Interview des Girlz in the garage à l'occasion du festival B-Side
C'est juste sa troisième, au B-Side, et pourtant, j'ai l'impression de le connaître depuis plus longtemps, à l'image de ces êtres nouvellement croisés que l'on a le vague sentiment d'avoir connu " avant ", quand, ben, ça... Ça reste encore à préciser !
Deux premières éditions qui ont écumé les petites salles de concert de la ville (celles qui vivent pleinement leur passion) qui ont accueilli toute une ribambelle d'artistes encore en devenir, qui ont su transformer haut la main les espoirs mis en elles et qui font qu'à chaque printemps, une sorte d'impatience me titille à la fois, plexus, sourire, et germes d'envies en tout genres...
Dans la foulée d'une soirée d'ouverture plus que réussie, suée de plaisir - comprenant le local Oh! Tiger Mountain, les incroyables Icy Demons et les surexcités Experimental Dental School - rencontre avec Séverine et Céline, les deux enveloppes féminines cachées fièrement en face " B " de l'aventure en
question...
Tandis que le magasin Lollipop bruisse sourdement d'accords virilement grattés et saupoudrés de distorsions multiples, nous investissons bar et sièges d'un même élan, bien décidés à "fabriquer" au mieux ce qui suit...
Bon, allez, avant tout, revenons sur la soirée d'ouverture - du 30 Avril dernier à L'Embobineuse ! - comment est-ce que vous l'avez vécue ? En termes de fréquentation, de retours, de prestations...
Séverine (Elle approche le goulot de ses lèvres, déglutit lentement et désigne son acolyte du menton) : C'est avec elle qu'il faut voir, pour ce genre de choses...
Céline (sourire avenant au possible) : En termes de fréquentation, c'était plutôt bien, même si L'Embobineuse n'était pas bondée, c'est vrai, mais...
S : ... Il y avait quand même pas loin de 160 personnes, ce qui est plutôt pas mal...
C : C'est vrai... Après, au niveau de la soirée, ce que je trouve intéressant aussi, par rapport à la prog, c'est que les gens ont apprécié la diversité musicale proposée : même si, j'ai, pour l'instant, encore du mal à avoir du recul par rapport à tout ça (interview réalisée au surlendemain de cette fameuse soirée d'ouverture !).
S : N'empêche... Beaucoup de gens ont été agréablement surpris par les groupes, tellement que certains nous ont demandé où nous allions les chercher, les dénicher... Ces groupes-là ! À savoir que, c'est Céline qui s'occupe de cette partie-là, qui est la véritable " tête chercheuse "... En tout cas, la surprise a été bonne, d'après eux !
C : Bon, évidemment, certains ont préféré tel ou tel groupe, mais, bon, au fond...
Icy Demons à l'Embobineuse le 30/04/09 (Photo : Sami)
... C'est le principe même d'un festival, non ? Cette diversité et les disparités d'accueil...
C : C'est vrai que c'est normal... Mais bon, dans l'ensemble, ça va, on est plutôt contentes !
J'ai tout de même eu quelque inquiétude, l'autre soir, en voyant qu'il y avait 10 personnes présentes, en tout et pour tout, sur le coup des 22h... Pas vous ?
C : C'est vrai, que, on a beau communiquer en annonçant le début des concerts à 22h, les gens commencent quand même à se pointer à 23h, voire même, plus tard encore ! C'est l'habitude ici : c'est l'heure Marseillaise, même pas le quart d'heure...
Et ça ne vous fait pas flipper quand même, quand on peut les COMPTER, sur le coup des 22h... Et que c'est la soirée d'ouverture !
C : (éclat de rire franc en sus) : Ben... Oui ! Mais, bon...
S :Non, non, pas si tôt ! Après, si t'en as toujours 12 à minuit... Là, tu flippes carrément...
C'est sûr, que, quand ils sont beaucoup plus nombreux sur scène, qu'autour, ça peut légitimement faire flipper...
S : Les principaux concerts commençant généralement vers 11h ici, à Marseille : les gens le savent et s'adaptent, donc, ça va... On en a pris l'habitude.
