Interview d'Alex Maas du groupe The Black Angels à l'occasion de la sortie de l'album Death Song et du festival Levitation France 2017
Le chanteur et leader des Black Angels, Alex Maas, est un mec plutôt cool : quand on l'appelle un soir via skype, en plus d'être très loquace et aimable au cours de l'entretien, à la fin de celui-ci il se propose même carrément de nous inviter à Austin pour le festival Levitation 2018, qu'il co-organise avec ses potes ! Bref, il est très sympathique et ça tombe bien car on a un immense respect pour les Black Angels depuis leur concert aux Transmusicales de Rennes en décembre 2008, concert qui nous avait clairement troué le cul (comme leurs derniers shows français auxquels on a assisté d'ailleurs, à Villette Sonique en 2015 puis à TINALS en 2017). Et pour ne rien gâcher, le fameux barbu à la casquette toujours vissée sur le crane a des choses plus que censées à dire à propos du nouvel album des Black Angels, Death Song, qui est un très bon cru, et sur l'état du monde en général...
Comment vous sentiez-vous au moment de commencer l'album "Death Song" ?
Alex Maas : C'est un peu toujours la même chose, on essaie de comprendre ce qui se passe dans ce putain de monde, donc notre état d'esprit est le même que depuis les débuts du groupe : on se pose plein de questions, on essaie de ne pas être trop introspectifs dans les textes, de garder les yeux ouverts sur l'extérieur... En ce qui concerne le son, on voulait un truc nouveau et frais mais qui sonne quand même comme les Black Angels. On voulait partir de notre dernier album, Indigo Meadow, en poussant les choses plus loin et en cherchant d'autres voies...
Vous avez choisi de vous appelez Black Angels à cause de la chanson "The Black angel's death song" du Velvet Underground et là vous appelez votre nouvel album Death song... Que représente le Velvet pour vous ?
Le Velvet a réussi à créer quelque chose qui a rendu tous les autres jaloux... Au début quand j'ai commencé à faire de la musique, j'étais ravi d'arriver à jouer les chansons du Velvet, qui sont assez simples à interpréter : il y a souvent deux accords faciles à enchaîner, et j'aimais ça, je pouvais les jouer ! C'est un peu comme les chansons des Kinks, des Troggs, des Rolling Stones ou de Love, elles sont assez accessibles pour des débutants et c'est génial de pouvoir les grattouiller à la guitare en chantant quand tu débutes ! Je pense en particulier à "Sunday Morning" ou à "All Tomorow's parties" que j'aimais reprendre à l'époque. Et en faisant ça, je me demandais vraiment à quoi ils avaient pu penser en composant de telles merveilles, comme celles qui figurent sur leur premier album (et sur tous leurs disques aussi d'ailleurs). Tu écoutes ça et au début tu te dis "ouais, d'accord, ce n'étaient peut-être pas tous des musiciens super forts techniquement, mais ils arrivaient à créer des trucs incroyables, comme John Cale avec son violon par exemple ! " Malgré leurs soi-disant limites techniques, Nico avait une voix d'ange déchu absolument ensorcelante et Moe Tucker jouait de la batterie comme personne. Bref, tout le monde oeuvrait pour mettre en valeur le morceau, pas pour faire le malin... Donc, j'étais vraiment attiré par ce groupe, pour moi c'était ça la vraie musique ! J'adorais Buddy Holly, les Everly Brothers, Patsy Cline etc mais le Velvet apportait quelque chose de neuf et de rock 'n roll, avec pas mal de noirceur, beaucoup de sexe, ça me fascinait ! J'aurais vraiment aimé être dans le studio pour assister à la création de leurs chefs d'oeuvre, pour pouvoir savoir ce qu'Andy Warhol a vraiment apporté en produisant le premier disque par exemple... Si l'on prend une chanson comme " I'll be your mirror ", elle me parle toujours aujourd'hui, elle m'évoque ma relation actuelle, rien que d'en parler je suis ému, même encore aujourd'hui... Il a aussi l'opposé de ce titre, la très noire " Venus in furs " qui parle de trucs SM un peu tordus. Le Velvet était passionnant dans toutes ses facettes, qu'elles soient lumineuses ou hyper sombres... Bien sûr, j'aimais les Beatles, Willie Nelson et les Everly Brothers, mais le Velvet ça m'a vraiment frappé comme un éclair en pleine tête, et je me suis dit, "c'est ça que je veux faire !"
