur le monde, conciliant qualité artistique rare et culture populaire.
Rendez-vous donc ces 10 et 11 juin 2011 pour ce festival à nul autre pareil dans le coin : populo, exigeant et au final jubilatoire.
Article : Mystic Punk Pinguin
Festival des Agglos : vos critiques de concerts
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Festival des Agglos : les dernières chroniques concerts 2 avis
Akhenaton +Faf Larage + Dj Daze + Toko Blaze + Flox
Le festival des agglos se remplit doucement sur le reggae joyeux et dansant de Toko Blaze, avec notamment un titre bien connu des gens du coin Balance le son. Je suis étonnée de la petite foule réunit en ce début de soirée car le billet n'est qu'à 10 euros et c'est la dernière. Nous aurons droit à un petit message explicatif de l'organisation à ce propos. Nous rappelant que ce festival avait été monté en réaction à la montée du F.N en 2002, fondé autour de valeurs de travail, de solidarité, de respect de chacun, et qu'il avait réuni plus de 30.000 personnes en 10 ans. Marseille capitale de quoi en 2013??? A culture c'est vrai!!! En tout cas le message a très bien été reçu et chaudement acclamé. Manque de bol, ce weekend tombait également la Fête du Panier sur Marseille (gratuit), donc la concurrence était là! Revenons à Toko Blaze, le concert débuté, et étant donné l'affiche, on commence à se demander s'il y aura le feat de Toko Blaze avec Akhenaton : Quand ils rentraient chez eux. Malheureusement non! Dommage! Mais nous aurons les classiques de l'artiste: Urban Griot, Le Ciel, Les Oiseaux, ..., où il parle du quotidien, de la réalité des gens des quartiers populaires de Marseille, ... Un reggae mélangé, avec des... Lire la suite
Festival des Agglos : Poum Tchak + Ministère des Affaires Populaires + Shaolin Temple Defenders
Le Festival des Agglos, c'est un festival de prolos, des vrais de vrais mon salop. Ici pas de place pour la hype, pour les frimeurs et autres m'as-tu-vu. Ici, le public à tous les âges, toutes les couleurs, parle fort et avec l'accent, et arbore parfois des badges pas trop tendance avec CGT écrit dessus. Ici les bénévoles sont rigolard, ils sont nombreux, pas exploités, peuvent voir les concerts. C'est important ça, l'accueil, et j'ai rarement vu mieux que les Agglos à ce niveau. Ici, on est bien, ici on est à la maison. Important la mise en situation. Parce que l'année prochaine je voudrais pas que des bobos ou autres branchouilles débarquent. D'ailleurs, on vous prévient, ici le sandwich c'est merguez harissa, heing ! Pas le truc pseudo élaboré qui coûte la peau du cul. Ah, ouais, j'oubliais, les Agglos c'est 10 euros pour les deux soirs. Parce qu'ici des bourgeois, y en a pas. Ca c'est l'ambiance. Le décors est à l'avenant. Sur le port (au bout de l'avenue Maurice Thorez, ça en s'invente pas !), face à la mer, avec les machines autour. Le lieu respire la classe ouvrière et les luttes sociales qui vont avec. Rouge y est la couleur dominante, pour ceux qui auraient pas compris. Quand on arrive les Poum Tchack ont déjà... Lire la suite