Niveau " prog ", vu que c'est la troisième édition du festival, et que pas mal de groupes ont fait leur chemin depuis, après leur passage chez-vous - les Black Lips , les ! ! ! , les Lesbian On Ecstasy , Poni Hoax , ou Scenario Rock - ça doit vous prendre pas mal de temps, non pour arriver à vos fins ? Et tiens, pendant qu'on y est : est-ce que c'est compliqué à monter, un festival B-Side au fait ?
C : Cette année, oui, ça a été un peu compliqué à monter, c'est vrai ! Dans la mesure où deux groupes ont annulé très tardivement. Le premier dont tous les instruments ont brûlé lors d'un concert... Et le second, qui étaient quand même les Liars qui ont aussi annulé, juste un mois et demi avant le lancement...
S : Au moment où on devait sortir la " com' ", en plus !
D'un côté, c'est toujours mieux qu'après la sortie des documents et autres programmes officiels, non ?
C : C'est sûr, oui, mais... Ça veut surtout dire qu'il a fallu repenser complètement la soirée...
C'était LA tête d'affiche, en plus !
S: Rien que ça, déjà... Ça a pris vachement de temps !
C : L'autre groupe, en plus, c'était Gang Gang Dance (signés chez Warp). D'ailleurs... Vu que la soirée était prévue au Cabaret Aléatoire, avec une prog' adéquate, évidemment, ça nous a forcé à tout repenser ; ça a été assez fastidieux, pour arriver au bout de tout " ça ", en fait, cette année...
Poni Hoax au Cabaret Aléatoire le 21/10/2006 (Photo : Pirlouiiiit)
Au niveau des groupes, tiens, justement : est-ce que ça n'est pas trop dur d'attirer leur attention, celle des tourneurs, puis d'arriver à les faire finalement venir... Comment est-ce que vous êtes " vus ", ou " visibles ", en tant que festival, dans le " milieu " (du spectacle !) parmi tous ceux qui poussent un peu partout actuellement, en France et ailleurs, à l'approche de l'été...
C : En fait, on travaille plus ou moins toujours avec les mêmes tourneurs, ce qui fait que maintenant, rien qu'en discutant avec eux des nouveautés, des groupes, ces tourneurs-là essayent de nous les caler naturellement au moment du B-Side. Avec Icy Demon, ou Mahjongg (prévu pour la soirée du 27 mai !) ça s'est juste fait comme ça, tout naturellement, et assez vite... En plus !
S : De toutes façons, ces groupes sont en tournée au même moment, alors, c'est pas trop difficile de les faire venir, non, non...
C'est jamais qu'une date de plus à caler dans l'itinéraire...
C : ... Après, reste à savoir si c'est financièrement possible, c'est tout ! Même si c'est pas toujours facile.
Ça vous prend combien de temps pour arriver à bâtir une programmation dans ses moindres détails ? En sachant que c'est la troisième année et que certains écueils doivent être plus facilement contournés par vous, aujourd'hui...
C : Je sais pas, je dirais... Trois mois !
S : Un peu plus, même ! En termes de programmation, peut-être que ça prend trois mois, oui... Mais, au niveau de l'organisation de l'ensemble, on a commencé, au moins au mois de Novembre...
C : Depuis novembre, oui, c'est ça ! Dans un premier temps, il faut défricher les groupes dignes d'intérêt ! Ensuite, vient toute la partie " logistique ", puis la recherche de partenariats... Autant, on arrive à se caler assez vite au niveau des groupes, autant, au niveau des partenariats, c'est un long, long, chemin... (Rires nerveux qui en disent long sur ce fameux parcours du combattant, responsable de bien des renoncements et pleurs ou cris divers)...On essaye d'avoir des médias, des sponsors, du mécénat, et comme on a toutes les deux des boulots, à côté, ben, on jongle... C'est d'ailleurs pour cela que ça nous prend autant de temps !
Connaissant l'état de la culture en général, et celui de la fréquentation des salles : vous avez su, quand, exactement, que ça allait de nouveau " rouler ", repartir pour cette année... Vous le savez quand, tiens, de manière générale, que c'est bon pour l'année suivante ?
C (cascade de rires nerveux qui rendent largement compte de l'ampleur de la tâche en question !) : C'est chaque année, pareil ! C'est un nouveau défi qu'on se lance. C'est-à-dire, que... On repart quasiment de zéro à chaque fois, quasiment ! On fait donc le point ensemble, toutes les deux : on calcule, on se projette, on décide, ou non, de se lancer, et... C'est parti !