L'écriture de morceaux chez les Black Angels, c'est un travail collectif ou pas ?
Alors, ça marche comme ça : on écrit la musique d'un morceau, et après on bosse sur les textes. 90 % du travail se fait comme ça ! Christian (ndr : Bland) amène un riff, j'amène un riff, Jake ou Stephanie écrivent également, on contribue tous à l'écriture des musiques des morceaux et on les signe collectivement, ça fait partie du mode de fonctionnement démocratique du groupe, tout le monde a voix au chapitre. J'amène également des mélodies, puis les paroles viennent à la fin en général. Une fois qu'on a la musique, on se réunit et j'essaye de voir ce que le morceau m'évoque comme texte. Par exemple sur notre premier disque, il y avait une chanson dont le rythme et le riff me rappelaient instantanément le Cambodge ou le Vietnam en 1967 pendant la guerre. Pour nous cette approche marche : le son détermine ce que vont être les paroles. On peut aussi écrire un texte qui ressemble à une chanson d'amour et en fait il y a une double voire une triple lecture du texte qui permet d'évoquer des choses plus politiques. J'écris la plupart des textes mais je les montre aux autres membres du groupe comme Jake et Christian ou à ma copine et ils évoluent. J'accepte les remarques sur mes textes, et j'en tiens compte. Je ne m'y prends pas comme Bob Dylan, qui écrit d'abord le texte, je ne crois pas être le plus grand parolier du monde, à mon avis je suis meilleur pour amener des mélodies ou un concept général.
Je t'ai vu jouer en solo à Levitation France à Angers en septembre 2016... Les morceaux que tu as joués sont susceptibles de devenir des chansons des Black Angels ou ce sont deux choses différentes ?
Ça peut arriver, oui, tout ce que j'écris tout seul peut devenir par la suite un titre des Black Angels, une fois qu'on aura tous travaillé dessus. Ce n'est pas le cas de tous les membres du groupe : Christian écrit des morceaux qui sont, eux, destinés à ses disques solo, ses side projects... C'est son approche à lui, qui est différente de la mienne, mais c'est ok ! Donc j'ai des tonnes de morceaux que j'ai écrits tout seul et qui n'ont pas été utilisés dans le cadre des Black Angels, et peut-être qu'après cet album et la tournée, j'essaierai de voir ce que je peux en faire. Cela dit, j'écris toujours avec les Black Angels en tête : "Cette chanson ferait un bon titre pour le groupe. Je vais proposer cette direction aux autres, on va essayer un truc plus krautrock, plus proche de la transe. Et si on essayait d'incorporer de nouveaux instruments ?" etc.
"Death song" sonne comme votre disque le plus perturbé et le plus politique... Vous étiez révoltés par l'atmosphère générale en travaillant dessus ?
En ce moment, l'ambiance est délétère et toxique à peu près partout. Sur une chanson comme "Medicine", on essaye de parler de cette manie qu'on a dans le monde occidental de vouloir prendre des médicaments pour tout et n'importe quoi. Si on se penche sur problème de la nourriture aux USA, ça permet de comprendre ce que sont les Américains, parce qu'on est ce qu'on mange et ici la plupart des gens bouffent des saloperies industrielles comme des burritos, des cheetos etc. Il ne faut pas s'étonner après que de nombreuses personnes souffrent de cancers et autres maladies provoquées par notre style de vie désespérant. Le problème c'est que c'est un peu partout pareil dans le monde. La chanson m'est venue après être tombé sur une recherche évoquant le nombre hallucinant de personnes dépendantes aux médicaments chez nous (100 millions je crois... ), alors qu'il suffirait juste de se nourrir à peu près sainement pour éviter d'avoir besoin de toutes ces produits merdiques. Aux USA, les médecins ne te parlent jamais de la manière dont tu manges, ils te prescrivent direct des trucs. Quand tu voyages un peu et que tu compares ce que les Américains mangent et les habitudes alimentaires des Français ou des Suisses par exemple, tu comprends le problème, chez vous il y a beaucoup plus de choses saines, fraîches et non transformées. Donner ce qu'on donne à manger aux enfants aux USA, c'est criminel à mon avis.
