Phocéa Rocks est un festival où toutes les tendances du rock marseillais sont représentées (rock, pop, noise, punk, hardcore, folk).
Après deux années à l'Espace Julien, cette année le festival Phocea Rocks se tiendra au Centre Culturel Mirabeau. Cette salle des Quartiers Nord a marqué la scène rock indépendant des années 90, en programmant des groupes locaux qui y ont fait leur premières armes et des groupes internationaux qui marqueront cette scène (Fugazi, No Means No, Victim Family ....). Il s'agit à la fois d'un hommage aux activistes de cette époque, la volonté de faire reconnaitre une période marseillaise méconnue, mais aussi de désenclaver nos lieux de programmation de l'hyper-centre marseillais. La démarche demeure identique, 9 groupes de styles et générations différents pour décloisonner les publics, deux scènes,et tout ça pour un prix modique.
Phocéa Rocks : vos critiques de concerts
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Phocéa Rocks : les dernières chroniques concerts 32 avis
Vétéran, GAMI, Tessina, Toru, Fructose Father, Crache, Technopolice (La Plaine du Rock)
Critique écrite le 08 juin 2024, par Pirlouiiiit
Place Jean Jaurès (La Plaine), Marseille 26 mai 2024
Comme chaque année depuis la cène édition de la rue du rock je viens compléter la chronique de philippe qui a réussi à faire des choix et voir certains sets en entier là où moi j'ai profité du décalage entre les groupes pour voir pratiquement 20 minutes (un demi-set) de chacun des 16 groupes passés sur les 4 scène installés sur la plaine. Donc si vous voulez savoir comme étaient Kvark, Volya, Offman, Confetti Malaise, Oai Star, Sable Sorcière, Ask the Light, Cheap Entertainment, et Dernière Minute, je vous invité à lire la chronique de philippe par iciCe qui est sûr c'est qu'on s'est régalé. Tout le monde avait le sourire. Moins roots que dans la rue consolat mais on était sûrement arrivés au max de ce qu'on pouvait y faire. Et comme le dira très justement l'un des hurleurs de Binaire désormais aussi chanteur de Vétéran qui ouvrait sur la scène rouge : c'est cool d'avoir pu faire ça ici et de se re approprier ainsi une place dont on pourrait craindre qu'elle perde son âme avec l'évolution du quartier (ce ne sont pas ses mots mais c'est ce que j'en ai retenu)Vétéran que j'avais raté à la réserve à bulles et même à même pas mal. Vétéran avec un Binaire donc, un ex Fire Warriors (ça ne nous rajeunit pas) et un toujours Ed Mudshi (et tout un... Lire la suite
(ma) Plaine du Rock #1 : Prologue !
Ce 26 mai 2024, une vingtaine de personnes sortirent de chez elles en baillant, un dimanche matin avant 8 heures, habillées comme pour un chantier de BTP. Pour les plus vieilles (dont je fais sereinement partie), c'était la sensation pas retrouvée depuis 2019 et la Rue du Rock #7, la dernière, de lever son maffre pour aller ... installer un putain de festival de rock gratuit en bas de chez toi ! Et pour les plus jeunes (ou pour les néo-bénévoles), peut-être un petit frisson de plaisir de pouvoir enfin s'associer à un projet de - n'ayons pas peur d'être de mauvaise foi, on est entre nous - la mythique association Phocéa Rocks ! Car même si quelques têtes y ont changé depuis 2013 (mais pas toutes, la preuve, j'ai la même !), on peut dire qu'elle a sacrément marqué les esprits, déjà, la silhouette de la Bonne Mère noyée dans un visuel de Joy Division, avec 176 groupes programmés ! Et qu'elle espère bien reprendre le fil de son histoire... Les bénévoles de 2024 savent donc (après une réunion avec Powerpoint à l'Intermédiaire, très pro !) qu'ils seront bien orientés par Cooki, nouveau régisseur, Anaëlle, nouvelle inspiratrice, Emma, nouvelle présidente, et coachés par Agnès, responsable des bénévoles (un nouveau poste !). Et de toutes façons,... Lire la suite
(mon) Festival Rock Solidaire #1 : Claque, Spectra, Benoit Dettori, Catalogue, Mr Vertigo, Holy Curse, Conger! Conger!
Critique écrite le 22 novembre 2022, par Philippe
Autour du Cours Julien, Marseille 19 novembre 2022
Marseille rocks, again ! Pour diverses raisons sanitaires mais surtout sécuritaires, la regrettée Rue du Rock n'a plus eu lieu depuis 3 ans. L'association Phocea Rocks de son côté, n'a donc rien pu faire, sauf une jolie mais lointaine Cité du Rock, il y a déjà presque un an. Alors quand deux élus de la Ville de Marseille (peut-être avec un peu moins de difficultés administratives que nous ?) réussissent à organiser un ambitieux festival de rock local, gratuit et solidaire, et ce dans la plupart de nos lieux préférés en centre-ville sur la colline, on fait quoi... On boude ? Non, on leur donne les quelques conseils demandés et après réflexion, on met notre logo sur l'affiche ! "Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs !", comme dit la célèbre citation de Cocteau... Ce premier Festival des Solidarités de la Mairie du 6/8 a donc investi, autour d'un Cours Julien élargi, des lieux aussi variés qu'un glacier reconnu (l'Eléphant Rose à Pois Blancs), un café-disquaire montant (Le Fuzz), un disquaire-café historique (Le Lollipop Music Store), et quand même aussi, une salle de concert (Le Molotov). Mais aussi un lieu consacré à l'élévation spirituelle (l'église Notre-Dame du Mont), et un autre sans doute... Lire la suite
Release Party du livre Histoire du Rock à Marseille, Vol.2 avec De la Crau feat. Nicolas Dick + Screamin' Jungle + Oh Wee + Neurotic Swingers + Parade (Vendredi) / Elektrolux + Conger! Conger! + Cowboys from Outerspace + Venus as a Boy
Deux mois après la Rue du Rock, Phocea Rocks remet le couvert, sauf que cette fois-ci, on laisse la sono branchée le temps d'un week-end dédié au rock immortel. Histoire de célébrer trente-huit années de rock marseillais narrés par le punk griot Pascal Escobar et édités chez Le Mot et le Reste . Prétexte en or de contrebande pour raviver le larsen. Et c'est en Marseille éthiopique, au Makeda que se déroulent les festivités, comme une logique continuité du Poste à Galène qui avait accueilli l'année passée la release party du volume 1 dans lequel Robert Rossi célébrait les vingt années précédentes, l'enfance trouble et l'adolescence difficile du rock sous Gaston Deferre. Vendredi 20h15 pétantes, ouverture des portes quelques minutes après le soundcheck-catering et l'effervescence programmée. La rue Ferrari se déverse par à-coups dans le sas, puis dans la salle. De la Crau au grand complet cordes mélodiques, rythme ciselé, voix ardente donnent le ton d'une histoire occitane, de ce grand voyage nomade à fleur de corde où tout est en suspens, secondé par Nicolas Dick aux machines sous son regard aiguisé, comme une incursion anachronique mais pertinente, prolongeant la transe. Le voyage se poursuit avec le rockabilly... Lire la suite