Sur la globalité d'un festival, c'est réparti comment, en termes de finances...
S : On a une part de sponsors privés, une petite part de sponsors publics, et le reste, ben... C'est de l'argent propre ! (NDR : à prendre en tant que " personnel ", et non par opposition à " sale ", on est à Marseille, tout de même, autant le préciser !)...
C :Ça signifie que c'est quasiment de l'autofinancement, oui... Voilà ! Sans oublier la billetterie, bien sûr, sans laquelle on ne pourrait ni financer le festival, ni repartir l'année suivante...
S :
Si on perd de l'argent, c'est le nôtre, au bout du compte... Voilà !
Black Lips au Cabaret Aléatoire le 17/04/2008 (Photo : Emmy Etié)
Les deux autres éditions se sont terminées comment, à ce niveau ?
S (nantie d'un zeste de fierté toute légitime) : Ça a été !
C (ce sourire-là tend à gagner le haut du visage pour frayer au plus proche des pommettes) : On a équilibré à chaque fois ! C'est pour cela que nous sommes reparties pour un tour, cette année, après... Tant qu'on pourra équilibrer, pas de problème, évidemment ! Sinon, si ça se casse un jour la figure, ça sera le dernier, forcément !
Il vous faut quoi exactement pour " plonger "... Pour ne pas repartir, quoi, en termes de remplissage, en dehors des apports annexes et argent personnel investi...
S : Si on se casse la gueule tout au long des soirées, on n'est vraiment pas à l'abri, c'est sûr ! Après, si c'est juste sur une soirée ou deux, je sais pas, même là... Faut voir !
C : On a calculé qu'il nous fallait une jauge de 150 personnes par soirée, sur la globalité du festival... Pour pouvoir équilibrer !
S : Mais, bon, là encore, tout dépend de la salle : t'attends pas la même jauge à la Machine à Coudre, à L'Embobineuse, ou à La Friche... Mais, bon, là aussi, on a fait en sorte que le seuil de remplissage entre guillemets " correct ", soit à 150 sur l'ensemble... Sauf à la Machine, où c'est forcément un peu moins...
En termes de têtes d'affiche, vous en attendez quoi de cette 3éme édition ? Y à-t-il des groupes dont vous attendez beaucoup plus que d'autres ?
C : Pas cette année, en fait ! Vu qu'il n'y a plus tellement de " têtes d'affiche ", suite aux défections... On s'est donc basé sur la découverte pure et dure... On espère que les gens vont suivre, et puis, suite à cette première soirée uniquement basée sur la découverte, on espère que ça va les pousser à revenir pour les autres dates...
Et à en parler, parce que... Le bouche-à-oreille est une des forces de ce type de festival, en général !
C : On a, en plus des soirées très diverses, plus " rock ", ou plus " électro " - avec Crystal Stilts ou The Intelligence, ce sera, là aussi, un tout autre public...
Sans compter les groupes locaux, vu que c'est également une des caractéristiques du festival...
C : Tout à fait ! Avec The A-Phones, Ich Bin Dead, Oh! Tiger Mountain l'autre soir... On a cette volonté d'avoir un " local " à chaque date, de façon à ce qu'une rencontre puisse se faire, à ce qu'il y ait une couleur précise, également... Après, on n'a pas forcément la place d'en programmer plus que cela, mais... Il y en a au moins UN à chaque soirée ! On y tiens !
Lesbian on Ecstasy au Cabaret Aléatoire le 29/04/2008 (Photo : Sawyer)
Autre caractéristique, qui doit poser un tout autre type de problème et de logistique, c'est que le B-Side dure un mois ! C'est long ! Et ça ne doit pas être facile de le tenir, sur la longueur : en termes d'intérêt, de publicité et de suivi... Plutôt fatiguant, non ?
S (ses yeux roulent et défrichent nerveusement les orbites, avant d'aller se nicher un instant sous paupières) : C'est sûr que c'est vraiment pas facile !
C : C'est même difficile, mais... Je me mets à la place du spectateur : c'est pour ça qu'on a convenu de caler une date par semaine... Sauf la dernière semaine, où il y en a trois ! Si on avait fait un festival sur trois jours consécutifs, ça aurait été encore autre chose. Et puis, les gens ne peuvent pas forcément se déplacer trois jours de suite, donc... En créant UN rendez-vous par semaine : ça permet aux gens de souffler et ça donne une continuité à la démarche...