Votre nouvel album est à la fois idéal pour tripper et de nature à faire réfléchir si l'on se penche sur les paroles, c'était le but ?
Je pense que l'art et la musique en général sont faits pour te faire ressentir des choses plus intenses, t'élever. Et c'est un peu ce que les drogues font, ça te met dans un autre état d'esprit et ça te transporte ailleurs. La musique permet de se poser des questions sur ce qu'on fait bien ou mal, mais on n'a pas forcément besoin de se défoncer en l'écoutant. Dans les périodes de terreur, les gens qui avaient peur de mourir d'une minute à l'autre étaient encouragés à écrire des "Death songs". Ils les chantaient en boucle, entraient dans une sorte de transe et ça leur permettait d'aller mieux, de penser à autre chose qu'au sale moment qu'ils étaient en train de passer. Je pense que l'album qu'on a écrit, Death Song, a une approche similaire : les chansons nous ont permis de faire passer au second plan toutes les infos dramatiques qui nous oppressent chaque jour. J'espère encourager les gens à se poser des questions sur toutes les conneries qu'ils entendent ici ou là.
La chanson "Currency" sonne comme un hymne anticapitaliste... Est ce qu'elle s'adresse à quelqu'un en particulier ?
Elle s'adresse à tout le monde ! La monnaie, c'est une nécessité, on en a besoin pour échanger des choses, faire du commerce etc. Mais quand on y réfléchit un peu, c'est du vent, un écran de fumée, un mirage : l'argent c'est un bout de papier qui est produit par une banque centrale dans la quantité qu'elle veut. Le gouvernement fédéral fait imprimer des billets avec ses machines pour le trésor qui les distribue ensuite au public, ce triangle infernal se perpétue encore et encore. En fait ce truc complètement faux est nourri par notre énergie, celle que l'on met à travailler tous les jours, donc en fait c'est notre sueur et notre sang. La chanson "Currency" s'adresse au peuple américain, surtout aux gens qui se cassent le cul à travailler dur (les ouvriers dans les mines de charbon, ceux qui bossent dans des plantations...), en espérant qu'on ouvre tous enfin les yeux et qu'on arrive à éviter une nouvelle grande dépression. Il faut comprendre que le dollar (il prend un billet sur son bureau et le froisse dans ses mains), ça ne veut pas dire grand chose en fait. On utilise la dette pour faire peur aux gens, pour que personne ne bouge une oreille et bosse consciencieusement, sans penser à rien. Je suis taxé à 30% sur tout ce que je gagne par le gouvernement, je n'ai pas de problème avec ça, mais il faudrait que je puisse décider exactement où va l'argent (éducation, recherche contre le cancer etc.), ça serait une véritable démocratie !
Le morceau "Comanche moon" me fait penser au combat des Indiens du Dakota du Nord contre la passage d'un oléoduc sur leurs terres sacrées... C'est un moyen de les soutenir ?
Oui, tout à fait ! La chanson parle de ce combat de leur point de vue. Dans cette chanson, il n'y a aucune sympathie pour ce qu'ont fait les blancs à leur arrivée aux Etats-Unis : l'extermination des Indiens pour prendre leurs terres. On a présenté les Comanche comme violents et cruels, mais ils essayaient juste de se défendre contre l'oppression qui les frappait ! Cette chanson, c'est une métaphore à propos de quelque chose qui se passe encore aujourd'hui. La culture américaine s'est bâtie en détruisant tout ce qu'il y avait au début sur ce continent, pour en arriver au résultat que l'on connaît aujourd'hui, le chaos, la pollution, un environnement bousillé. Il ne faut pas oublier l'histoire, c'est important de se souvenir de ce qui s'est passé ici ! Cette chanson, c'est pour témoigner de notre empathie envers les Indiens, et essayer de les comprendre.