Ça leur permet peut-être aussi de pouvoir le faire, tout simplement, financièrement parlant !
C : Également, oui ! Ce n'est pas négligeable en ce moment !
Vous avez aussi la particularité de tourner à chaque fois au niveau des lieux, des salles, c'est une volonté manifeste ?
C : Déjà, à la base, le festival se veut itinérant... Ensuite, ben... C'est en fonction de la programmation musicale, du jour, ou du type de salle. Et puis, cette année, on a eu la possibilité de faire une date à Aix (en Provence, juste au-dessus de Marseille, sur la carte région PACA !) on a donc eu la volonté de changer, de décentraliser, enfin... Plutôt de faire une date, " hors les murs "...
C'est vrai que c'est bien à 20mn de route... Mais c'est également vrai qu'en entendant les gens parler (réciproquement) de leurs villes respectives, on a quand même l'impression que c'est loin d'être la porte à côté...
C : C'est vrai ! Reste, que, c'est un peu l'inconnu à ce niveau-là, pour nous. Mais, c'est aussi pour ça que ça nous motive, cette date à Scène Numérique, c'est un peu notre soirée " découverte ", à nous...
Vous, vous servez généralement des infrastructures sonores des salles et de leurs employés, ou vous " investissez " les lieux ?
S : En général oui, mais... Cette année, ce sera un peu différent, parce que, vu que La Bergerie(soirée du 27 mai) est un magasin le reste du temps, nous devrons tout y apporter et monter nous mêmes : le son, la régie, le bar, et tout le personnel...
C : C'est une ancienne carrosserie qui a été aménagée en " boutique-galerie ", c'est tout nouveau et situé juste à côté de la Blancarde (10, rue Xavier Progin). Le lieu sera " nu " et nous devrons l'aménager entièrement pour l'occasion. C'est donc une sorte de défi pour nous, une chose que nous n'avons encore jamais faite, ce qui nous permet de nous renouveler et d'amener sans cesse de la nouveauté, comme c'est le cas avec cette date à Aix...
Zombie Zombie à l'Embobineuse le 13/04/2008 (Photo : Pirlouiiiit)
Dites... Ça n'est pas un peu duraille, de concilier À LA FOIS : un travail, une prog, une organisation, des aménagements, de la recherche de sponsors, le suivi du festival en lui-même sur un mois, et toutes ces sortes de choses qui ont souvent poussé les plus endurcis à jeter l'éponge en cas de désaffection ou de grosse gamelle sur une édition...
C (les yeux grimpent vers le ciel, suivis d'un court rire nerveux !) : Tu sais... On fait des concessions un peu partout, en fait, tout le temps : sur nos vacances, sur...
S (sur la même longueur d'ondes) : ... C'est sûr, que, pour le moment, ben... Ça passe, mais... Peut-être qu'a un moment, on va se dire que consacrer six mois de notre année à cela, ça va nous saouler... Peut-être ! Et puis, si on se plante sur une année, ben... On ne repart pas, ça aussi, c'est clair ! On ne le pourra pas, tout simplement...
C : Y'a aussi quelque chose qui fait peur en ce moment, c'est que... Avant, enfin, jusqu'à l'année dernière, les cachets des groupes étaient encore abordables, ce qui nous permettait de prendre des risques tout en ayant une vraie tête d'affiche. Mais, depuis cette année...Les cachets des groupes ayant doublé ou triplé, ben... Quant tu additionnes tout ça, au final... Vu que les collectivités locales et les gens ne veulent pas trop s'engager...
... Sous couvert de crise...
C : C'est ça ! Et, vu que, de l'autre côté, ça augmente sans cesse, on commence réellement à se poser des questions, enfin... On verra bien à la fin de celle-ci !
S : C'est vrai, que, l'année dernière, on avait déjà commencé à sentir cette augmentation, mais, ça n'était encore rien, par rapport à cette année... Ça a souvent triplé ! ! !
Pour des groupes, qui, en plus, ne sont pas toujours de notoriété mondiale... Vu le côté défricheur affirmé ET assumé, du B-Side...
C : Ben, oui, tout juste, " visibles ", mais, vu la concurrence actuelle, au niveau de festivals, y'a carrément des groupes que l'on ne peut plus approcher... Parce qu'on ne peut pas s'aligner sur d'autres, tout simplement ! Il y a encore deux ans, on y arrivait, comme avec ! ! !, par exemple... Tu vois, ben, j'ose pas imaginer combien il nous faudrait, aujourd'hui, pour les avoir de nouveau !
(Yeux dans le vague et prémices d'inquiétude sous couvert de sourcils).
D'un autre côté, vu l'état des ventes de disques et la recrudescence des festivals qui poussent un peu partout, rien de bien étonnant à ce que les artistes en profitent pour faire grimper les enchères...
C : Bien sûr ! Mais je ne suis pas certaine qu'il s'y retrouvent. Surtout, qu'au final, je ne pense pas que les artistes soient les premiers bénéficiaires de cette surenchère !
Ce qui pose aussi un tout autre problème, qui est que, vous ne pourrez pas à chaque fois descendre d'un " cran " en ce qui concerne vos prétentions artistiques, juste pour des raisons financières, sous peine de ne plus arriver à faire venir suffisamment de public pour continuer !
C : Oui ! Encore, que, tout dépend de ce que l'on veut mettre en avant. Si l'on veut rester uniquement sur l'aspect " découverte ", ça peut encore passer, mais... Est-ce que ça intéressera encore et toujours les gens, d'aller à la rencontre d'artistes qu'ils ne connaissent pas et uniquement cela... C'est une inconnue, et...
Naive New Beaters au Cabaret Aléatoire le 10/04/2008 (Photo : Sawyer)
... C'est quand même essentiel d'avoir une ou deux têtes d'affiche pour encadrer et même pousser les gens à aller à la rencontre de la découverte, de l'inconnu...
S (prunelles teintées d'un rien de fatalisme) : En l'occurrence, avec les Liars, on l'avait notre tête d'affiche, du moins, jusqu'à l'annulation ! Mais ils ont coutumiers du fait, à ce que l'on m'a dit !
C'est aussi une question de date, non, côté festival ? Il s'était tenu plus tôt, les (deux) années précédentes ! C'est pas plus difficile, côté concurrence, à l'approche de l'été ?
C : On tiens généralement à ce que ça se fasse au printemps ! C'est vrai qu'on a un peu tardé cette année, mais, paradoxalement, au lieu de nous mettre en concurrence avec les autres, ça nous a permis de caler les groupes plus facilement, vu qu'ils étaient déjà sur la route, ou programmés à proximité ! Reste maintenant à voir, ce que ça va donner...
En les regardant partir vers leur mixes nocturnes - menés en sus de tout le reste ! - je me suis alors dit que les chose pouvaient être simples, finalement, crise ou pas crise soi-disant réductrice d'énergie, d'espoirs, de projets, d'envie, de folie...
Sites : www.inthegarage.org & www.myspace.com/inthegarage13
L'édition 2009 : https://www.concertandco.com/festival/b-side-2008/billet-concert-39056.htm
Les chroniques des éditions précédentes : https://www.concertandco.com/festival/b-side-2008/critique-concert-39056.htm
Interview réalisée le 12 mai 2009 par Jacques 2 Chabannes
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> Réponse le 13 mai 2009, par Philippe
Je confirme qu'on doit à ces deux élégantes pétroleuses certaines des soirées les plus excitantes de ces dernières années - nos chroniques correspondantes sont là pour en témoigner ! Petite question logistique pour motiver les gens non pas à venir, mais à revenir : j'imagine qu'il est impossible de faire un pass global sur autant de sites et de dates, mais pourquoi ne pas envisager un pass pour 2 ou 3 concerts ? ou pour 2 concerts dans un même lieu quand il y en a ? C'est peut-être une piste... En tout cas, merci pour votre oeuvre et Long life to the B-Side ! Réagir
> Réponse le 13 mai 2009, par Mystic Punk Pinguin
J'en rajoute aussi une couche. Le B-Side est le festival qui se rapproche le plus de notre démarche, Ã savoir aller dans le maximum de salles, écouter le maximum de son différents. On est pas beaucoup à se croiser dans les concerts punk ET noise ET expérimentaux. Céline et Séverine font partie de celles-là . Encore bravo et chapeau bas ! Réagir
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