Parle-nous du morceau "I'd kill for her", est-ce que c'est une sorte de chanson d'amour satanique ?
Heu, une chanson d'amour satanique ? Oui, en un sens, c'en est une si tu crois en l'existence de Satan, qui représente le mal ultime, la destruction totale, l'appât du gain, la soif de pouvoir etc. Je ne sais pas si Satan existe, et personne ne le sait je pense, mais la chanson parle des choses ignobles et tordues que l'on peut faire par amour ou en pensant bien faire. Elle a l'apparence d'"une chanson d'amour satanique", comme tu dis, mais il y a un deuxième sens, en fait "I'd kill for her" est à propos du fait d'être quasiment capable de tuer pour avoir de l'argent...
Peux-tu évoquer le choix du producteur Phil Ek et expliquer ce qu'il a apporté au disque ?
Phil est producteur depuis super longtemps, depuis 26 ans je crois ! Initialement, on avait l'intention de bosser avec deux autres producteurs en même temps pour le nouveau disque. Et puis, il y a eu un problème avec le studio au dernier moment et ça ne s'est pas fait, donc on était dans la m... ! Mais le jour suivant, alors qu'on commençait à flipper pour les délais, le manager de Phil a appelé notre manager pour proposer ses services, Phil venait de lui dire : "J'étais au resto avec ma copine hier soir, et une chanson des Black Angels est passée à la radio et elle m'a demandé pourquoi je n'avais jamais travaillé avec eux. Je lui ai dit que je ne savais pas et que j'allais les contacter". C'était assez fou parce que Phil Ek était sur la liste des producteurs avec qui on rêvait de bosser, il a produit les super disques de Fleet Foxes, de Father John Misty et de tout un tas de groupes classieux. On n'avait encore jamais enregistré avec un producteur de la trempe de Phil, un mec connu pour faire des disques avec beaucoup d'espace dans le son et je crois qu'il n'avait jamais travaillé avec un combo de rock 'n roll psychédélique avant, donc ça aurait pu être un désastre ! Et puis en fait non, on avait un respect mutuel les uns pour les autres, et le jour suivant son arrivée depuis Seattle, on est entré en studio ! Il nous a vraiment poussé à donner le meilleur de nous-mêmes, et à faire respirer nos morceaux, qui étaient déjà écrits. On a changé deux ou trois trucs dans leur structure suite à ses suggestions, mais globalement tout est resté comme on l'avait initialement prévu, mais avec un son énorme. Avant de rencontrer Phil, on cherchait depuis quelque temps la bonne pédale pour obtenir un effet, et lui est arrivé avec LA pédale qu'il nous fallait : "Ouais, ça c'est le son de fuzz qu'on voulait !" Phil est quelqu'un de très méticuleux et pro dès qu'il s'agit de trouver un son bien précis, ça nous a beaucoup apporté ! En plus, il a un grand sens de l'humour, ce qui aide en studio, où les choses sont parfois délicates. Il pourrait quasiment ouvrir un cabinet de psychologue tellement il sait faire preuve de tact pour comprendre les gens et amener certaines choses. Il y a parfois des avis difficiles à concilier quand on a cinq personnes ensemble en studio, mais Phil sait rendre tout facile et fun, c'est une perle !
Avec les Black Angels, vous avez créé Levitation, un festival qui invite des musiciens venant de la Terre entière à se produire en live pour partager des bonnes vibrations. L'élection d'un mec comme Trump, qui veut que tous les étrangers restent chez eux, ça peut remettre pas mal de projets en cause, non ?
Je crois que plus il fera de la merde, plus le festival aura du succès, plus la communauté qui nous soutient grandira ! Avec un tel type à la Maison Blanche, les gens sortent de leurs comportements passifs, ils veulent s'engager, s'ouvrir aux autres, montrer que tout le pays ne pense pas comme lui. Trump va faire des choses terribles, c'est sûr, ça a déjà commencé d'ailleurs, mais cela va pousser les gens à s''impliquer dans l'activisme politique. Les gens qui viennent au festival Levitation ne sont pas des supporters de Trump, je ne les connais pas tous hein, mais c'est assez évident pour la majorité d'entre eux ! On n'a jamais vraiment gagné d'argent avec le festival, en fait on en a même perdu beaucoup après l'annulation provoquée par une tornade à Austin l'année dernière. Après ce désastre, on était dévastés, on pensait qu'on n'arriverait jamais à revenir après un tel truc, donc a pris une année sabbatique avec le festival pour réfléchir. Le festival, ce n'est pas juste moi, Christian et les Black Angels, on a une équipe nommée The Reverberation Appreciation Society, l'idée et le concept viennent de nous mais beaucoup de gens nous aident ! C'est cool de voir les "psych fest" se développer un peu partout. On en a un en France, à Angers.
Oui, c'est vraiment un super festival, j'y vais tous les ans ! Et j'espère venir à Austin en 2018 pour le retour du festival aux USA !
Cool ! On va essayer de faire un festival moins risqué financièrement, de mettre un peu moins d'argent en jeu pour repartir sur des bases saines. L'année dernière quand le festival a été annulé, on a dû payer certains groupes des milliers de dollars alors qu'ils n'ont même pas joué, ils n'ont même pas voulu venir donner un concert en ville dans un lieu plus petit, ils voulaient la même quantité de pognon, et donc ils sont restés dans leur chambre d'hôtel. C'est vraiment dingue, et surtout c'est triste, très triste ! (il se frotte le front en relevant sa casquette, visiblement toujours marqué par cette histoire... ) Moi, je me serai au moins pointé pour donner un concert, même dans un lieu minuscule. Ouais, ça nous a vraiment tué ce truc mais j'espère que le festival va continuer !
Parle-nous de la Ville d'Austin, où le festival a lieu... D'ici, ça a l'air d'être une oasis de tolérance et de culture au milieu du Texas et de la Bible Belt (zone très conservatrice située au Sud Est des USA)...
Oui, c'est ça, la ville d'Austin est une oasis dans la Bible belt, on a beaucoup d'écoles d'art ici, les gens sont ouverts, la ville a un esprit libéral qui est boosté par l'arrivée massive des étudiants sur le marché du travail chaque année. Austin est vraiment différent du reste du Texas, d'ailleurs quand on me demande d'où je viens, je dis que je suis du Texas, et je précise très vite "d'Austin, Texas" pour éviter toute confusion ! Austin, c'est un endroit où les gens sont ouverts d'esprit et pensent par eux-mêmes. J'aime vraiment vivre ici, le contraste avec le reste de l'état est, heu, intéressant !
Par le passé vous avez aidé des jeunes groupes français à se produire à Levitation (Eagles Gift, Wall Of Death... ), en avez-vous découvert d'autres récemment ?
Ah, oui, j'aime beaucoup un groupe d'Aix-en-Provence, Jim Younger's Spirit ! Je suis également fan du groupe La Femme, je me souviens les avoir vus au tout début alors qu'il n'y avait personne à leur concert ! On croise toujours beaucoup d'excellents jeunes groupes, et particulièrement des Français comme Eagles Gift ou Wall Of Death. Le festival Levitation est aussi fait pour ce genre de groupes soit vu en live au moment où c'est le plus important, au commencement. Levitation, c'est notre festival mais ce n'est pas juste ça, c'est aussi un festival pour ce type de découvertes ! Bref, avec les Black Angels et plein d'autres groupes, on sera à Levitation France à Angers en septembre 2017. On se voit là-bas ?
Les Black Angels sont en concert au festival Levitation France à Angers le 16 septembre 2017 et à La Cigale, à Paris, le 29 septembre 2017, billets ici...
Photos par Titouan Massé (sauf la photo du groupe avec effets psyché déformants) www.facebook.com/titouanmassephoto, titouanmasse.tumblr.com, www.flickr.com/photos/titouanbzh, twitter.com/titouanbzh
Liens : www.theblackangels.com, twitter.com/theblackangels, www.facebook.com/theblackangels.tx, www.youtube.com/user/TheBlackAngelsTV, levitation-france.com...
Interview réalisée le 13 août 2017 par Pierre Andrieu
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